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Le sujet de l’existence des extraterrestres est un débat de longue date qui a toujours divisé la communauté scientifique en deux.

Tandis que certains sont persuadés que statistiquement, il y a de fortes chances pour que d’autres civilisations cohabitent avec nous dans l’Univers compte tenu de sa grandeur, d’autres en revanche, pensent dur comme fer que si ces dernières existaient vraiment, nous aurions eu vent de leur présence depuis bien longtemps maintenant.

Appelée « paradoxe de Fermi », cette question reste sans doute l’un des plus grands mystères que nous ayons jamais eu à résoudre.

Cependant, d’après les dernières études, il semblerait que l’humanité soit seule dans cet infini sans fond…

Une situation peu probable

« Nous sommes probablement la seule civilisation avancée dans l’Univers observable », ont écrit les chercheurs du Future for Humanity Institute (FHI) de l’Université d’Oxford dans leur étude « Dissolution du Paradoxe de Fermi ».

Pour en arriver à cette conclusion, ils se sont basés sur l’Équation de Drake, une méthode de calcul complexe basée sur plusieurs caractéristiques et qui permet de prédire combien d’autres civilisations intelligentes il peut exister dans l’Univers.

Proposée par l’astrophysicien américain Frank Drake en 1961, il faut avouer que même si celle-ci reste au goût du jour et se veut encore largement utilisée par les scientifiques, nos connaissances en matière d’astronomie ont beaucoup évolué et d’autres éléments, qui étaient encore inconnus dans les années 1960, sont désormais à prendre en compte pour estimer le nombre de civilisations intelligentes extraterrestres potentiellement viables.

« Quand les gens discutent de l’équation, il n’est pas rare de les entendre dire que tel ou tel paramètre est incertain. Le problème, c’est que les résultats [qui en découlent] se basent ainsi uniquement sur des suppositions, alors qu’ils sont présentés en tant que nombres uniques, et cela nous permet d’avoir une estimation “apparemment” exacte. » déclare ironiquement le Directeur de recherche du FHI et auteur principal de l’étude Anders Sandberg.

Ainsi, il explique que lorsque lui et ses collègues ont remplacé toutes ces « incertitudes » par de vrais chiffres (découverts donc entre 1961 et aujourd’hui), ils ne trouvent absolument « aucune raison de nous convaincre que la galaxie contient d’autres civilisations ».

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Une conclusion qui ne plaît pas à tout le monde

N’en déplaise à des astrophysiciens tels qu’Adam Franck ou encore Percival Lowell qui ont toujours défendu l’idée selon laquelle d’autres formes de vies sont forcément présentes ailleurs, tout porte actuellement à croire que nous serions en réalité les seuls êtres doués d’intelligence dans notre galaxie.

Comme l’affirme le Docteur en astrophysique de l’Université du Wisconsin et écrivain scientifique Ethan Siegel, le simple fait que nous ayons trouvé de multiples étoiles dotées d’un ou plusieurs éléments (métaux, gaz, acides aminés, sucres…) nécessaires au développement de la vie, cela ne constitue en rien la preuve tangible d’une quelconque existence sur une planète lointaine.

En effet, ces similitudes pourraient constituer un bon début, certes, mais malheureusement, de nombreuses autres conditions doivent être remplies pour que l’on puisse imaginer un tel scénario, notamment trois, qui constituent sans aucun doute les plus importantes (et surtout les plus improbables pour le moment).

Premièrement, il faudrait que se produise ce que l’on appelle l’abiogenèse sur l’une de ces étoiles.

Autrement dit, que le processus complexe qui transforme le non-vivant en vivant ait eu lieu il y a des milliards d’années.

Deuxièmement, pour que les extraterrestres aient eu le temps de développer leur intelligence, cela aurait demandé, à fortiori, des millénaires entiers d’évolution, mais aussi de réflexion et de progrès.

Enfin, si et seulement si ces deux conditions sont réunies, cette soi-disant forme d’intelligence aurait été en mesure, comme nous le sommes en tant qu’êtres humains, de marquer sa présence dans l’Univers et de la faire connaître au delà de son propre environnement.

Pour ainsi dire, sachant que la Terre a maintenant plus de 4,5 milliards d’années, nous serions obligatoirement au courant de sa présence depuis quelque temps déjà…


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