Felipe Pedreros, IceCube, NSF.

L’Antarctique est un continent qui ne cessera jamais de nous surprendre avec l’apparition de nombreux phénomènes aussi mystérieux les uns que les autres.

Le dernier en date remonte à quelques mois lorsque des signaux de neutrinos de haute énergie ont été détectés par les physiciens.

C’est en découvrant la provenance de ces signaux que les chercheurs ont décidé d’en savoir plus sur la source de ces éléments.

Pour expliquer l’origine étrange de ces particules, une grande équipe de scientifiques de plusieurs nationalités différentes a parcouru des données obtenues suite à l’expérience IceCube de chasse aux neutrinos.

Ils ont alors été dans l’obligation de reconnaître que les interprétations faites jusque là n’avaient aucune théorie plausible. C’est donc cela qui a ouvert la voie à toutes les spéculations et qui a amené les chercheurs à les qualifier de « particules fantômes ». 

À l’opposé des électrons et comme leur nom l’indique, les neutrinos sont des particules neutres. C’est cette caractéristique qui leur confère leur autonomie dans l’espace.

Après s’être brisés dans une molécule d’eau gelée du continent austral, les rares flashs d’un neutrino qui peuvent être identifiés par l’observatoire IceCube le sont grâce à des chaînes d’équipements ultrasensibles à la lumière. Ces derniers sont ensevelis sous la glace de l’Antarctique. 

L’IceCube Lab / NSF

IceCube enregistre plusieurs centaines de flashs chaque jour depuis plus de 7 ans, constituant ainsi une très large base de données sur les neutrinos tout droit venus du soleil.

Ce n’est pas tout, il existe également une antenne transitoire à impulsions (ANITA) installée par la NASA à une hauteur de 40 kilomètres au-dessus du continent blanc. 

ANITA sert notamment à capturer les notes des neutrinos. Elle est parvenue, entre autres, à repérer un certain nombre d’éclairs révélant des particules énergétiques. Le plus curieux est que la provenance de deux de ces signaux n’est pas l’espace, mais la planète elle-même. 

Alex Pizzuto, astrophysicien de l’université du Wisconsin-Madison aux États-Unis, affirme que leur capacité à traverser un matériau sans rien heurter attribue aux neutrinos un caractère « fantomatique ».  

Le professeur ajoute que l’explication astrophysique standard à un tel phénomène est à l’heure qu’il est totalement exclue. Toujours selon Alex Pizzuto, la recherche sur les neutrinos n’en est qu’à ces balbutiements.

Ces particules continuent à intriguer les scientifiques en renfermant des secrets pouvant ouvrir la voie à une nouvelle physique.


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