L’Australie a connu un début d’année difficile après les terribles incendies qui ont ravagé des centaines de milliers de kilomètres carrés de faune. Une trentaine de morts sont à déplorer en plus d’un grand nombre de parcs indigènes, de forêts et de brousses complètement brûlés.

Mais bien au-delà de ces énormes pertes, ce qui a consterné les Australiens ainsi que toute la communauté internationale, c’est la mort de plus d’un milliard d’animaux suite à ces feux violents et interminables.

Le chiffre avancé par la World Wildlife Fund en Australie donne le vertige, il s’agit en effet de 1,25 milliard d’animaux qui auraient perdu la vie.

Ce chiffre n’est pas définitif étant donné que des dizaines de cadavres d’animaux continuent chaque jour à être découverts.

Par ailleurs, Stuart Blanch, un spécialiste de l’environnement, a déclaré au USA TODAY que les forêts brûlées mettront de nombreuses décennies pour se rétablir totalement des incendies ravageurs. La superficie de la zone dévastée équivaut à celle de l’Irlande.

Pour ce qui est des biens matériels, on dénombre plus de 2000 maisons calcinées. La sécheresse qu’a connue le pays-continent ces dernières années et qui était exacerbée par le changement climatique a sans doute alimenté les feux sans nécessairement être le principal facteur déclenchant.

Pour calculer le nouveau nombre d’animaux tués par ces incendies, une

méthode basée sur les travaux de Chris Dickman, Professeur en écologie à l’Université de Sydney, a été utilisée.

Dans l’un de ses rapports publiés en 2007, C. Dickman affirme que 160 animaux vivent sur un hectare. Ainsi, en extrapolant sur les données actuelles, le nombre d’animaux morts a été estimé à plus d’un milliard.

Dickman assure que les chiffres initiaux avancés par l’État de la Nouvelle-Galles du Sud et faisant état de 480 millions d’animaux morts n’ont pas pris en compte une grande population d’animaux sauvages dont les grenouilles, les chauves-souris et les invertébrés.

Dans le HuffPost, il ajoute qu’en incluant tous ces animaux, il est certain que les pertes dépassent largement le milliard.

Ce n’est qu’après la fin définitive des incendies qu’un bilan officiel pourra être dressé. Pour l’instant, la Terre pleure les milliers de koalas, kangourous, cacatoès et beaucoup d’autres espèces emblématiques perdues à tout jamais à cause de ces incendies dévastateurs.


Contenu Sponsorisé

>