Pixabay

Un des fantasmes le plus fou de l’Homme, est de trouver une trace même infime qui prouverait qu’il n’est pas seul dans l’Univers.

L’idée d’une planète habitée fascine les scientifiques depuis de nombreuses générations, et fait l’objet d’un certain nombre de recherches. Mais ils peinent à trouver la moindre preuve, et la raison serait un manque de facteurs déterminants comme la présence de Phosphore sur les autres planètes.

Le Phosphore à l’origine de l’Humanité

Comme l’explique le Dr. Jane Greaves de l’Université de Cardiff, c’est le Phosphore qui est le principal facteur qui a permis à la vie de se développer et de perdurer sur une planète comme la Terre. Il contribue à stocker l’énergie cellulaire, et fait partie de la composition de l’ADN.

Les explosions de planètes en fin de vie engendrent les Supernova, qui sont des sources importantes de Phosphore dans l’Espace. Il a été prouvé que ce phénomène peut engendrer l’apparition de la vie s’il se produit assez près d’une planète viable.

Suivant de nombreuses études, la Terre est une planète qui a eu de la chance, car avoir la bonne concentration de ce minéral est rare. Plusieurs recherches ont d’ailleurs été menées, afin de trouver ses origines sur notre planète, outre les fameuses Supernova.

NASA Jet Propulsion Laboratory

Quelle planète aurait plus de chance d’abriter une vie ?

De nouvelles études ont mis en évidence de nouveaux facteurs qui peuvent être à l’origine du développement d’une vie sur une planète. Même si la Supernova apporte le Phosphore, toutes les expositions ne sont pas parfaitement adaptées ou n’ont pas la bonne intensité.

La position de la planète est aussi une variable qui joue un rôle fondamental dans l’Histoire. Même si elle se trouve devant la bonne étoile qui se prépare à exploser, elle ne peut être forcément dans une position propice afin de profiter de ses effets. La nature de sa surface peut ne pas favoriser un développement d’une quelconque sorte de vie.

Pour mettre en évidence leur théorie, l’équipe du Dr. Greaves a observé deux restes de Supernova dans l’Espace, à savoir Cas A (Cassiopeia A) et la célèbre Crab Nebula ou la Nébuleuse du Crabe, et les résultats sont surprenants.

Le Dr. Phil Cigan explique qu’il existe une différence claire de concentration de Phosphore entre les deux cas, ce qui conforte la théorie que chaque Supernova est unique et ne peut engendrer la bonne quantité de cet élément afin de favoriser le développement d’une forme de vie comme celle se trouvant sur Terre.

 


Contenu Sponsorisé

>