Philcmartin1503/Flickr

Beaucoup de citoyens rencontrent certaines difficultés lors de leurs déplacements, soit en voiture, en bus, en bateau ou en avion. Ces désagréments se manifestent et provoquent des nausées et des vomissements conjoncturels.

Bien entendu, cela indispose les usagers des transports. À cet effet, un certain nombre de recherches a été initié pour déterminer à quoi était dû ce dysfonctionnement du corps humain.

Partant de là, ces recherches ont permis d’établir que l’origine de ce qui était qualifié comme mal des transports était dû à une réaction tout à fait normale du cerveau.

L’état de nausée provoqué chez le voyageur émane du cerveau qui assimile chez bon nombre de personnes ce voyage à une sorte d’empoisonnement soudain.

Les scientifiques ont ainsi relevé que lorsque vous êtes passager d’un moyen de transport quelconque, votre cerveau a tendance à recevoir des indications contradictoires qui vous laissent croire que vous faites l’objet d’un empoisonnement et qu’une nausée, suivie de vomissements, constitue la solution d’urgence décidée par le cerveau pour évacuer les matières toxiques qui sont censées affecter l’organisme.

Les chercheurs estiment que la maladie des transports — qui touche beaucoup de monde — provient de l’inadaptation du corps humain aux voyages multiformes, aussi bien en voiture ou autres, ce dernier étant en position statique dans un véhicule, alors que nos sens de perception sont en état de déstabilisation. De par le fait que le cerveau quant à lui perçoit la vitesse du moyen de transport par le biais des capteurs de son oreille interne.

Les résultats contradictoires de l’individu viennent donc de la sensation de bouger, alors que vous êtes immobile.

Bryan Alexander/Flickr

Si le thalamus a pour fonction première de relever toutes les informations qui lui parviennent afin d’agir en conséquence, il se trouve que souvent, faute de discernement suffisant dans les délais requis, il déclenche la procédure d’urgence, qui préconise l’arrêt immédiat et le vomissement qui en résulte.

Cette hypothèse a été avancée par Dean Burnett, Docteur en neurosciences de l’Université de Cardiff en Grande-Bretagne, en maintenant que le cerveau vivait constamment dans l’obsession d’un empoisonnement potentiel.

Néanmoins, il existe un moyen simple de réduire les effets du ma ! des transports : regarder par la fenêtre du véhicule, cela participe à rassurer le cerveau. Au contraire, la lecture est connue pour être un facteur aggravant.

Le fait d’être conducteur soi-même tend à épargner à l’intéressé tous ces maux. En effet, ce cas de figure permet au cerveau de disposer de plus d’appréciation visuelle tout en étant maître des mouvements perçus.

Les chercheurs ont admis ne pas avoir réussi à savoir pourquoi certains d’entre nous sont touchés par ce phénomène, et d’autres pas du tout.

Cependant, une étude datant de 2013, révèle que les personnes dont le corps bouge plus souvent naturellement que les autres, et ce, même à l’arrêt sont bien plus prédisposées au mal de mer.

Les scientifiques continuent de travailler sur ce dossier, en vue de parvenir à épargner aux citoyens qui empruntent les transports de subir davantage encore ces désagréments qui gâchent parfois les voyages des vacanciers.

D’autres moyens peuvent atténuer l’impact du mal des transports, à savoir écouter ses morceaux de musique préférés, ou déguster un repas léger, riche en protéines avant de se déplacer.

En dernier recours, demander au conducteur de s’arrêter pour se soulager durant le périple… En espérant qu’un jour, la science puisse trouver une solution universelle au problème.


Contenu Sponsorisé