EPA

N’en déplaise aux plus sceptiques, le réchauffement climatique est bel et bien là avec des répercussions dramatiques sur la Terre et ses habitants. Des évènements météorologiques extrêmes sont observés depuis maintenant quelques dizaines d’années. Les températures enregistrées le 20 juin dernier en Sibérie en sont le parfait exemple.

Un record de température a été atteint en Arctique dans une ville située dans la république de Sakha à près de 4700 km de Moscou en Russie. À Verkhoïansk, petite localité de 1300 habitants, le mercure est en effet monté à 38 °C c’est du jamais vu selon Jeff Berardelli, météorologue à CBS : « Ce qui se passe en Sibérie cette année est tout simplement remarquable ».

Graphique de la NASA : Les couleurs rouges représentent des zones plus chaudes que la moyenne pour la même période entre 2003 et 2018.

À cette période de l’année, la moyenne de température dans la ville de Verkhoïansk se situe aux alentours de 20 °C. Cela représente un écart de 18 °C avec celle consignée samedi 20 juin. Cet épisode climatique est une véritable source d’inquiétude pour les scientifiques d’autant plus que la Sibérie fait partie des régions les plus froides de la planète.

Cette chaleur inhabituelle fait craindre des conséquences désastreuses sur l’écosystème et les populations. De terribles feux de forêt ont d’ailleurs été déclenchés par ces températures anormalement élevées. Des millions d’hectares de terre ont été dévastés avec plus de 275 000 hectares de forêt ravagés par les flammes pour la seule région de Sakha.

MailOnline

Le climatologue à l’Université du Michigan a déclaré : « L’Arctique se réchauffe beaucoup plus rapidement que nous ne le pensions en réponse à l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère, et ce réchauffement entraîne une fusion rapide et une augmentation des incendies de forêt. » Il s’agit, selon lui, d’un « signe avant-coureur de proportions importantes. »

Notons que c’est un site web russe spécialisé dans la compilation des données météorologiques dans le pays qui a signalé cette température. Aucune source officielle n’a encore confirmé cette nouvelle, mais si ça venait à se confirmer, ce sera un record jamais enregistré auparavant dans l’Arctique. Le dernier en date s’est produit en 1915 avec un maximum de 37,7 °C relevés en Alaska.


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