Bruno Albino/Pixabay

Après les nouvelles données apportées par les astronomes, selon lesquelles, Vénus serait propice à la vie, malgré son caractère infernal, de nombreuses enquêtes sont déjà en cours pour en savoir plus à ce sujet.

En effet, certaines organisations s’apprêtent à se rendre sur les lieux, à la recherche d’une éventuelle présence extraterrestre, alors que l’Agence spatiale russe revendique haut et fort tous les droits sur la planète.

Dans ce sens, Dimitri Rogozine, de L’Entreprise d’État pour les activités spatiales Roscosmos, a tenu à rappeler que son pays avait été le premier et l’unique à se poser sur Vénus et qu’il en était de ce fait le propriétaire indéniable.

Il fait référence au programme Venera de l’URSS, dont Venera-7 avait réussi un atterrissage inédit sur la planète le 15 décembre 1970, pour ensuite se faire succéder par Venera -9, à qui nous devons la première image provenant d’une autre planète, plus particulièrement de la surface vénusienne.

Par ailleurs, la comparaison faite par Rogozine est due aux températures extrêmement élevées ainsi qu’aux nuages sulfuriques brûlants auxquelles rien ne résiste.

Dmitry Rogozin.
A. Savin/Wikipedia Commons

Roscosmos a aussi parlé du projet russe la semaine passée lorsqu’il a évoqué, avec beaucoup de dédain, la découverte de phosphine par les États-Unis et le Royaume–Uni. Il a non seulement suggéré que cela n’avait rien d’une grande trouvaille, mais il a en plus, laissé entendre que seules les recherches conduites par les Russes, sur le terrain, pouvaient permettre des résultats si concluants.

Dans son communiqué, l’Agence affirme que ce n’est pas un hasard si Vénus est qualifiée de planète soviétique ; c’est en réalité parce que personne ne peut prétendre rivaliser avec l’URSS en ce qui concerne l’exploration de cet astre infernal.

D’autre part, il est prévu qu’un orbiteur et un atterrisseur soient envoyés sur Vénus, dans le cadre du nouveau programme Venera-D. Ce voyage, qui sera lancé d’ici 2031, sera apparemment mené par une équipe exclusivement russe, sans aucune coopération internationale, contrairement à ce qui avait été annoncé auparavant.

Il est clair que ce revirement de situation a été causé par les commentaires incongrus, de l’ex Premier ministre et ancien ambassadeur auprès de l’OTAN.

Espérons que ces derniers, aussi déplacés soient-ils ne fassent beaucoup de remous. Ce serait dommage que l’humour sarcastique d’un troll dégénère en un conflit politique.


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