Brooke Cagle/Fancycrave

Depuis la nuit des temps, la nature a servi de refuge pour l’homme, en étant sa source essentielle de subsistance, son jardin secret et sa muse… Mais depuis l’avènement de l’industrie et de la technologie, l’on peut dire que l’humanité a peu à peu tourné le dos à Mère nature.

De plus en plus d’études attestent pourtant des vertus de la nature sur le corps et l’esprit. La communauté médicale et scientifique est aujourd’hui convaincue que la santé et physique et mentale est liée au temps que nous passons dans la nature et d’après elle, passer 2 heures par semaine explorant celle-ci serait directement lié à une meilleure santé et à un mieux-être.

C’est ainsi qu’une clinique a commencé à prescrire du jardinage en complément du traitement de ses patients à Manchester, en Angleterre.

Ce processus d’utilisation de plantes et de jardins pour améliorer la santé est connu sous le nom d’horticulture sociale et thérapeutique, car il implique souvent d’orienter les patients vers une communauté ou une organisation bénévole, où ils peuvent réaliser des activités permettant de répondre à leurs besoins sociaux et affectifs et qui a pour but de tenter de diminuer le recours aux médicaments pour traiter les patients avec des troubles mentaux grâce à des ordonnances sociales.

The Telegraph

Dans le cadre de « prescriptions écologiques » du NHS, s’occuper de plantes, faire des promenades ou autres activités permettant aux gens de se connecter au grand air s’est avérée remarquablement efficace contre l’anxiété, la dépression et la solitude. Et les preuves d’efficacité de ces traitements ne font que croître.

Par ailleurs, les résultats des recherches semblent également suggérer que les systèmes de prescription sociale peuvent entraîner une réduction de l’utilisation des services du NHS.

Les avantages du jardinage communautaire ne s’arrêtent pas là. Il a été démontré que participer à ce type de programmes peut tout autant encourager les gens à adopter des comportements plus sains comme prendre l’habitude de consommer des produits frais et cultivés localement.

Aussi, les jardins peuvent jouer un rôle important dans la conservation de la biodiversité en installant des aménagements pour la faune sauvage dans les villes et les agglomérations urbaines — une idée encouragée par le programme Giving Nature a Home de la RSPB. Ainsi qu’un rôle non négligeable dans la lutte contre le changement climatique en apportant plus de végétation pour capturer le carbone et améliorer la qualité de l’air. En outre, les racines dans le sol, capable d’absorber certaines quantités d’eau, réduisent les risques d’inondation.

En plus de promouvoir les avantages pour la santé physique et mentale, l’horticulture sociale et thérapeutique a été prouvée pour aider à améliorer les capacités de communication et de réflexion des personnes.

De ce fait, en reliant les gens à la nature, il se peut que les jardins communautaires puissent rendre les gens plus conscients de la cause environnementale et contribuer à transformer la société en s’orientant vers un avenir plus durable.


Contenu Sponsorisé

>