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Un parasite est un organisme qui vit aux dépens de son hôte, qu’il s’agisse de l’animal ou de l’être humain. Il se nourrit de ses cellules et tissus, et peut y passer une partie ou la totalité de sa vie.

Mais cette cohabitation n’apporte rien de positif surtout à l’humain, car la présence de ces parasites peut causer des troubles plus ou moins graves, qui vont des simples lésions cutanées à la dégradation de l’organisme et dans des cas extrêmes, à la mort.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de 3 milliards de personnes souffrent d’une contamination parasitaire à travers le monde. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce problème ne touche pas uniquement les pays pauvres, mais n’importe qui peut être concerné.

Il existe plusieurs voies de contamination parasitaire, mais dans la majeur partie des cas, celle-ci est causée par la consommation d’aliments ou d’eau contaminés.

Ci-dessous, seront classés les parasites les plus dangereux pour l’Homme, décrivant leur modes de contamination.

Le Plasmodium ou Paludisme

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Le Paludisme est loin d’être une maladie virale ou bactérienne. Il s’agit en fait d’une infection au Protozoaire Parasitaire appelé Plasmodium, qui se transmet par le biais du moustique Anophèle.

Il suffit d’une piqûre pour que le parasite pénètre dans le corps avec la salive du moustique, qui ensuite se multiplie à l’intérieur des globules rouges et les fait éclater. Parmi les symptômes engendrés, des frissons et une fièvre qui peut être mortelle.

Plus de 200 millions de cas de Paludisme sont recensés chaque année à travers le monde, il existe des traitements qui réduisent les risques de contamination, ainsi que des remèdes médicamenteux pour traiter les cas avérés de Paludisme.

Le Ténia et la cysticercose

Nathan Reading, Flickr

Aussi appelé le ver solitaire, le Ténia ou Taenia, désigne un parasite sous forme de ver à la morphologie plate et segmentée, qui rappelle un ruban. Il se développe dans l’intestin grêle humain et peut y vivre 30 à 40 années, et peut atteindre jusqu’à 10 mètres de long.

La contamination au Ténia se fait par des larves vivantes (Cysticerques) contenues dans les viandes crues ou pas assez cuites qu’on peut consommer, qui ensuite s’attachent à la muqueuse du tractus gastro-intestinal humain pour s’y développer. Mais il existe d’autres sources comme les sushis ou le cresson mal rincé. Il arrive aussi qu’on ingère accidentellement des matières fécales infectées, ou une puce porteuse du parasite.

Les vers filaires et l’éléphantiasis

AFPMB, Flickr

Il s’agit d’un type de ver rond. La contamination se fait par piqûres de moustiques ou consommation d’eau contaminée, mais le parasite peut aussi pénétrer dans la peau lorsqu’on marche sur une herbe humide.

Il cause l’obstruction des vaisseaux lymphatiques, et peut engendrer ce qu’on appelle l’éléphantiasis. Une maladie qui provoque des enflures massives et la déformation des tissus. L’OMS estime qu’il y aurait plus de 120 millions de personnes infectées par des vers filaires, néanmoins, la plupart des porteurs du parasite ne montrent que très peu ou pas de signes d’infections.

La tique de Paralysie australienne

Cette tique se trouve exclusivement en Australie et attaque le corps de l’extérieur contrairement aux autres parasites. La différence avec une tique banale est qu’elle cause des paralysies immédiates grâce à  une neurotoxine qui n’a pas de remède.

Si par manque de chance, elle arrive à paralyser les poumons, la personne peut succomber à un insuffisance respiratoire.

Le Sarcopte

Wikipédia

Cet acarien est un parent de la tique, sauf qu’il ne se contente pas de vivre en surface comme elle,  mais il s’enfonce dans la peau. Il peut alors provoquer des démangeaisons et une irritation de la peau, avec l’apparition de bosses rouges.

L’infection peut se montrer plus grave chez des personnes ayant un système immunitaire affaibli ou une sensibilité aux acariens. On parle alors de la Gale norvégienne, qui rend la peau rigide et croûteuse.

La contamination se fait lors d’un contact avec une personne elle-même infectée, ou lors de l’utilisation de ses effets personnels. Raison pour laquelle il est conseillé de ne jamais mélanger ses affaires avec ceux des autres, ou interagir physiquement avec des individus qui ont tendance à trop se gratter la peau.

Mouche de la lucilie bouchère et myiase

Judy Gallagher, Flickr

Le “Cochliomyia hominivorax” est l’un des parasites les plus dangereux qui touchent l’Homme, la seconde partie du nom signifie d’ailleurs “mangeur d’hommes”.

La contamination se fait par le biais d’une mouche qui vient pondre une centaine d’œufs dans une plaie ouverte. Une journée suffit pour qu’ils éclosent, les asticots commencent alors à manger la chaire humaine pour s’y enfoncer.

Si on essaye de retirer une larve elle ira creuser encore plus loin à travers les muscles, les vaisseaux sanguins et les nerfs, pour y pondre de nouveaux œufs et causer une nouvelle prolifération.


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