Davids Kokainis.Unsplash

Nous aspirons tous à filer le parfait amour avec un être exceptionnel, qui nous comprenne et pour qui notre bien-être passe toujours en première position. C’est probablement la définition du bonheur pour beaucoup de personnes en quête de romantisme et d’enivrement. Certains pensent que cela dépend de la personnalité de leur partenaire, et bien ce n’est pas le cas, d’après une nouvelle étude.

En effet, une intelligence artificielle a servi à analyser par apprentissage automatique les renseignements de plus de 11 000 couples, et les résultats sont tout à fait étonnants.

Les chercheurs ont établi que l’évaluation de la qualité d’une relation ne devait pas être axée sur les caractéristiques individuelles, mais plutôt sur le type de liens que l’on réussit à créer avec sa moitié.

Dans ce sens, l’auteur principale de la recherche et psychologue Samantha Joel, de l’Université Western Ontario, au Canada, a expliqué que les données spécifiques à la relation étaient bien plus prédictives que les différences individuelles, qui ne sont bien moins importantes.

Par ailleurs, l’étude a démontré que des informations telles que le sentiment de satisfaction ou d’anxiété, le succès ou l’échec du mariage des parents ne sont guère déterminantes dans ce genre de situation. Après quelques décennies d’existence, la science des relations est toujours face à un obstacle de taille ; la collecte d’informations est aussi coûteuse en temps qu’en argent.

Hagerty Ryan, USFWS

Heureusement, l’IA vient au secours des chercheurs avec un dispositif nommé Random Forest, pour tester les mesures autodéclarées rassemblées auprès d’une dizaine de milliers de couples dans 43 ensembles de données distincts.

D’après les experts, les variables propres à la relation en prédisaient la qualité, à environ 45 %. On parle notamment, de l’engagement ressenti de l’autre, de l’appréciation inspirée, de la satisfaction intime, ou des conflits.

Par contre, les éléments particuliers comme l’âge, le sexe, le sentiment d’angoisse, d’irritabilité, de dépression, ou d’attachement insécure, n’expliquaient que 21 % de la variance de la qualité de la relation.

Bien que ces aspects de la personnalité soient des facteurs de risque relationnels, ils peuvent être rapidement anéantis devant une relation construite sur la perception de l’engagement de son partenaire, l’appréciation, la satisfaction intime et l’harmonie.

Cette étude n’a peut-être pas la prétention de donner toutes les réponses, mais elle a, au moins, le mérite de nous apprendre une chose primordiale sur notre vie de couple ; peu importe avec qui on est, ce qui compte vraiment c’est ce que nous partageons ensemble, loin des particularités singulières, qui restent d’un intérêt dérisoire.


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