StormWlf/Flickr

La foudre est attribuée à certains des plus grands noms de la mythologie : Zeus chez les Grecques ou encore Thor, chez les Nordiques, ces incroyables maîtres des éléments présidant à tous les phénomènes atmosphériques, aussi bien les vents mauvais que ceux qui apportent la pluie bienfaitrice.

Bien qu’il ne s’agisse que de personnages légendaires, les pouvoirs et les dangers de la foudre n’en restent pas moins véritables. Sachant seulement que ce phénomène naturel consiste en une énorme décharge électrique produite entre un nuage et la terre ou entre deux nuages suffirait à en tétaniser plus d’un.

Et cela ne s’arrête pas là, car cette activité électrique d’apparence aussi dantesque qu’hallucinante à la fois peut en réalité prendre différentes formes…

5. Foudres en boule ou foudres globulaires

 

Ce phénomène mystérieux capable de percer une fenêtre survient généralement près du sol pendant les orages.

Sous la forme d’une sphère flottante dont la couleur peut aller du bleu à l’orange jusqu’au jaune, il a tendance à se déplacer pour disparaître soudainement au bout de quelques secondes, et ce de manière silencieuse ou explosive. Il est également parfois accompagné d’un sifflement et d’une odeur âcre bien distincte.

La foudre en boule nous captive depuis déjà plusieurs siècles, mais ce n’est qu’en 2012 que cette forme a été filmée pour la première fois sur une caméra et depuis lors, de nombreuses théories ont été avancées sur sa cause véritable. La dernière en date a été publiée dans un article paru dans la revue Optik et qui stipule que la coque sphérique serait remplie d’air très comprimé faisant tourner la lumière blanche dans toutes les directions comme une boule tournoyante dans le ciel.

Ce type de foudre aurait causé des dégâts en brûlant, mais reste généralement inoffensive.

4. Sprites

 

Un autre type d’éclair tout aussi mystique est celui des Sprites rouges dansants au-dessus des orages avec un large sommet en forme de cloche et des rayons de lumière qui coulent vers le bas sous la forme de tentacules, le tout rappelant ainsi l’image d’une méduse.

Des spectacles lumineux ébouriffants au sommet des nuages ​​d’orage ont été rapportés par les pilotes depuis des décennies. Les scientifiques avaient d’abord capturé des témoignages de lutins et d’elfes dansant au-dessus des orages à la fin des années 80 et au début des années 90.

Mais au début, « aucun pilote n’a voulu reconnaître leur présence jusque-là, car ils pensaient que cela mettait en doute leur état mental », a confié à LiveScience le chercheur Hans. Stenbaek-Nielsen de l’Université d’Alaska à Fairbanks. « Si vous clignez des yeux, vous ne les voyez plus… ils ne durent que 10 millisecondes ».

À présent, avec une paire d’avions à réaction, les scientifiques ont enregistré des images 3D à haute vitesse des Sprites.

3. Elves

Frankie Lucena/Flickr

Voici un autre type pas si différent de celui des Sprites. D’abord, les deux noms SPRITE et ELVE sont des acronymes créatifs signés Walt Lyons, Sprite pour : « Perturbations stratosphériques/mésosphériques résultant de l’électrification d’intenses orages » ; et Elve pour : « Émission de lumière et perturbations de très basse fréquence dues à des sources d’impulsions électromagnétiques ».

Ensuite, comme les Sprites, les Elves sont ultra-rapides et ultra-lumineux. Ce qui leur permet d’être visibles au-dessus des nuages ​​même en plein jour si l’on regarde au bon moment. Ils naissent près du bord de l’espace, au-dessus des nuages, à une altitude d’environ 80 km. Et loin d’être petits, ces anneaux peuvent mesurer jusqu’à 300 km de large.

Mais tandis que les Sprites ressemblent à des méduses, les Elves sont des halos en forme d’anneau.

2. Éclairs sombres ou foudre noire

 

Comme son nom l’indique, cette forme étrange de foudre ne produit pas beaucoup de lumière visible.

Alors que la foudre régulière est composée d’électrons relativement lents qui transportent des courants électriques à travers les nuages ​​ou vers le sol, la foudre sombre est composée d’électrons de haute énergie qui se heurtent aux particules d’air pour produire des rayons gamma dangereux.

Selon la NASA, ces éclairs de rayons gamma terrestres, ou TGF, font partie des plus hautes énergies produites naturellement sur notre Terre. Ils sont si puissants qu’ils peuvent aveugler les capteurs satellites à des centaines de kilomètres.

Ainsi, lorsque les avions volent au milieu d’un orage, des éclairs sombres au milieu des nuages pourraient frapper les passagers. Mais les TGF sont incroyablement rares et les scientifiques pensent généralement que le risque de radiation qu’ils représentent est minime. Ils ne constituent donc pas une raison suffisante pour empêcher un vol d’avion.

1. Foudre positive

 

Les éclairs que l’on voit le plus souvent sont ceux de la foudre négative. La foudre positive ne représente quant à elle que 5 à 10 % des éclairs qui se produisent.

Cette foudre positive provient des particules chargées positivement rassemblées au-dessus d’un nuage et qui finissent généralement par se connecter aux particules chargées négativement au bas. Mais lorsque ceux-ci s’écartent, comme à la fin d’un orage ou par vent fort, un éclair positif peut toucher le sol.

Et ce sont ces éclairs dont il nous faut nous méfier, car non seulement ils ont tendance à venir après le passage de la tempête, mais aussi parce qu’ils produisent beaucoup plus d’énergie : Alors que la foudre négative produit 300 millions de volts et 30 000 ampères, la foudre positive peut produire près d’un milliard de volts et 300 000 ampères.

C’est donc plus rare, mais plus dangereux. Encore une raison de plus pour faire attention pendant un orage. Et si vous pensez que la tempête est passée, attendez encore un peu plus longtemps pour vous en assurer.


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