Wikimedia Commons.

 

Si l’évolution de l’être humain n’est plus à prouver à l’heure actuelle et que les plus grands philosophes et scientifiques comme Aristote, Darwin ou encore Wallace sont tous d’accords pour dire que l’Homme est en perpétuel changement au fil du temps, il peut paraître quelque peu étrange de savoir que nous gardons en nous encore aujourd’hui des vestiges aussi surprenants les uns que les autres de nos tous premiers ancêtres.

Ainsi, voici les 9 parties de notre corps qui sont les preuves flagrantes de notre évolution au fil des siècles :

9. Le pli semi-lunaire

Wikimedia Commons.

Chez l’être humain, le pli semi-lunaire est cette petite partie triangulaire située au coin interne de l’oeil.

Il faut savoir que cette membrane est en fait ce qu’il nous reste de nos ancêtres et s’apparente ainsi à la troisième paupière que possèdent les animaux encore aujourd’hui (appelée “membrane nictitante”), à savoir ce film fin et transparent qui recouvre leurs yeux lorsqu’ils clignent des yeux que l’on peut facilement déceler chez les chats, les chiens ou encore les reptiles.

Ce pli semi-lunaire est aujourd’hui complètement inutile à la vision de l’être humain mais joue cependant un rôle dans la protection des yeux de la poussière et des agressions extérieures et permet d’humidifier l’oeil (lubrification des larmes).

8. Le muscle long palmaire

Wikimedia Commons.

Situé dans l’avant bras, il faut savoir que le muscle long palmaire n’est pas présent chez plus de 10 % de la population mondiale.

Si le muscle long palmaire offrait la possibilité à nos ancêtres de s’accrocher aux arbres et aux branches, aujourd’hui en revanche, celui-ci n’a vraiment plus aucune utilité, à tel point que certaines chirurgies réparatrices se font en retirant de l’avant bras du patient son tendon du muscle long palmaire pour l’utiliser ailleurs.

De même, la science a largement prouvé que les individus qui possèdent ce muscle long palmaire ne sont pas forcément dotés de davantage de force physique que ceux qui ne l’ont pas.

7. La chair de poule

Pixabay.

Induite par les muscles érecteurs des poils qui permettent à ceux-ci de s’hérisser lorsque nous avons froid, la chair de poule est un mécanisme qui nous aurait permis, à l’époque de nos ancêtres les tous premiers humains, de nous tenir au chaud naturellement.

Seulement, compte tenu de la société, des moyens et de l’époque à laquelle nous vivons actuellement, le phénomène de la chair de poule (autant que la présence des poils et des muscles érecteurs, par conséquent) n’a plus lieu d’être aujourd’hui si bien que nous sommes constamment couverts aussi bien du froid que du soleil ou de la pluie.

6. L’appendice

Jlcampbell104. Flickr.

Si aujourd’hui notre alimentation se veut plus ou moins variée, il faut savoir que nos ancêtres quant à eux ne mangeaient principalement que des viandes et énormément de végétaux (plantes, légumes, fruits, racines..).

Pour pouvoir ainsi digérer la cellulose présente dans les plantes ingérées, nos ancêtres (ainsi que la plupart des herbivores encore aujourd’hui) possédaient un caécum (l’organe qui forme la première partie de notre côlon) bien plus grand que celui que nous avons et l’appendice en est simplement un reste : en d’autres termes, il n’a aujourd’hui aucune utilité à l’être humain, bien que certaines études ont révélé que l’appendice pourrait agir comme protection de notre flore intestinale.

5. Les dents de sagesse

Wikimedia Commons.

Si aujourd’hui il est devenu banal de se faire extraire ses dents de sagesse par manque de place ou parce qu’elles sont mal alignées, elles n’ont pas toujours aussi peu utiles à l’être humain.

En effet, il faut savoir que l’alimentation de nos ancêtres était principalement composée de plantes, de racines dures et de viandes crues qui, de fait, nécessitaient une mâchoire particulièrement robuste et complète, capable de mastiquer des aliments particulièrement solides.

Aujourd’hui en revanche, au regard de notre alimentation et de nos besoins nutritifs, notre mâchoire s’est nettement rétrécie et les dents de sagesse ne sont plus d’aucune utilité à l’heure actuelle, à tel point que certains individus ne les voient jamais apparaître au cours de leur vie.

4. Le coccyx

Wikimedia Commons.

Situé dans le bas du dos, le coccyx est cet os composé de quelques vertèbres à l’extrémité de la colonne vertébrale.

Si celui-ci permet très légèrement de nous soutenir en position assise, il n’en reste pas moins inutile à l’être humain, et pour cause : cette partie du corps est en fait ce qu’il reste de nos ancêtres, qui, il faut savoir, possédaient une queue que nous avons perdu petit à petit au cours de l’évolution humaine lorsque nous nous sommes mis à marcher notamment.

Ainsi, sur un embryon humain de 6 semaines, il est tout à fait possible de voir une véritable queue qui ne sera résorbée qu’au bout de la 8eme, sauf ses vertèbres qui elles en revanche ne disparaissent pas totalement  et qui se fondent en une seule pour former le coccyx tel que nous le connaissons aujourd’hui.

3. Les muscles de l’oreille (ou “auriculaires”)

Wikimedia Commons.

Largement utilisés chez les animaux, les muscles auriculaires leurs sont particulièrement utiles pour pouvoir littéralement pivoter les oreilles indépendamment de leur tête, notamment pour diriger leur audition sur un son précis leur indiquant alors la présence d’une proie ou d’une menace.

Si les tous premiers hommes s’en servaient de la même manière (et sans aucun doute pour les mêmes raisons), aujourd’hui les muscles auriculaires ne sont plus d’aucune utilité particulière à l’être humain si bien que la seule chose qu’ils lui permettent de faire aujourd’hui est de bouger légèrement l’oreille.

2. Les poils

Sculpture par Ron Mueck. Flickr.

Si les poils ont longtemps permis à nos ancêtres de se réchauffer durant les saisons où les températures se voulaient les plus rudes et de se protéger la peau lorsqu’au contraire, il faisait trop chaud, aujourd’hui, compte tenu des moyens modernes qui sont mis à notre disposition (vêtements, chauffages, climatisations…) pour réguler au mieux notre température, les poils sont tout simplement considérés comme inutiles pour l’homme par certains.

De ce fait, mis à part les sourcils qui ont pour principale fonction de retenir la sueur et empêcher que celle-ci n’atteigne nos yeux, les poils des bras ainsi que des jambes semblent obsolètes, et ce au delà du diktat social de l’épilation devenu symbole de la féminité dans les années 1915.

1.  Le tubercule de Darwin (ou tubercule auriculaire)

Wikipedia Commons.

Le tubercule de Darwin est la petite pointe de cartilage située dans le coin de l’oreille externe.

Si sa présence est primordiale chez certains singes (notamment les chimpanzés et les macaques) pour qu’ils puissent bouger volontairement les oreilles et protéger leurs conduits auditifs, chez l’homme en revanche, il n’a pas vraiment d’utilité si bien qu’il a longtemps été perçu comme une malformation.

Présent chez pas plus de 10 % de la population mondiale, si Darwin était persuadé que le tubercule auriculaire était une maladie congénitale ou un atavisme (c’est-à-dire la réapparition soudaine d’un caractère physique qui avait disparu pendant plusieurs générations), aujourd’hui, les études ont montré que sa présence était principalement due à l’environnement et non pas à la génétique.


Contenu Sponsorisé

>