Les plages paradisiaques font rêver tout au long de l’année. Pour la plupart des personnes, l’arrivée de l’été signifie faire un beau voyage à l’autre bout du monde pour profiter du soleil, de la mer couleur turquoise et du sable blanc et fin. S’il existe des exceptions, comme les personnes qui préfèrent s’adonner aux visites de villes historiques, se concentrer sur les musées ou se perdre dans la jungle, une plage belle et calme reste la meilleure option pour se détendre.

Toutefois, une nouvelle avancée faite par des scientifiques risque de vous faire changer de vision sur ces endroits exceptionnels. Déposer sa serviette de plage avec les vagues en fond sonore ne sera plus jamais comme avant…

Une origine inattendue

Les experts ont fait une découverte étonnante et qui concerne une partie des plus belles plages de la planète. Si les plages et côtes de régions comme Hawaii sont prisées pour leur beauté à couper le souffle, le sable qui les caractérise abrite un secret… répugnant.

Le coupable, pour une fois, n’est pas apparenté aux humains. Le plastique et les déchets laissés par les vacanciers et même les locaux font scandale depuis quelques années, mais, dans ce cas, il est plutôt question de déchets naturels.

Une des sources du sable si désirable des plages tropicales est issue du système digestif d’un poisson caractéristique des tropiques : le poisson-perroquet. Comme son nom le laisse penser, c’est une espèce marine assez imposante et surtout très colorée. Vivant auprès des récifs de corail et doté d’une dentition extrêmement solide, ce poisson s’alimente essentiellement d’algues. Son régime alimentaire est très bénéfique pour la flore marine, car les algues les plus charnues constituent un problème pour le corail, lui bloquant la lumière naturelle du soleil et favorisant l’invasion de microorganismes nocifs pour l’environnement sous-marin.

Ce type de poisson-perroquet, celui qui préfère manger les algues à raison de 20 bouchées par minute, est appelé « grattoir » ou « excavateur ». Son alimentation riche en protéines justifierait le fait que ses excréments soient la principale source organique du sable brulant des caraïbes.

Jbwilder75, Pixabay

Des données rassurantes

Selon le spécialiste en biologie marine du SWCA Environmental Consultants de Hawaii, ling Ong, un grand poisson-perroquet peut générer 362 kg de matière fécale par an.

« Dans des régions comme Hawaii où il existe très peu de dépôt de sable terrestre, presque tout le sable qui s’y trouve est d’origine biologique. » explique Ong dans une interview à Wired en 2014.

« Ça me plait de dire aux gens que le sable sur lequel ils marchent et s’allongent à Hawaii a très probablement traversé l’estomac de quelque chose. Un poisson-perroquet, un oursin ou encore une espèce de ver. » a-t-il ajouté.

Si la nouvelle vous a dépité, sachez que la grande majorité du sable à travers le monde connaît une origine plus mécanique que biologique. Bonne nouvelle, non ?

« Le sable provient d’endroits, sources et environnements différents. Lorsque les roches se brisent, se déplacent et s’érodent sur des milliers, des millions d’années mêmes, le sable est créé. Elles prennent du temps pour se décomposer, surtout le quartz et le feldspath. » explique l’Administration nationale de l’Océan et de l’Atmosphère.

 


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