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L’espèce humaine est la seule responsable de la décadence vers laquelle accourt notre environnement. L’humain ne se gêne pas à puiser des richesses de la terre mais ne se suffit plus à cela, il produit en échange des tonnes de déchets toxiques sur Terre, et même en espace sous forme de pollution spatiale avec les satellites.

Malheureusement, nul n’est à l’abri, et de telles activités humaines doivent s’arrêter si nous voulons survivre.

Acidification des océans

Pacific Islands Fisheries Science Center – NOAA

La combustion des carburants fossiles ( essentiellement les hydrocarbures comme le pétrole, le charbon et les gaz naturels) au service des industries, a fait que les niveaux de CO2  dans l’atmosphère passent de 280 à 400 parties par million. L’eau des océans en contient 60 fois plus que l’atmosphère. Le CO₂ qui s’y dissout crée de l’acide carbonique réduisant les niveaux de pH dans l’eau.

On estime que l’acidité de l’océan a baissé de 0,1 unité au cours des 200 dernières années, selon une analyse. Une variation qui peut paraître minime, mais qui représente finalement  une augmentation de 30% de l’acidité des océans par rapport à l’époque préindustrielle.

Les récifs coralliens abritent 25% de la vie aquatique, beaucoup d’entre eux sont responsables de la filtration naturelle des océans et de la production des nutriments nécessaires à la vie sous-marine. Malheureusement, ils sont, ainsi qu’une proportion importante des espèces marines comme les crustacés et mollusques, fortement menacés par l’acidification des océans.

Déforestation

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De plus en plus de nourriture, de matériaux et d’abris sont essentiellement fabriqués de bois transformé, à tel point que les forêts s’effacent progressivement de notre carte géographique.

Selon des données internationales, on estime que 18 millions d’arbres sont coupés à blanc chaque année soit un peu moins de la moitié des arbres de la planète le sont depuis le début de l’extension industrielle.

Les arbres étant l’une des plus grandes sources d’oxygène, ce n’est clairement pas rassurant qu’ils soient en danger, sans compter les millions d’espèces différentes qui vivent dans les forêts et pour qui la déforestation est une menace majeure à leur survie.

Pollution plastique

PlasticPollution

La population mondiale continue de croître et la quantité d’ordures que nous cumulons croît également.
Le plastique est le choix commun des industries à la recherche de produits pas chers, durables et facilement jetables, telles que des canettes de soda ou des bouteilles d’eau. Toutefois, l’accumulation de ce plastique, composé de polluants toxiques majeurs, peut se cacher derrière de graves dommages à l’environnement.

La pollution plastique caractérise une zone où le plastique s’est accumulé et a commencé à avoir un impact négatif sur l’environnement en nuisant à la faune et la flore, et parce qu’il est destiné à la durabilité, il n’est pas biodégradable, ce qui fait de lui un produit bon pour une minute et mortel pour des décennies.

Pluie acide

Le dioxyde de soufre et les oxydes d’azote sont libérés dans l’atmosphère lorsqu’il y a combustion accrue de charbon. Ces gaz montent et s’accumulent dans les nuages en se combinant aux molécules d’eau. Une fois saturés, les nuages laissent fuir une pluie acide.
Cette pluie contribue à l’acidification des eaux de certaines sources et des eaux de surface, ainsi qu’à l’acidification des océans.  Le sol entourant ces eaux absorbe l’acide, les arbres l’absorbent à leur tour et accumulent des toxines qui endommagent les feuilles et les fruits.

Contamination radioactive

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Si les matières radioactives ne se trouvent pas dans un contenant scellé, elles pourraient se répandre sur d’autres objets. La contamination a lieu quand un produit radioactif se dépose sur un objet ou un être, ou bien est ingéré ou inhalé. Notons que la contamination peut se propager dans la chaîne alimentaire, un être devient contaminé lorsqu’il ingère un animal ou une plante contaminée.
Les déchets radioactifs, les centrales nucléaires, certains sites industriels représentent une source potentielle de contamination.

En cas d’accident nucléaire comme celui survenu dans la centrale de Tchernobyl en 1986, des isotopes d’iode radioactifs sont relâchés dans l’atmosphère, ils peuvent être inhalés ou ingérés. Ils passent directement dans le sang, et peuvent se concentrer dans la thyroïde. En fonction de la dose radioactive captée, la thyroïde est irradiée, provoquant un cancer de la thyroïde.

Changement climatique

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Canicule en été, hiver sans neige, il n’y a plus de saisons distinguables comme il en était le cas il y a plusieurs décennies.

Mais au-delà des saisons, les conséquences du changement climatique sont bien plus complexes. Le réchauffement de l’eau et la fonte des glaciers font monter le niveau des mers et mettent en péril de nombreuses terres basses, comme les Pays-Bas ou le Bangladesh.

Si les prédictions les plus pessimistes se réalisent, des nations archipels, comme les Maldives, pourraient être bientôt rayées de la carte.

Extinction des espèces

La perte rapide d’espèces que nous observons aujourd’hui est estimée par les experts comme 1 000 à 10 000 fois plus élevée que le taux d’extinction naturel.

Ces experts calculent qu’entre 0,01 et 0,1% de toutes les espèces disparaîtront chaque année.

Le pourcentage paraît presque insignifiant, mais si nous considérons que 2 millions d’espèces différentes existent sur notre planète, cela signifie que 200 à 2 000 espèces sont en extinction chaque année.

 


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