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Compte tenu du temps, de la complexité, de la précision et du travail que demande la réalisation d’une peinture réussie, nous avons du mal à nous imaginer que les artistes ont pu prendre le temps de cacher des messages ou des secrets dans des œuvres pourtant vues des milliards de fois, sans jamais en parler autour d’eux ou les révéler avant leur disparition.

Seulement, c’est exactement ce qui s’est passé pour bon nombre d’œuvres que nous avons tous croisé un jour ou l’autre dans notre vie…

4. Mona Lisa, de Léonard de Vinci

Le Louvre, Paris

Oeuvre la plus contemplée de l’Histoire depuis sa création au début du 16e siècle, La Joconde de Léonard de Vinci n’est pas simplement le portrait d’une femme, mais regorge de petits secrets que l’on a découverts petit à petit, au fil des siècles.

Entre autres, et à condition de s’en approcher de vraiment très près, on peut déceler dans l’œil droit de Mona Lisa les initiales du peintre, « LV ».

« À l’œil nu, les symboles ne sont pas visibles, mais ils sont clairement visibles à la loupe » a déclaré le Président fondateur du Comité national pour la mise en valeur du Patrimoine historique, culturel et environnemental et écrivain Silvano Vinceti.

En outre, l’ingénieur français Pascal Cotte a découvert un mystérieux portrait dessiné au préalable sous la Joconde en 2015.

En utilisant la technique dite « d’amplification par couche » (également appelée « lumière réfléchissante » qui utilise la numérisation haute définition multispectrale), il a ainsi mis en exergue une sorte de brouillon par-dessus lequel Léonard de Vinci aurait dessiné avant de produire son chef-d’œuvre.

« Quand j’ai terminé la reconstruction de Lisa Gherardini, j’étais devant le portrait et elle est totalement différente de la Mona Lisa d’aujourd’hui. Ce n’est pas la même femme » a-t-il déclaré.

Effectivement, au regard des différences entre les deux visages, il y a vraiment de quoi être étonné…

3. La Cène, de Léonard de Vinci

Italy. La última cena.

Autre chef-d’œuvre particulièrement connu de Léonard de Vinci, la Cène, qui a été réalisée entre 1495 et 1498, est une peinture murale de 4,6 mètres de hauteur sur 8,8 mètres de longueur qui retrace le dernier repas que le Christ aurait partagé avec ses apôtres comme décrit dans la Bible, mais pas que.

Révélée par le musicien italien Giovanni Maria Pala, une composition musicale se cache en fait tout le long du tableau.

En traçant les 5 lignes d’une portée musicale au centre de la peinture, on voit très clairement que la position des doigts et des morceaux de pain que tiennent les personnages ressemble étrangement à des notes de musique.

Alors que M. Pala s’est empressé de jouer la mélodie qu’il venait de percer à jour, il s’est rendu compte que celle-ci n’avait absolument aucun sens.

Connaissant l’extraordinaire culture musicale et technique de Léonard de Vinci pour qui le solfège n’avait aucun secret, cela lui semblait strictement impossible qu’un artiste aussi brillant ait pu composer une mélodie aussi désordonnée.

C’est alors qu’il s’est souvenu que le génie du 16e siècle avait pour habitude d’écrire à l’envers (de droite à gauche) et en jouant cette fameuse suite de notes de cette manière, la beauté qui s’en dégagea le laissa bouche bée.

« Cela ressemble à un requiem. C’est comme une bande-son qui souligne la passion de Jésus. » a affirmé M. Pala.

2. La fresque de la chapelle Sixtine, de Michel-Ange

Chapelle Sixtine, Wikimédia Commons

S’il y a bien quelque chose de marquant à l’intérieur de la chapelle Sixtine, c’est avant tout son plafond.

Peint entre 1508 et 1512, il est composé de 9 fresques différentes, dont celle que l’on ne présente plus aujourd’hui, la fameuse Création d’Adam de Michel-Ange, qui représente notamment comment Dieu, accompagné de ses anges, aurait donné la vie au tout premier être humain, Adam.

Mais au-delà de sa beauté et de son succès universel et intemporel, ce symbole incontestable de la Renaissance italienne dissimule en fait un secret scientifique.

Pour s’en apercevoir, il suffit de s’intéresser de plus près à la partie du tableau où se trouve l’énorme cape rouge de Dieu qui semble envelopper les anges, mais qui, vu de loin, ressemble surtout à un cerveau.

Plus surprenant encore, l’ange situé tout à fait en bas n’est pas non plus anodin et se trouve être l’hypophyse, d’où son pied divisé en deux parties bien distinctes et non doté de 5 orteils comme tous les autres personnages du tableau.

De même, la grande écharpe verte de Dieu n’est pas là par pur hasard, mais caractérise l’artère vertébrale.

Pour certains experts tels que le Docteur Franck Lynn Meshberger, Michel-Ange aurait très certainement dessiné cette scène de cette manière pour protester le rejet de la science par l’Église.

En effet, il faut savoir qu’à cette époque, faire l’apologie de la science au détriment de la religion était considéré comme un blasphème et se voulait fortement punissable par la loi.

1. Le Printemps, de Botticelli

Wikimédia Commons.

Peinture de la Renaissance réalisée par Sandro Botticelli à la fin du 16e siècle, Le Printemps met en scène plusieurs figures (principalement féminines) visiblement debout dans la nature.

Tandis que le contraste entre la lumière qui illumine les corps et le jardin opaque est sombre au fond, nous serions tentés de penser que l’essentiel de l’œuvre se trouve au premier plan, et pourtant !

Analysé par d’innombrables scientifiques et autres experts en botanique, il s’avère que ce tableau renferme à lui seul plus de 500 espèces différentes de plantes, dont 190 fleurs.

« Sur la pelouse fleurie, on peut reconnaître plus de cent-quatre-vingt-dix espèces botaniques différentes. Au moins cent-trente d’entre elles sont réelles, telles que des pâquerettes, des boutons-d’or, des fleurs de maïs, des coquelicots, des violettes, des petits chrysanthèmes, des crocus, des iris, des lis, du jasmin et des myosotis » explique la spécialiste de l’art florentin du 15e siècle et auteure principale du livre « Les grands maîtres de l’art italien » Elena Capretti.


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