Être aimable et apprécié par tous est une des qualités les plus importantes pour mener une vie harmonieuse, dans le partage et la convivialité. Toutefois, et malgré toutes les bonnes volontés du monde, nous faisons parfois des erreurs qui poussent les gens à nous détester.
Les experts ont la solution à cela et surtout, de très bons conseils.
6. Divulguer quelque chose d’extrêmement personnel très tôt dans une relation
De manière générale, le ton d’une relation est donné une fois que les deux partenaires ont suffisamment été mis en confiance pour révéler des détails personnels sur leur vie. Il s’agit d’une des manières les plus efficaces qui aident à construire une relation solide et à se faire de bons amis.
Cependant, il faut être prudent : selon des experts en psychologie, révéler des secrets trop intimes alors que la relation est encore à son stade précoce est loin d’être une bonne idée.
Selon eux, agir de la sorte vous fera percevoir comme une personne qui manque de confiance en elle et qui n’est pas aimable, tout simplement. La spécialiste Susan Sprecher de l’Université de l’Illinois suggère de trouver le juste milieu. Dans son étude de 2013, elle explique que partager ses hobbies et ses souvenirs d’enfance les plus marquants est un excellent début pour une nouvelle relation.
5. Inclure une binette dans un Email
Ce point peut sembler étonnant et pourtant il a fait office d’un sujet de recherche. L’étude menée en 2017 bouleverse tous les acquis. Si sourire en personne est plus que recommandé, le faire via une émoticône lors d’un échange virtuel l’est beaucoup moins.
Selon les chercheurs, ajouter un smiley dans son email ne jouera pas en votre faveur, surtout s’il s’agit d’une discussion formelle. Lors des expériences menées dans le cadre du projet de recherche, des participants étaient invités à juger leurs interactions avec d’éventuels collègues. Dans certains des mails, il n’y avait que du texte, pendant que les autres incluaient des émoticônes souriantes.
Les résultats étaient très tranchants : les auteurs dont les mails contenaient des smileys étaient perçus comme étant moins compétents et moins chaleureux, contrairement aux autres auteurs d’emails plus simples, mais peut-être plus qualifiants.
4. Se vanter (mais avec humilité)
Nous le savons tous, une personne qui tente d’impressionner les autres est toujours perçue comme étant désagréable. Pire encore, c’est souvent associé à un manque terrible de confiance en soi.
Mais il existe un comportement encore plus insupportable, et c’est de se vanter tout en prétendant être humble. Le terme anglais pour cela est le « humblebragging » qui est une sorte de vantardise déguisée en compliments destinés à un tiers, ou au contraire, en s’autocritiquant. Le but du jeu est de finalement attirer l’attention sur ses propres qualités et souvent, ça ne passe vraiment pas inaperçu.
Selon une récente étude pilotée par le Harvard Business School, ce comportement est très défavorable. L’expérience faite pour arriver à ce résultat était des plus simples : demander à des étudiants universitaires d’écrire leur réponse à une question récurrente lors des entretiens d’embauche : quelle est votre plus grande faiblesse ?
Plus de trois quarts des participants ont procédé au humblebragging, répondant à la question que leur défaut était leur perfectionnisme et leur travail acharné. Pour les chercheurs, le restant des participants étaient plus dignes de confiance avec des réponses plus honnêtes comme le manque d’organisation ou encore des réactions excessives à des situations banales.
3. Faire jouer ses connaissances ou le name-dropping
Il est toujours utile de glisser le nom d’une connaissance pour obtenir quelque chose d’habituellement inaccessible ou d’avoir certaines faveurs. Pourtant, à trop vouloir en faire, ça finit souvent par vous rendre détestable.
Cela est suggéré par des chercheurs de l’Université de Zurich d’après une étude publiée en 2009. C’est un schéma classique : plus la personne tente de faire jouer ses intermédiaires, plus elle est perçue comme étant incompétente et désobligeante.
Des étudiants de la même université étaient dans le cœur du projet de recherche. Le but était de les faire interagir avec des tiers (ou des partenaires) qui étaient en vrai les chercheurs eux-mêmes.
Les emails envoyés à chaque étudiant étaient différents de par le contenu : dans quelques-uns, les interlocuteurs affirmaient que Roger Federer était un ami à eux et qu’ils ont déjà été amenés à travailler ensemble.
Dans un autre lot de mails, le partenaire mentionnait que Federer était son ami, dans un autre le fait d’être fan de Federer était évoqué et enfin, aucune citation du fameux joueur de tennis n’a été faite dans les derniers mails envoyés.
Selon les participants, plus le lien présumé avec Federer était fort, plus les partenaires semblaient manipulatifs et loin d’être aimables.
2. Paraître trop gentil
Être gentil, bienveillant et altruiste sont les caractéristiques de base d’une personne aimée ou du moins, appréciée. Pourtant, et d’après une étude réalisée en 2010, là aussi il faudra savoir choisir le juste milieu des choses.
Dans l’étude, des chercheurs de l’Université de Washington et du Desert Research Institute ont engagé des étudiants pour qu’ils puissent participer à des sessions de jeu vidéo.
Chaque participant était inscrit dans un groupe de cinq personnes qu’il ne connaissait pas. Chacun des membres des groupes de jeu avait reçu une dotation qu’il pouvait garder, maximiser ou retourner. Il y avait possibilité de les convertir en coupons utilisables dans le service de restauration du campus, et c’est là où l’intérêt du joueur était important.
Les participants complices de l’étude ont choisi de retourner ces points bonus ou de n’en garder que très peu. Visiblement, il s’agit là d’un acte assez avenant et pourtant, très mal apprécié par les étudiants. Selon eux, cette attitude au premier abord dénouée de tout égoïsme les a mis mal à l’aise, mais surtout en doute quant aux intentions de ces (faux) partenaires de jeu.
1. Oublier de sourire
Cette fois, une étude a été menée sur 100 femmes de l’Université du Wyoming. Le but était de les faire choisir entre quatre photos représentant la même femme, mais dans des poses différentes.
Dans la première, la femme souriait avec une posture de corps ouverte. Dans la deuxième, elle arborait le même sourire, mais avec une posture plus fermée. Les deux autres photos partaient du même principe, mais cette fois, aucun sourire n’est affiché.
Le résultat a montré qu’indépendamment de la posture corporelle, les photos avec le sourire étaient les plus aimées. Plus récemment, une autre recherche a démontré qu’une personne avait plus de chance de faire une meilleure impression et de marquer les esprits et la mémoire si elle était souriante dès le premier contact.
