Alors que le débat sur les zoos fait rage, une scène digne d’un Chicken Run version primate a été filmée dans un parc en Chine, relançant ainsi les inévitables questionnements d’ordre éthique qui se posent sur le maintien en captivité d’animaux sauvages à des fins de divertissement…

Le 20 août, des touristes ont eu le souffle coupé face au spectacle d’un singe en train de briser le verre de sa cage à l’aide d’une pierre qu’il avait préalablement aiguisée.

L’animal en question est un singe capucin à face blanche demeurant dans le Zoo de Zhengzhou, dans la province chinoise du Henan.

Selon le Zoo, ni le public ni le singe n’ont été blessés au cours de l’action.

« Le singe a pris peur et s’est enfui, mais il est revenu pour jeter un autre coup d’œil et l’a même touché », a rapporté M. Wang, un des témoins de la scène, aux médias locaux.

Le personnel du Zoo a déclaré aux journalistes que l’animal était particulièrement doué pour utiliser des outils, comme les pierres dont il se sert souvent pour casser des noix contrairement à ses autres congénères qui se contentent de les mordiller.

Les singes capucins sont en effet réputés pour être des utilisateurs avisés d’outils et emploient des roches pour les aider à accomplir diverses tâches depuis des milliers d’années. Ils utilisent des outils pour creuser, casser des noix et traiter des fruits et des graines. Et ils les utiliseraient même lors de leur reproduction.

De ce fait, la motivation de l’animal n’est pas claire. Frappait-il la vitre par ennui ? Par curiosité ? Ou tentait-il réellement de s’échapper ?

Le singe pourrait très bien s’angoisser du fait de sa vie en captivité et un certain nombre de commentateurs ont souligné le fait qu’il est cruel de garder enfermés des animaux sauvages doués d’une grande intelligence, tels que les primates.

De nombreux opposants des Zoos soutiennent que ces derniers sont obsolètes et inutiles, tandis que leurs partisans affirment que les Zoos sont bénéfiques pour la conservation et l’éducation de la faune.

Mais seulement une minorité de « bons Zoos » aident au financement de la conservation, dont seule une petite partie des recettes totales de ces Zoos est reversée à la cause.

Pendant ce temps, de nombreuses espèces hébergées dans des Zoos subissent souvent beaucoup de stress en raison de leur environnement non naturel et entouré de murs, ce qui ne répond absolument pas aux normes de bien-être animal. D’où la nécessité de fournir à ces animaux des conditions de vie appropriées et un enrichissement stimulant.


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