Hayley Seibel/Unsplash

On se demande souvent à quoi ressemble vraiment le métier de rêve. La liste des prétendants à ce titre est longue et assez originale avec entre autres gardien d’une île paradisiaque, randonneur des endroits les plus reculés du monde ou baby-sitter pour pandas.

La célèbre NASA propose depuis peu un emploi qui pourrait rejoindre la liste précédemment citée. Dans sa perpétuelle quête de progrès et de découverte dans le domaine spatial, l’Organisation américaine est prête à mettre le paquet pour parvenir à ses fins…

Soixante jours au lit

Considéré par beaucoup comme un travail de rêve, cette activité sert à voir comment la « gravité artificielle » affecte le corps humain et les participants devront tout faire à plat (autrement dit, allongés sur le dos), y compris aller aux toilettes ou prendre une douche.

Des experts spatiaux de la NASA et de l’ESA (Agence spatiale européenne) les étudieront 24 heures/24 dans le but de comprendre de quelles manières les astronautes peuvent être affectés par de longs séjours dans l’Espace, la principale préoccupation concernant la fonte des muscles.

L’agence européenne affirme que cette expérience est essentielle pour appréhender et expliquer les dommages dont peuvent être responsables l’apesanteur, le rayonnement cosmique, l’isolement et les restrictions spatiales.

Pas moins de 24 volontaires seront soumis aux 60 jours de repos au lit permanent à Cologne et tous les participants doivent parler allemand. Leur âge devra se situer entre 24 et 55 ans et ils devront être en bonne santé.

Dans cet appel d’offres, il est proposé aux volontaires de recevoir plus de 16 000 euros afin de rester au lit pendant deux mois et regarder la télévision dans le but d’aider la NASA à comprendre les conséquences des voyages dans l’Espace sur les astronautes.

ESA

Améliorer la santé des astronautes

Afin de réduire l’accumulation de sang dans les extrémités du corps, les volontaires devront être légèrement inclinés en pente, les pieds au-dessus de la tête et du corps. Cette position devrait reproduire les conditions présentes dans l’Espace et pourrait entraîner un engourdissement et une perte de masse musculaire.

Pour le confort des participants, ce projet leur offrira de nombreuses activités de divertissement et de lecture en échange de leur temps. Il est aussi conseillé aux participants d’utiliser tout ce temps libre pour s’inscrire à certains cours en ligne.

Le Dr Edwin Mulder, chercheur principal au DLR Institute of Aerospace Medicine, a déclaré au journal britannique The Sun que « l’utilisation de la gravité artificielle pourrait être la meilleure solution pour la protection de la santé humaine lors de missions spatiales de longue durée. »

La moitié des participants sera soumise à des traitements analogues à ceux retrouvés dans une chambre à « gravité artificielle ». Ils seront centrifugés dans une centrifugeuse à 30 tours par minute, dans l’espoir que cela repousserait le sang à leurs extrémités.

Les chercheurs espèrent que la comparaison de l’impact physique subi par les deux groupes fournira des renseignements nécessaires à l’atténuation de ce phénomène lors de voyages spatiaux prolongés. C’est par ici pour postuler !


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