Qu’ils soient terrestres ou sous-marins, les volcans ont souvent été la cause de catastrophes dévastatrices, et ce depuis la nuit des temps.

Ainsi, il faut savoir que leurs éruptions peuvent atteindre les 1200 degrés et engendrer des coulées de lave sur des kilomètres, emportant avec elles tout ce qui se trouve sur leur passage.

Compte tenu de ces températures et sachant qu’il existe aujourd’hui pas loin de 1700 volcans actifs sur Terre, la vie dans les volcans ou aux alentours très proches semble impossible et particulièrement dangereuse, mais il semblerait que certaines espèces d’animaux ne soient à fortiori pas de cet avis et ce malgré la soixantaine d’éruptions volcaniques que l’on peut compter chaque année.

6. Le requin dormeur du Pacifique

C’est lors d’un tournage de National Geographic en janvier 2015 que les deux cadreurs ont fait une découverte des plus surprenantes : deux requins dormeurs du Pacifique nageant paisiblement dans un des nombreux cratères du volcan sous-marin Kavachi, dans les Îles Salomon.

Vivant généralement dans les eaux profondes du côté du Japon, du Mexique ou encore de l’Antarctique, la présence de requins dormeurs du Pacifique à proximité du volcan sous-marin le plus actif de la région reste une véritable énigme : la question qui se pose alors est celle de savoir comment une espèce animale pareille a-t-elle bien pu survivre à des températures aussi élevées et à une acidité aussi importante.

5. La crevette Rimicaris Hybisae

Trouvée pour la toute première fois dans l’un des cratères d’un volcan sous-marin du côté de la mer des Caraïbes à quelque 5000 mètres de profondeur, la crevette Rimicaris Hybisae se veut particulièrement singulière : en effet, au-delà de sa petite taille et de sa couleur très pâle presque translucide, elle n’est pas dotée d’yeux, mais bien de petits capteurs de lumière que l’on retrouve notamment sur son dos et encore plus surprenant, elle vit dans un environnement marin dont les températures avoisinent les 450 degrés.

Découverte en 2012, nous n’en savons malheureusement pas davantage sur cette nouvelle espèce de crevettes.

4. Le ver polychète

Ania Jazdzewska, Treknature

Si le ver polychète semble tout droit sorti d’un film de science-fiction avec sa mâchoire effrayante et ses couleurs irisées, il n’en reste pas moins étonnant et inoffensif, se nourrissant ainsi principalement d’infimes particules .

En 2012, des chercheurs qui étudiaient la zone volcanique sous-marine de l’île de Kermadec, au nord de la Nouvelle-Zélande ont découvert à quelques 1200 mètres de profondeur de nombreux vers polychètes vivants dans cette zone qui de prime abord apparait hostile à toute forme de vie animale.

3. Le crabe yéti

Biowab

Si son nom peut faire froid dans le dos, le crabe yéti n’en est pas moins féroce : capable de vivre dans des eaux profondes à pas moins de 2500 mètres de profondeur dont les températures atteignent facilement les 400 degrés, il est connu pour tout dévorer sur son passage, notamment les vers et les crevettes qui se trouvent dans ces zones volcaniques sous-marines.

Plus effrayant encore, lorsqu’il est affamé, celui-ci se transforme en véritable cannibale sanguinaire, mangeant ainsi d’autres crabes de la même espèce que lui.

De toute évidence, l’environnement particulièrement hostile des volcans sous-marins ne l’effraie pas comme a pu le constater le Docteur Jon Copley de l’Université de Southampton, l’un des chefs du projet chargé d’explorer la zone volcanique de l’océan Indien au moyen du robot allemand Kiel 6000 qui déclare alors : “Il y avait deux types de crabes yéti: une espèce que l’on connaît actuellement dans le Pacifique, et une autre de même type mais avec de longs bras poilus”.

2. La méduse Coronatae

Rob Stewart.

Surnommée “méduse de la Couronne” par les scientifiques, les coronatae ont la particularité de littéralement s’illuminer lorsqu’elles sont touchées.

Découvertes pour la première fois en 1892, il aura fallu attendre plus d’un siècle pour que des chercheurs en trouvent dans la zone volcanique de l’île de Kermadec dans l’océan pacifique.

1. La patelle

Amazonaws

La patelle, aussi connue sous le nom de “bernicle” est un type de mollusque à coquille que l’on trouve principalement vigoureusement accroché aux roches.

Largement trouvées et consommées en Bretagne ou dans le sud de la France, si cela parait invraisemblable, il semblerait qu’on puisse également les croiser dans les zones volcaniques sous-marines.

A ce propos, l’océanologue Bill Chadwick et son équipe de scientifiques de l’Université de l’Oregon ont trouvé en 2009 des patelles juste à proximité d’un volcan actif non loin des Philippines, sur l’île de Guam : “Ils sont spécialement adaptés à leur environnement et prospèrent dans des conditions chimiques difficiles qui seraient toxiques pour la vie marine normale. La vie ici est réellement nourrie par le volcan en éruption.”, déclare-t-il.

 


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