Les spéculations autour de la pandémie déclenchée par le COVID-19 ne cessent de se propager. Pris de paranoïa, les gens ont commencé à imaginer des scénarios plus improbables les uns que les autres pour trouver une explication à cette maladie qui ne fait que prendre de l’ampleur.
Parmi les théories du complot qui circulent en ce moment, celle de la 5G fait froid dans le dos : il paraîtrait que cette dernière technologie de la téléphonie mobile aurait des effets néfastes sur notre santé et que toute cette histoire de virus ne serait alors qu’une couverture pour cacher cela. D’autres encore pensent que la 5G en serait carrément la cause.
La Chine étant l’une des premières à avoir lancé la 5G et aussi à avoir été touchée par le COVID-19, toutes les rumeurs se sont regroupées sur ces deux faits distincts, mais simultanés.
Il en a été déduit que les ondes produites par les tours de 5G seraient à l’origine du manque d’oxygène et donc des difficultés respiratoires, symptôme principal du COVID-19.
Cette idée est devenue virale et a tellement circulé qu’elle a pris des proportions inquiétantes. En effet, il y’a quelques jours, plusieurs attaques ont eu lieu à Birmingham, en Angleterre.
Le problème autour de la 5G a été soulevé par la Russie l’an dernier. Le rapport qui a été fait sur le sujet a refait surface, malgré les démentis qu’ont fait plusieurs journaux de renommée, tel que le New York Times. Les internautes, notamment les utilisateurs de Facebook, se sont enflammés, littéralement.
Au moins trois tours ont été brûlées, coupant ainsi le réseau 2G, 3G et 4G aux citoyens par la même occasion. Le porte-parole d’EE constate avec désolation les dégâts occasionnés et promet de rétablir la situation dans les plus brefs délais.
Concrètement, ces hypothèses sans fondement nuisent à l’ordre public, puisqu’il a été prouvé que les ondes émises par les appareils sous 5G ne sont pas dangereuses pour la santé. Elles sont même, selon les rapports, bien au-dessous du seuil défini par les standards internationaux.
Toutes ces spéculations ont été réfutées par les autorités qui affirment qu’il n’existe aucun lien entre les deux événements. La priorité reste alors de focaliser notre énergie pour combattre ce virus qui, lui, existe bien.
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