Pkhamre. Flickr.

 

La vieillesse est un processus naturel qui, au fil du temps, détériore peu à peu la santé et les capacités du corps. Certaines personnes arrivent certes à vivre plus longtemps que les autres, mais nul n’a pu éviter les effets du temps sur son corps.

Une équipe de scientifiques travaille sur un projet novateur qui pourrait changer la vie des êtres vivants sur Terre.

Une start-up prometteuse dans le domaine

Une nouvelle entreprise privée dans le domaine de la recherche génétique nommée “Rejuvenate Bio”, commence à faire parler d’elle aux États-Unis. Cofondée par la Harvard Medical School, et le généticien de renom George Church, un pionnier dans le domaine de la modification génétique des embryons et de la manipulation de l’ADN par CRISPR.

Le but des recherches est d’arriver à inverser les effets du vieillissement, et augmenter la durée de vie non seulement chez les animaux, mais aussi chez l’être humain.

L’équipe travaille depuis 2015 sur des expériences similaires, faites sur plus de 60 souris de laboratoire, en leur appliquant le procédé de la thérapie génique qui a permis d’augmenter leur espérance de vie.

Ils se sont basés sur d’anciennes études sur la modification génétique des organismes simples, comme les verts et les mouches, auxquels on a pu doubler la durée de vie.

Cependant, l’entreprise reste discrète et assez loin des médias, afin de s’assurer qu’on ne vienne pas regarder de plus près leurs idées et risquer de se faire voler leur travail.

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Des tests prometteurs sur des chiens

Aujourd’hui, l’équipe de recherche travaille sur le meilleur ami de l’homme, et a entamé des tests plus exactement sur les beagles, après avoir eu des résultats concluants chez les souris comme le confirme Church lors de son entretien avec RobDay.

Selon le MIT Technology Review, une des techniques utilisées consiste à manipuler la composition de l’ADN, grâce à un puissant outil de fragmentation qui est le CRISPR. L’intervention consistera à ajouter de nouvelles instructions à l’ADN et l’insérer dans l’organisme de l’animal grâce à un virus, comme il a été le cas pour les souris.

Une étude précédente s’était aussi intéressée à la longévité et l’amélioration de la santé des chiens. Un sous-produit bactérien appelé la Rapamycine leur avait été administré, un médicament miracle qui a amélioré la fonction cardiaque des sujets. Pour information, ce médicament est déjà utilisé chez les patients transplantés, afin d’éviter les cas de rejets.

Church voit son travail comme un investissement à long terme, sur un marché du chien et des animaux de compagnie en pleine expansion. Selon un rapport sur Grand View Research paru le mois dernier, l’industrie du soin animalier peut atteindre 202,6 milliards de dollars d’ici 2025.

L’aspect privé de la société empêche d’avoir plus d’informations sur le nombre exact de tests effectués sur les chiens, cependant, un rapport affirme que quatre chiens ont eu droit à la thérapie génique, en collaboration avec la Tufts Veterinary School de Boston.

Ce que l’on sait à ce jour, c’est que le chercheur s’est engagé à servir de cobaye humain, si ses tests s’avèrent réellement concluants et peuvent être adaptés à des sujets humains. Le but étant d’arriver à vivre jusqu’à 130 ans, dans un corps de 22 ans.


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