Mimzy, Pixabay

Jusqu’à ce jour, la nocivité des téléphones mobiles n’a pas été confirmée malgré les nombreuses études menées par les scientifiques et tout l’intérêt que portent les médias à ce sujet. Cependant, personne ne peut dire qu’ils sont inoffensifs tant qu’on reconnaît que certains appareils émettent des radiations qui peuvent avoir un impact négatif sur la santé.

En effet, tous les smartphones émettent des ondes électromagnétiques avec des énergies différentes et c’est seulement à partir d’un certain seuil que ces énergies sont considérées comme ayant des effets néfastes sur la santé. Aujourd’hui, quatre smartphones sont incriminés pour dépasser les limites légales d’émission d’ondes et leurs noms n’ont pas été cachés au grand public.

Les smartphones qui dépassent le DAS maximum autorisé

Tous les téléphones portables sont caractérisés par un indice qui mesure le niveau des radiofréquences qu’ils émettent lorsqu’ils fonctionnent à une puissance maximale, et qui est appelé DAS (Débit d’Absorption Spécifique). Celui-ci est exprimé en Watt par Kilogrammes et ses valeurs normales en Europe doivent être inférieures à 2 W/Kg au niveau de la tête et du thorax, selon le décret du 8 octobre 2003.

Avec un DAS inférieur à 2 W/Kg, la nocivité d’un smartphone n’a pas pu être confirmée, mais au-delà de ce seuil, ils sont susceptibles de provoquer de graves problèmes de santé en allant de la perte de la vision et de l’audition jusqu’aux cancers. C’est pourquoi, l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences Radio) a signalé les modèles de smartphones dont le DAS dépasse la limite légale européenne et qui sont donc dangereux pour la santé, le 29 mai 2018.

Andri Koolme, Flickr

Il s’agit de quatre modèles de téléphones mobiles, avec en premier lieu le Neffos X1 dont le DAS est de 2,51 W/kg, puis l’Alcatel PIXI 4 de 6 pouces avec un DAS de 2,4 W/Kg. Ensuite, il y a l’Honor 8 qui a un DAS de 2,11 W/Kg et en dernier l’Echo Star Plus avec un DAS de 2,01 W/Kg. D’ailleurs, en avril 2018, l’ANFR a également reporté le modèle Hapi 30 d’Orange pour dépassement du DAS maximum autorisé mais il semblerait que tous les autres modèles de smartphones qui existent actuellement soient aux normes.

Réaction des fabricants face aux alertes de l’ANFR

Avant de rendre son communiqué public, l’ANFR a alerté les fabricants des smartphones considérés comme étant dangereux pour la santé et ceux-ci ont réagi immédiatement en procédant à des modifications et à des mises à jour dont le but est de réduire le DAS de ces appareils. Ainsi, les marques Honor, Echo et Alcatel ont apporté de nombreux correctifs qui ont été mis en ligne dans des mises à jour téléchargeables automatiquement dès que ces smartphones sont connectés à Internet.

Quant au constructeur TP-Link, celui-ci n’a pas réussi à créer de mise à jour qui puisse régler le problème du DAS à distance pour son modèle Nefoss X1. Il a donc eu recours à une procédure de rappel qui permet aux usagers d’échanger gratuitement leur mobile avant le 16 août.

Néanmoins, l’ANFR insiste pour que les usagers de ces smartphones vérifient par eux-mêmes si les mises à jour ont bien été installées, et recommande aux clients de toujours choisir les smartphones qui ont le DAS le plus bas par simple précaution.


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