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Le sommeil est incontestablement un aspect primordial pour une bonne qualité de vie, et une santé optimale. Ce que beaucoup de personnes ignorent, c’est qu’au moment où nous dormons, nous sommes influencés par de nombreux facteurs, notamment les relations que nous entretenons.

Une étude récente a démontré que les couples engagés dans des liaisons sérieuses ont des cycles de sommeil synchronisés, plus précisément durant la phase REM.

Afin d’analyser les amplitudes de sommeil chez deux personnes en relation, les chercheurs ont fait appel à 12 couples volontaires en bonne santé et âgés de 18 à 29 ans. Pour l’expérience, les duos de participants ont passé quatre nuits dans un laboratoire de sommeil, seuls, puis avec leur partenaire. Grâce à une double polysomnographie simultanée, le cycle circadien a été évalué dans les deux cas.

Le Dr Henning Johannes Drews du Centre allemand de psychiatrie intégrative, auteur de l’étude, explique que cette méthode est très exacte, et permet d’enregistrer l’endormissement à plusieurs niveaux. D’ailleurs, plusieurs facteurs ont été étudiés, notamment l’activité cérébrale et cardiaque, la teneur du sang en oxygène, les mouvements des yeux et des jambes, ainsi que la tension musculaire.

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Dans le but d’ajouter plus de pertinence aux résultats, les scientifiques ont interrogé les couples sur la profondeur de leur lien, et à quel point leur liaison importait dans leur vie.

L’équipe explique qu’être en couple améliore le sommeil paradoxal de 10 %, avec des phases synchronisées, plus stables et plus longues. En effet, dormir auprès de quelqu’un procure un sentiment de sûreté chez les deux partenaires. Notons que ce type de sommeil est lié à la mémoire émotionnelle, la gestion créative des problèmes et l’interactivité sociale.

En revanche, bien qu’il ait été noté plus de mouvements des membres lors du co-sommeil comparativement au sommeil individuel, cela n’a pas perturbé la stabilité des différentes phases, au contraire.

Quoi qu’il en soit, il est important de savoir que cette étude a été menée sur un échantillon de personnes restreint et homogène. Les participants étant jeunes, en bonne santé, et sans enfant. De plus, l’environnement du laboratoire est loin d’être représentatif des conditions naturelles.

Des expériences supplémentaires sont appelées à être faites, dans un contexte plus réaliste et en impliquant une plus grande diversité d’individus, par exemple, des couples plus âgés, ceux dont un partenaire souffre d’une maladie ou d’un handicap, ou encore les couples avec des enfants.


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