Quentin Lagache/Unsplash

Depuis longtemps, nous vivons sur la planète Terre au même titre que les animaux, notre cohabitation avec ces derniers a longtemps attisé notre curiosité à leur égard. Aujourd’hui, l’Homme en arrive à partager leur vision des choses. 

À présent, cela est désormais possible grâce à un nouveau logiciel. Vous allez enfin découvrir à quoi pourraient ressembler des champs de fleurs traversés par une abeille.

Les animaux appartiennent à une espèce différente de la nôtre, il est donc certain que leur perception des choses le soit tout autant.

En vue de découvrir comment ceux-ci perçoivent les informations visuelles et les motifs des couleurs, les chercheurs des universités de Queensland et d’Exter ont développé une analyse quantitative des modèles de couleurs (QCPA).

Nous serons ainsi capables de percevoir l’environnement à la manière des animaux et possiblement, comprendre leur comportement.

Afin d’éclaircir le principe de cette méthode, l’auteur de l’étude Jolyon Troscianko explique que les informations des images numériques invisibles à l’animal sont d’abord supprimées ; Seules persistent les couleurs et les détails accessibles à une distance de visualisation donnée. 

L’image est ensuite divisée en un petit nombre de couleurs distinctes et des modèles mathématiques sont appliqués afin d’en quantifier la disposition, la complexité et l’intensité. 

Ces différentes étapes illustrent les limites de la vision animale. Celle-ci pouvant même inclure le domaine de l’ultraviolet. 

Dans un appareil photo numérique, en allant d’une longueur d’onde et une quantité de lumière donnée, une réponse est créée dans un pixel par un réseau de capteurs. 

Le co-auteur de l’étude Cedric van den Berg déclare que la QCPA calibre justement la photographie numérique et la modélisation visuelle pour constituer la vision d’un animal. 

Celui-ci explique une notion d’étalonnage : en prévoyant l’interaction entre des récepteurs RVB de la caméra et la lumière, il est possible de reconstituer au pixel près la quantité de lumière ainsi que ses longueurs d’onde au moment de la prise de vue.

De la même façon, le logiciel modélise le comportement de la lumière le système visuel d’un animal 

Sur la revue Methods in Ecology and Evolution, la conception et la fonction des motifs dans la nature sont décrites par la technologie « niveau quantitatif et qualitatif sans précédent ». 

Celle-ci vise à éclaircir comment ces motifs de couleurs des animaux et des plantes apparaissent sur leur fond naturel, et éventuellement la manière dont un animal pourrait percevoir la relation entre les deux.

Bien qu’elles soient cruciales pour les animaux et leur environnement, les méthodes actuelles sont limitées car l’analyse simultanée de la couleur et les motifs est très rare.

À titre d’exemple, Troscianko cite la ‘’fusion différentielle’’: l’animal fait correspondre certaines couleurs en arrière-plan, et lorsque des sections de couleur assortie se trouvent sur le bord de l’animal, elles interfèrent avec son contour. Ceci constitue l’une des principales caractéristiques employées pour l’identification des animaux. 

Avec une variété de méthodes d’imagerie numérique ainsi que des caméras dotées de programmes sophistiqués, on peut exploiter ce système quasiment dans tous les habitats.

La plateforme en ligne est simple et gratuite et peut être utilisées par les citoyens à d’autre fins. En effet, en vue d’améliorer les stratégies de gestion des terres, elle permettrait l’identification du fonctionnement du camouflage d’un animal.  


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