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La physique est souvent décrite comme étant l’une des sciences les plus complexes, et dans un sens, ce n’est pas faux. Le problème ne réside pas dans les nombreuses théories à prouver ni dans le développement de méthodologies d’étude modernes.

Là où ça devient réellement compliqué, c’est lorsqu’un nouveau paradoxe est observé et que nul n’arrive à lui trouver une explication logique, celle qui correspondrait aux acquis dans le domaine.

5. Le Soleil peut produire des choses plus chaudes que lui-même

WikiImages, Pixabay

Parmi les premières lois enseignées en cours de physique se trouve celle qui traite de la thermodynamique. Elle est si simple qu’elle paraît être une évidence qui ne demande pas à être prouvée par une expérimentation scientifique.

Elle stipule que l’énergie passe des éléments qui en possèdent le plus à ceux qui en possèdent le moins, comme un voyage énergétique. Cela est vrai et applicable à plusieurs domaines, et pourtant, le Soleil semble ignorer cette règle…

Il s’agit du problème de l’échauffement coronal du Soleil qui remet en cause toute la loi de la thermodynamique, très simplement : la surface de notre étoile connaît des températures allant à 5500 °C, très normal, jusque-là. Le problème commence lorsque cette température, ou cette énergie thermique plus justement, passe de la surface à la couronne du Soleil qui sera alors chauffée à 1 000 000 °C, ce qui est très différent de la « petite » température précédemment annoncée.

Ce phénomène n’a aucune raison (connue) de se produire et il défit la plupart des lois fondatrices de la physique. Ce cas, reporté en 1939, est le seul connu dans l’Univers où l’objet chauffé est plus chaud (de 200 fois !) que la source même de la chaleur.

4. En regardant de plus près, la gravité ne veut plus rien dire

NASA.

Il est important pour les scientifiques de pouvoir classer les forces de la nature afin de mieux les comprendre, mais surtout, comprendre les interactions qui les caractérisent. S’il y a bien une force qui vient s’immiscer dans pratiquement toutes les interactions possibles existantes sur Terre, cela serait la gravité.

Mais la classer « force la plus forte » ? Peut-être pas. Nous connaissons tous ce petit jeu amusant qui consiste à frotter un objet (type : ballon ou règle d’école) contre un habit en laine ou même notre propre cuir chevelu. En approchant cet objet de petits coupons de papiers, la magie semble opérer : la charge électromagnétique semble les faire flotter et ils défient de ce fait le champ gravitationnel terrestre.

Toutefois, cette même gravité arrive à garder des objets très intéressants autour de la Terre (des satellites, par exemple), et ce paradoxe est à l’origine du problème de la hiérarchie de masse du boson de Higgs. Cette force semble évidente à observer et pourtant, elle est 10^32 fois plus faible que la deuxième force la plus faible dans la nature !

3. Les satellites prennent de la vitesse sans raison

NASA.

Là encore, l’Univers nous offre un cas digne des histoires les plus complexes impliquant le paranormal. Pendant qu’un scientifique croit par définition au rationnel et aux preuves tangibles, ce cas n’a rien de logique et donne des migraines aux spécialistes.

La loi de la conservation d’énergie est le point de départ de nombreuses autres lois et faits scientifiques en accord avec les réflexions des chercheurs. C’est simple : l’énergie ne peut être ni créée ni détruite, elle est juste transférée. De ce fait, l’énergie au départ d’une réaction est la même retrouvée à sa fin, et pourtant, c’est là qu’intervient l’anomalie du survol.

Des sondes spatiales phares telles que les Pioneer 10 et 11 ont défié plusieurs prévisions des modèles scientifiques : à certaines distances, ces objets augmentent leur vitesse sans aucune raison apparente, comme c’était le cas en 1980. Aujourd’hui, aucune théorie n’est développée.

2. La loi (suggestion) de la conservation d’énergie

Victor de Schwanberg/Science Photo Library

Lorsque vous cassez un objet hautement fragile, il est rarement possible de retrouver toutes les petites pièces qui arriveraient à lui redonner son éclat. Si la raison derrière une telle perte n’est pas à être source d’interrogations intenses, il existe un problème plus grand et plus ambigu, mais surtout, plus inaccessible.

L’Univers est encore une infinité inconnue et est loin d’être profondément exploré. Lorsqu’un astéroïde est perdu dans un trou noir, aucun moyen moderne n’est capable d’observer sa trajectoire ni sa destination. Les astronomes savent que l’énergie « absorbée » n’est pas perdue, car la masse du trou noir augmente à chaque astéroïde piégé. Mais lorsque le géant noir et mystérieux s’évapore, aucune trace n’est laissée derrière, ce qui est totalement contraire à toute logique.

En suivant le bon sens du raisonnement scientifique, la « disparition » des trous noirs devraient émettre des radiations et pourtant, ce phénomène n’est détecté qu’à travers de l’énergie thermique hasardeuse, selon le fameux Stephen Hawking.

1.    Ces particules qui savent que nous les observons

Physics World.

Combien de fois avez-vous pensé qu’assister au match de votre équipe préférée pourrait lui apporter assez de malchance pour qu’elle perde ? aussi étonnant que cela puisse paraître, ceci est entièrement justifié.

L’effet Zénon est un paradoxe réel qui donne du fil à retordre aux spécialistes. Il tire son origine d’une séance d’étude de l’uranium instable au Texas. Une séance qui a duré un jour, sans qu’aucune observation concrète ne puisse être faite.

Les scientifiques détiennent des preuves de l’instabilité de l’uranium et de sa désintégration radioactive, alors le fond du problème n’est pas là. Pour pousser les limites de l’interrogation, les experts se sont abstenus d’observer l’uranium pendant un moment défini, et tout s’est passé comme prévu : l’uranium a agi comme à son habitude dans la boite de petri.

Pour s’assurer que toute l’équipe n’était pas devenue paranoïaque, les chercheurs ont demandé à d’autres laboratoires de confirmer leur constat. La bonne nouvelle est qu’ils avaient entièrement raison, la mauvaise : ils n’avaient pas la moindre idée de l’origine d’une telle anomalie. Le paradoxe qui défie la loi de l’entropie n’est toujours pas résolu.


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