Les contribuables français sont-ils les plus imposés d’Europe comme on le laisserait entendre le plus souvent ? Plusieurs études ont été réalisées afin de mesurer les taux d’imposition payés par les ménages des pays de l’union européenne.
Au départ, il parait que ce sont les contribuables belges qui ont payé pendant cinq années consécutives le montant le plus élevé des taxes dans l’Union européenne, avant de se dessaisir de ce titre non véritablement brigué pour les français.
Et c’est l’Institut Molinari, think tank libéral, qui publie depuis 7 ans une étude où il tente de comparer la charge fiscale et sociale qui étouffe le salarié moyen des 28 pays membres de l’Union européenne.
Selon cet institut, le salarié français moyen devra travailler 210 jours avant de cesser le 29 juillet, appelé jour « de la libération fiscale », de subventionner les dépenses publiques, soit un mois et demi de plus que la moyenne de l’UE.
Selon cette étude, le salarié français est particulièrement fiscalisé avec 32.358 euro de charges, impôt sur le revenu et TVA.
Cela pourrait nous amener à se demander pourquoi ils ne bénéficieront pas en retour des meilleures écoles, des meilleurs soins de santé ou des retraites les plus confortables.
Cependant, cette pseudo-vérité selon certains est loin d’être fiable, car d’après ces experts en impôts, le taux maximal d’imposition en France est estimé à 45%, taux identique à celui de l’Allemagne et du Royaume-Uni. C’est la Belgique qui détiendrait le record avec 50 %.
Le controversé « jour de libération fiscale »
Le non moins réputé « jour de libération fiscale » est supposé mesurer le coût réel des services publics et de la sécurité sociale.
Avec 57,53 % de taxation et une libération fiscale et sociale le 29 juillet 2016, la France détiendrait le titre de champion d’Europe en fiscalité devant la Belgique (56,9 %, 27 juillet) et très loin devant l’Allemagne (11 juillet), le Royaume-Uni (9 mai) ou Chypre (28 mars).
Cependant, ces calculs de Molinari sont récusés, car ils fusionnent, disent ses détracteurs ce qui est payé par les entreprises, les ménages et les consommateurs et ne prennent pas en considération deux facteurs importants, particulièrement en France : la progressivité du barème et la notion de foyer fiscal.