Abulic Monkey/Wikipedia Commons

La pire crainte pour une personne amoureuse, c’est de perdre sa moitié à cause d’une relation extraconjugale. Beaucoup de femmes ne supporteraient même pas l’idée que cette tragédie puisse arriver. Il n’est donc pas très difficile d’imaginer dans quel état elles seraient si leurs partenaires les trahissaient un jour. Vu l’importance que revêt ce genre de situation dans un couple, et dans la société, les scientifiques ont tenté de peindre le profil de l’homme infidèle. Et les résultats sont tout à fait étonnants…

Un âge pour être infidèle

Selon une étude menée par le site britannique IllicitEncounters.com et publiée en 2014, par The Sun, l’âge le plus propice pour un homme de commettre un adultère est celui de 39 ans, et la fin de chaque décennie (29 ans, 49 ans, 59 ans…) représente également une période très sensible. 

Sur la base de renseignements récoltés à partir d’un autre site de rencontre, des experts ont effectué 6 recherches impliquant des adhérents qui se sont déclarés monogames. Les auteurs, Adam L. Alter, de l’Université de New York et Hal E. Hershfield, de l’Université de Californie à Los Angeles, se sont intéressées aux tendances des 9-enders à tromper leurs femmes ou petites amies. Ces derniers ont exprimé leur inquiétude face au vieillissement, s’interrogeant sur le sens de leur existence tout entière, voulant pimenter un peu leur quotidien. Ce qui est un signe avant-coureur d’une éventuelle aventure.

Dans ce sens, le Professeur adjoint de sociologie à l’Université du Connecticut, Christin Munsch, qui étudie l’infidélité indépendamment de ce travail, estime que ce genre d’enquête est d’autant plus difficile à conduire que les volontaires se font de plus ne plus rares. De plus la précision des données laisse un peu à désirer. Sans oublier qu’il n’existe aucune garantie que l’âge décliné par les utilisateurs du site soit réel.

Public Domain/Pikist

Des examens plus approfondis sur la manière dont les gens pourraient mentir sur ce point précis ont toutefois confirmé que ceux-ci étaient plus susceptibles d’avancer un chiffre se terminant par un 5 que par un 9. Ce qui signifie qu’il y a peu de chance que les adultes ayant déclaré avoir 29 ans, 39 ans, 49 ans… aient triché.

La virilité et l’incertitude sont en jeu

Munsch a elle-même dirigé une investigation basée sur les données de la National Longitudinal Survey of Youth (NLSY97), concernant des personnes nées entre 1980 et 1984. Les réponses des deux sexes ont montré que la dépendance financière était étroitement liée à l’augmentation du taux d’infidélité. Mais pour un homme, c’est deux fois plus grave, car il recherche un moyen de satisfaire son égo blessé par la supériorité de sa compagne.

Quant au facteur vieillesse, Munsch a affirmé d’après la littérature qu’elle a analysé en 2012, qu’en avançant dans l’âge, les gens ressentaient plus l’envie d’avoir des liaisons illicites. Elle estime par ailleurs que c’est sans doute parce que dans ce cas, ces « tricheurs » ont justement le temps et l’opportunité de le faire.

Les conclusions apportées par la recherche sur les âges se terminant par 9 peuvent être crédibles à un certain point, mais n’oublions pas qu’en termes de comportement humain, rien n’est prévisible à 100 %.


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