Qui a déjà vu à quoi ressemblait l’oreille d’un oiseau ? Ses orifices auriculaires sont presque tous recouvert de plumes qui ne permettent pas de déceler leur présence.
Pourtant, comme la majorité des êtres vivants, les oiseaux comme les corbeaux disposent de petites oreilles discrètement disposées de part d’autre de leur tête. Et leur forme est aussi originale que pratique.
L’oreille, un organe important
On sait tous à quoi ressemble approximativement les oreilles de la plupart des mammifères, chaque forme étant particulière. Elle est normalement constituée de trois parties, avec une partie interne, moyenne et externe qui est la plus visible et qui la caractérise.
Les oreilles des volatiles fonctionnent de la même façon que l’oreille humaine, leurs permettant de percevoir les sons et de mieux se repérer dans l’espace dans lequel ils se trouvent.
Selon une étude publiée en 1968 dans la revue Acta Oto-Laryngologica, l’oreille de l’oiseau est particulière, car outre le fait de ne pas avoir de cartilage externe, elle peut percevoir les vibrations au niveau de la partie moyenne et interne d’une façon différente, ce qui lui permet d’identifier si le son vient d’en haut ou d’en bas, comme l’explique une étude publiée en 2014 dans la revue PLOS ONE.
Une oreille performante
Si on arrive à avoir un corbeau entre les mains, et qu’on cherche en dessous de ses plumes sur les côtés de la tête, on pourra distinguer un contours assez particulier, une oreille en forme de fente rectangulaire.
Mais en réalité cette forme n’a rien de bien extraordinaire, elle est même parfaitement normale chez les volatiles. Il est possible de constater la présence de ces fentes chez les oiseaux qui n’ont pas ou peu de plumes sur la tête, comme les vautours ou encore les condors.
Les corbeaux, tout comme les autres oiseaux, sont caractérisés par une ouïe particulièrement développée. Leur permettant de cibler avec exactitude l’origine du son qui arrive à leurs oreilles. Le mécanisme exact qui rend ce sens si aigu n’a été découvert que dernièrement, et il s’est avéré que ce n’est pas uniquement l’oreille qui contribue à l’assimilation des sons, mais toute la tête du volatile.