Public Domain, Pxhere

Lorsque nous nous engageons dans une relation, qu’elle soit amicale, professionnelle ou amoureuse, nous ressentons tous le besoin de savoir si la personne qui est en face de nous est digne de confiance.

Sentiment humain tout à fait normal, nous tentons tous de nous auto-protéger des trahisons, des déceptions et des relations toxiques.

Évidemment, même s’il arrive parfois que nous tombions dans les mailles du filet de manipulateurs ou manipulatrices, il existe pourtant un moyen simple de reconnaître quelqu’un de sincère, selon un trait de caractère particulier inhérent aux partenaires sur lesquels nous pouvons compter…

Un moyen efficace pour éviter les personnes toxiques

D’après une étude américaine menée par une équipe de psychologues de l’Université de Chicago, les relations toxiques peuvent facilement être évitées, à condition que l’on sache comment s’y prendre.

Lorsque nous tentons de jauger la fiabilité d’autrui, nous repassons, à tort, le film de tout ce qu’a pu nous dire ou faire la personne en face : en réalité, ce jugement est complètement biaisé, subjectif, et ne constitue pas vraiment une preuve tangible de la sincérité de l’autre.

Ainsi, d’après la Professeure en Sciences du Comportement et chargée de ladite étude Emma Levine, pour savoir si quelqu’un est digne de confiance, il s’agit avant tout de s’intéresser à sa prédisposition à la culpabilité.

En d’autres termes, plus un individu a tendance à ressentir de la culpabilité, plus sa fiabilité est importante et réelle : tandis qu’il s’engagera dans une relation, sa propension à la culpabilité l’empêchera de trahir l’autre, de lui faire ou dire du mal gratuitement.

Public Domain, Max Pixel

Un trait de personnalité probant

L’enclin au sentiment de culpabilité qui habite un être humain est proportionnel à sa fiabilité : pour arriver à cette conclusion, l’équipe de chercheurs qui ont accompagné Emma Levine ont tenté six expériences sous forme d’enquêtes ainsi que de jeux, à travers lesquels les intentions et les comportements des participants ont été jugés.

Étrangement, les résultats des six expériences, sans exception aucune, ont démontré que ceux qui ont une tendance accrue à la culpabilité sont également ceux qui sont les plus dignes de confiance : dès lors que les interactions entre les participants engageaient la confiance (secret, argent, responsabilités ou encore respect d’un code de conduite…), les gens qui se sentent vite coupables respectaient davantage le pacte, la demande ou les règles.

De même, il ont tendance à être plus altruistes et responsables que les autres : tandis qu’il a été demandé aux participants de donner de l’argent aux autres, les sommes étaient toujours plus importantes lorsqu’il s’agissait d’un individu enclin à la culpabilité.

« […] Assurez-vous qu’ils se sentent personnellement responsables de leur comportement et qu’ils s’attendent à se sentir coupables d’actes répréhensibles » conclut la Professeure Emma Levine.


Contenu Sponsorisé

>