La pierre de Kensington
Lorie Shaull. Flickr.

Découvertes archéologiques insolites ou histoires montées de toutes pièces ? Ces pièces historiques qui content l’histoire des anciennes civilisations, déconcertent les scientifiques des temps modernes et sont très controversées.

Retrouvées dans des endroits peu probables, ces étranges trouvailles bouleversent non seulement les théories scientifiques, mais aussi les croyances religieuses…

6. Les figurines d’Acambaro

Wikimedia Commons.

En 1944, de petites figurines en céramique ont été retrouvées à Acambaro, une ville du Mexique.

Découvertes par Waldemar Julsrud, plus de 32 000 représentations de dinosaures, de personnages égyptiens, sumériens ou encore caucasiens ont été déterrées.

D’après les scientifiques, les figurines auraient été créées, puis déplacées du lieu où elles se trouvaient à l’origine pour atterrir ensuite à Acambaro. Les créationnistes quant à eux pensent qu’elles sont authentiques : selon eux, des sculptures avec autant de détails ne seraient que l’œuvre de personnes ayant côtoyé de près les dinosaures, et les figurines seraient la preuve que l’Homme coexistait bel et bien avec ces derniers.

Les tentatives de datation suggèrent que l’âge des statuettes remonterait à 2500 ans avant notre ère. Cependant, les figurines ont été retrouvées dans un très bon état et ne montrent aucun signe prouvant leur ancienneté.

À ce jour, la découverte n’est acceptée par aucun archéologue ou paléontologue fiable.

5. Les crânes cornus

Wikimedia Commons.

En 1880, en Pennsylvanie, un groupe d’Américains est tombé sur d’étranges ossements humains. Les squelettes retrouvés étaient de constitution normale à un seul détail près : deux os similaires à des cornes étaient présents sur le crâne.

Les scientifiques avaient suggéré que les squelettes appartenaient à des personnes enterrées vers l’an 1200.

Cet incident n’est pas le premier de ce genre, car une découverte similaire avait été faite en Amérique du Nord au 19e siècle et il ne s’agirait peut-être pas de cornes réelles, mais plutôt d’un symbole de royauté, d’autorité ou de pouvoir.

Les crânes cornus de Pennsylvanie ont été envoyés à l’American Investigating Museum en Philadelphie pour examen, malheureusement ils ont été volés avant que cela ne puisse être réalisé et n’ont jamais été retrouvés…

4. La cale d’Aiud

La cale d’Aiud
CEN.

Cette cale a été repérée à l’est d’Aiud en Roumanie, en 1974. L’objet était enseveli à 10 mètres sous le sable, aux côtés de deux os de mastodonte, un grand mammifère aujourd’hui éteint, qui ressemblait beaucoup à un éléphant.

La cale a été remise à l’Institut Archéologique de Cluj-Napoca et après analyse, il s’est avéré qu’elle se composait d’un alliage d’aluminium enveloppé dans une fine couche oxydée.

La présence de la cale près des os enterrés suggère que cette dernière est vieille de 11 000 ans, seul problème : l’aluminium n’a pas été découvert avant 1808 et n’a commencé à être produit qu’en 1885.

L’artéfact serait pour beaucoup de personnes, la preuve que les extraterrestres avaient déjà visité la Terre. Par contre pour les scientifiques, il a bel et bien été créé par l’Homme, mais le pourquoi demeure un mystère.

Aujourd’hui, la cale en aluminium d’Aiud est dans un lieu tenu secret et n’a jamais été exposée au grand public.

3. La pierre du décalogue de Los Lunas

La pierre du décalogue de Los Lunas
Wikimedia Commons

Découverte au Nouveau-Mexique, la pierre du décalogue de Los Luna est une pierre massive gravée de lettres semblables à celles de la langue paléohébraïque. Elle a été vu pour la première fois par le Professeur Frank Hibben, archéologue à l’Université du Nouveau-Mexique en 1933.

L’objet a été amené à l’attention du Pr Hibben par un guide qui avait prétendu l’avoir trouvé enfant, dans les années 1880.

Cette information reste controversée, car même si la langue paléohébraïque était inconnue dans les années 1880 pour permettre une contrefaçon, la ponctuation serait très similaire à celle de la langue hébraïque moderne.

En raison de son poids de plus de 80 tonnes, la pierre n’a jamais été étudiée dans un musée ou un laboratoire. Elle est cependant accessible à tous.

2. La pierre de Kensington

La pierre de Kensington
Lorie Shaull. Flickr.

En 1898, un fermier du Kensington au Minnesota avait soutenu avoir découvert une pierre attachée aux racines d’un arbre.

L’objet de plus de 90 kg était gravé de textes anciens et ce n’est que neuf ans après qu’il a été aperçu pour la première fois que Hjalmar R. Holand, historien à l’Université du Wisconsin, pensait l’avoir déchiffré.

« Nous sommes 8 Goths et 22 Norvégiens en voyage d’exploration dans le Vinland à l’Ouest. Nous avons des abris sur 2 îles rocheuses à un jour au nord de cette pierre. Nous sommes allés pêcher un jour. À notre retour, nous trouvâmes 10 de nos hommes couverts de sang et torturés. Sainte Marie délivre-nous des démons.

Nous avons envoyé 10 hommes pour récupérer notre navire à 14 jours loin de cette île. En 1362.  » Après la publication de cette traduction, une grande enquête a été menée.

Si authentique, la pierre serait la preuve que les explorateurs scandinaves avaient découvert l’Amérique du Nord 130 ans avant Christophe Colomb et que les Vikings étaient au centre du Minnesota en 1362.

Cependant tous les linguistes et les archéologues considèrent l’artéfact comme une supercherie. En l’année 2000, une analyse détaillée de la pierre a été faite. Pour le géologue Scott F. Wolter, elle aurait été fabriquée par les chevaliers templiers vikings en 1362, plusieurs centaines d’années après la fin de l’âge viking.

À ce jour, l’artéfact demeure un mystère. Il est exposé dans un musée au Minnesota.

1. Le linceul de Turin

Le linceul de Turin
Wikimedia Commons

Cette toile de lin porte l’image d’un homme qui semblerait avoir été crucifié à la manière de Jésus-Christ. De plus de 4 mètres de long, ce linceul (ou suaire) est la représentation complète d’un corps humain.

Depuis 1578, le bout de tissu est enveloppé dans de la soie rouge et conservé dans un coffre en argent dans la chapelle du Saint Suaire en Italie.

Scientifiques, chercheurs et historiens débattent toujours l’origine de cette étoffe. Pour les plus religieux, le linceul serait celui dans lequel Jésus-Christ avait été enterré et le visage qui apparait sur le tissu, ne serait autre que celui du prophète.

En mai 1898, la première photographie du linceul a été prise par le photographe amateur italien Secondo Pia et ce qu’il découvrit l’ébahit : les négatifs des photographies donnaient l’impression d’être des positifs, ce qui suggérait que le tissu lui-même était une sorte de négatif.

Des scientifiques du laboratoire Jet Propulsion avaient révélé que les photographies avaient la propriété insolite de se transformer en image 3D, mais cette faculté n’a pas pu être reproduite par la suite.

Les sceptiques par contre, pensent que l’image a été tout simplement peinte. Le débat est toujours ouvert et le linceul de Turin demeure l’un des artéfacts les plus énigmatiques au monde.


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