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Si des domaines tels que la technologie, les sciences ou la nature sont en perpétuelle évolution et les connaissances toujours plus accessibles, nous aurions tort de penser que rien ne nous échappe.

C’est d’ailleurs le cas de ces 5 phénomènes qui, par mesure de sécurité ou pour éviter que ne s’élève un vent de panique mondial, ont été précieusement gardés secrets…

5. Les ovules humains développés en laboratoire

Karl-Ludwig Poggemann, Flickr

En février 2018, une équipe de scientifiques anglais ont réussi pour la toute première fois à développer des ovules humains jusqu’à maturation au sein d’un laboratoire.

Si une femme sur trois connaît des problèmes d’infertilité aujourd’hui, ce chiffre est peut-être amené à disparaître grâce à cette percée scientifique : prélevés à un stade précoce, les ovules sont alors cultivés tout au long de leur processus de développement et prêts à être fécondés.

Évidemment, cette fraîche avancée est encore loin d’être au point, avec aujourd’hui seulement 10 % de réussite, mais elle constitue néanmoins un espoir non négligeable pour le futur et pour les femmes atteintes de cancer notamment, dont certaines sont déjà sur la liste d’attente.

« Être capable de développer pleinement des œufs humains dans un laboratoire pourrait élargir l’efficacité des traitements de fertilité disponibles. Nous travaillons maintenant à optimiser les conditions qui favorisent le développement des œufs et à étudier leur bonne santé » déclare fièrement la Professeure en biologie de reproduction humaine Evelyn Telfer qui a codirigé cette expérience incroyable.

4. Du plancton marin dans l’Espace

FotoshopTofs, Pixabay

En 2014, le cosmonaute russe Anton Shkaplerov affirme avoir trouvé des bactéries de type plancton marin vivant sur la surface extérieure de la Station Spatiale internationale (ISS) à son retour de l’Espace.

« C’est lors d’une expérience de prélèvement d’échantillons sur les projecteurs et la surface de l’ISS que l’on a découvert ces résultats uniques : des traces de plancton marin » affirme le chef de la mission de l’ISS Vladimir Soloviev.

En outre, Mr Soloviev ajoute que ce type de planctons des océans n’avaient que très peu de chances d’être présents sur la base de lancement.

Cependant, le porte-parole de la NASA Dan Huot reste perplexe face à cette déclaration russe, insistant sur le fait qu’aucun rapport officiel ne leur avait été communiqué quant à la présence de plancton marin sur l’ISS.

Mais il faut savoir que certaines bactéries sont capables de vivre dans des conditions extrêmement rudes, et la possibilité que ce plancton marin ait pu être propulsé durant le lancement de l’ISS est tout à fait probable.

Quoi qu’il en soit, le mystère autour de ce plancton marin reste entier.

3. L’intelligence artificielle qui dépasse l’intelligence humaine

Prachatai, Flickr

Si le concept d’intelligence artificielle n’est pas nouveau pour nous, certains domaines étaient réservés au mode de réflexion humain, du moins jusqu’à la fin de l’année 2016.

Ainsi, en ce qui concerne les jeux, des parties de Go ou de Poker qui nécessitent au moins de l’intuition ou la maîtrise du bluff (capacité à tromper les autres joueurs), se voient aujourd’hui complètement maîtrisées par des machines.

C’est le cas de la version intelligente du jeu chinois Go appelée AlphaGo Zéro, parue en 2017 : en plus de battre les meilleurs adversaires qui puissent exister sur Terre en un temps record et sa version antérieure AlphaGo, cette intelligence artificielle est dotée de la capacité à apprendre les règles du jeu seule, sans aucune aide humaine.

Plus étonnant encore, elle joue contre elle-même pour sans cesse s’améliorer et ainsi corriger ses (légères) lacunes en la matière : à chaque nouvelle partie qu’AlphaGo Zéro joue, elle s’affiche toujours plus forte et toujours plus intelligente.

« Cette technique est plus puissante que les précédentes versions d’AlphaGo, car elle n’est plus contrainte par les limites de la connaissance humaine et est en mesure de créer des connaissances » déclare l’équipe de développeurs du logiciel.

2. Les microbes de plus en plus résistants aux antibiotiques

PublicDomainPictures , Pixabay

Bien que l’information soit sans cesse relayée dans nos médias depuis plus d’une dizaine d’années (spots publicitaires à la télévision, sur Internet ou encore à la radio…), elle semble ne pas avoir eu l’effet escompté : l’abus d’antibiotiques de ces dernières années est extrêmement dangereux pour la santé publique.

Lorsqu’ils sont utilisés à mauvais escient (trop souvent ou au contraire durant un laps de temps trop court), les antibiotiques deviennent non seulement inefficaces, mais permettent en plus aux microbes de devenir extrêmement résistants.

Pour preuve, plus de 25 000 personnes ont perdu la vie en 2010 suite à des infections bactériennes qui ont résisté aux plus puissants antibiotiques qui puissent exister à ce jour, rien qu’en Europe.

Plus grave encore, il faut savoir que la résistance peut facilement se transmettre d’une espèce de bactéries à une autre : si aucune mesure sérieuse n’est prise rapidement, il suffira de quelques années pour qu’une simple grippe puisse atteindre même les mieux portants d’entre nous, les conduisant à une fin certaine.

Le compte à rebours ayant déjà débuté, ce n’est pas un hasard si le taux des maladies telles que l’asthme, les allergies et les maladies auto-immunes ont augmenté en même temps que celui de la résistance des microbes.

1. Les singes peuvent lire dans les pensées

Satvik shahapur, Pexels

En neuropsychologie, la « théorie de l’esprit » est cette capacité que les êtres humains ont à anticiper les intentions de nos pairs : un seul regard suffit pour que l’on comprenne les émotions ou les pensées de l’autre, que l’on détermine si la personne est triste, joyeuse ou encore énervée, sans même qu’elle n’ait besoin de l’exprimer à voix haute.

Si ce concept est propre à l’espèce humaine, il semble que la théorie de l’esprit n’est pas inconnue de certains animaux : d’après une étude écossaise datant d’octobre 2016 menée par une équipe de chercheurs en neuroscience et en psychologie de l’Université de St Andrews, les singes ont le pouvoir d’anticiper les comportements et les réactions des autres singes, et parfois même des êtres humains.

Pour cette étude, le Docteur en anthropologie évolutionniste Christopher Krupenye et son équipe de scientifiques ont montré à près de quarante singes (orangs-outans, gorilles et bonobos) plusieurs courts-métrages.

Tous ces courts-métrages faisaient référence à des situations qui demandent un vrai travail de réflexion, et contre toute attente, le public n’avait absolument aucun mal à comprendre les intentions des acteurs et les subtilités du contexte : dans l’un des films, on peut voir un singe ranger un objet devant un être humain (point A) et lui changer de place une fois que la personne est partie (point B).

En observant les singes, les chercheurs écossais se sont rendu compte que s’ils se concentraient bien sur le point B lorsque l’être humain était absent, ils se mettaient instantanément à fixer le point A une fois que l’acteur retournait dans la pièce.

En d’autres termes, cela implique forcément que les singes ont compris que l’acteur cherchait l’objet caché, mais surtout que leur intelligence leur a permis de réaliser que l’acteur ne pouvait en aucun cas savoir que l’objet avait été déplacé.


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