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La barbe masculine a longtemps été associée à la virilité, comme un symbole de force et de maturité. Elle est aussi, selon la croyance populaire, le signe que la personne dispose d’un fort taux de testostérone.

Phénomène de mode, signe religieux ou juste préférence et style, elle est de plus en plus présente de nos jours. Cependant, certains n’ont pas la chance d’avoir une barbe, ou elle est clairsemée et peu abondante.

Mais concrètement, quelle est la raison qui rend certains hommes presque imberbes ? Et qu’elle est la répercussion sur ladite « virilité et testostérone » sur ce phénomène qui n’est pas si isolé.

L’influence des hormones sur la barbe

Les androgènes sont un groupe d’hormones, qui régulent les caractéristiques sexuelles secondaires masculines, en même temps que d’autres fonctions dans l’organisme.

La testostérone est un androgène, qui contribue dans la définition des attributs physiques masculins, mais n’est pas impliquée dans la reproduction à savoir celle de la barbe.

Contrairement à ce qu’on a pu entendre depuis de longues années, le niveau de testostérone dans l’organisme ne peut à lui seul définir si la personne aura une barbe ou non.

Et c’est à l’issue de longues recherches que des scientifiques ont pu définir le facteur responsable de la masse de poils chez l’homme.

Il s’agirait en fait d’un composé chimique appelé dihydrotestostérone (DHT), qui induit la croissance de la barbe. Cette forme super-puissante de testostérone serait la clé de la présence de la masse de barbe, mais autre fait qui contraste cette réalité, c’est qu’elle est aussi responsable de la chute de cheveux.

L’action de la DHT est liée au nombre de récepteurs d’androgènes présents dans la peau, plus le nombre est important dans la partie inférieure du visage, plus la barbe sera importante.

Cependant, l’action des récepteurs au niveau du cuire chevelu est toute autre, alliés à la DHT ils déclenchent ensemble une régression capillaire ou, autrement dit une calvitie.

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D’où vient le problème de la barbe clairsemée

Vu que l’action de DHT est directement liée aux nombres de récepteurs présents au niveau de la peau, il est donc logique que, chez une personne à faible pilosité ou imberbe, le problème réside au niveau du nombre de récepteurs.

À la base, les hommes ont assez de testostérone dans le sang, qui leur permet d’avoir leur apparence et les attributs masculins qui leur sont particuliers.

Mais s’il n’existe pas de terrain propice qui permet d’actionner la dihydrotestostérone, il n’y aura donc pas de repousse de poils sur le visage.

Même s’il existe des traitements qui permettent de freiner la calvitie en réduisant la quantité de DHT dans le corps, il n’y a cependant pas de solution qui permet d’augmenter le nombre de récepteurs d’androgènes.

Mais ne pas avoir de barbe ou très peu n’a pas que des inconvénients, car cela peut permettre de garder une apparence plus jeune et surtout éviter les irritations répétées au niveau de la peau.

Le rasage est une des étapes les plus fréquentes dans le quotidien des hommes, surtout ceux qui s’assurent de garder un visage net pour des raisons professionnelles ou par choix.

Le passage du rasoir irrite la peau et peut engendrer une gêne constante, mais avoir une repousse lente et très peu de poils permet de reposer sa peau entre les rasages.


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