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Lorsque nous cherchons la définition de « la chance », nous tombons dans la plupart des cas, sur le mot « hasard ». Dans l’inconscient collectif, ces deux-là sont indissociables.

De ce fait, si l’on vous disait que la chance était prévisible et qu’il vous ait même possible de l’améliorer, vous aurez sans doute du mal à le croire. Toutefois, cela reste éventuel.

Le facteur chance

Le psychologue Robert Wiseman a écrit un livre intitulé « The luck factor », ce qui peut être traduit par « Le facteur chance ». Ce dernier est basé sur 10 ans de recherches et d’expériences faites sur des personnes qui se considèrent comme « très chanceuses » et d’autres qui se considèrent comme “très malchanceuses”, auxquelles il a fait appel grâce à des annonces dans les journaux.

Dans l’une de ses expériences, il réunit donc des personnes qui s’estiment chanceuses et des personnes qui se disent malchanceuses et donne à chacune d’elles un journal en leur demandant de compter le nombre d’images présentes dans ce dernier.

En moyenne, les malchanceux ont pris 2 minutes à compter, tandis que les chanceux ont pris 2 secondes. Comment ? Dans la deuxième page, il y avait écrit en grands caractères « arrêtez de compter, il y a 43 images dans ce journal ». Les chanceux ont donc saisi cette opportunité tandis que les malchanceux étaient toujours occupés à compter.

Mais ce n’est pas tout, au beau milieu du journal il y avait écrit « arrêtez de compter et informez l’expérimentateur que vous avez vu ce message, vous recevrez ainsi la somme de 250$ ». Mais les malchanceux ont raté cette opportunité parce qu’ils étaient focalisés sur le nombre d’images que le journal comptait.

Cela prouve que contrairement aux malchanceux, les chanceux ont tendance à être attentifs et à saisir les opportunités quand elles se présentent.

David Fulmer, flickr

Le braquage de banque

Dans une autre expérience, il expose la situation suivante : supposez que vous êtes dans une banque à attendre votre tour, et qu’un braquage ait lieu, le braqueur vous tire dessus et vous blesse le bras, vous considérez-vous comme chanceux ou non ?

Les personnes s’estimant malchanceuses ont répondu que c’était bien évidemment de la malchance, elles étaient là, n’avaient rien demandé et se retrouvent blessées !

Mais les personnes s’estimant chanceuses ont répondu qu’elles étaient chanceuses, car la balle aurait pu les toucher à la tête ou au niveau d’un organe vital. De plus, elles auraient pu vendre l’histoire à un journal et ainsi se faire un peu d’argent !

Il a ainsi conclu que les personnes s’estimant chanceuses considèrent toujours avoir échappé au pire dans toutes les situations, ce qui leur permet de se sentir mieux et d’avancer sereinement. Cela leur permet également d‘être plus optimistes dans le temps.

Henry Burrows, flickr

Ainsi, au bout de 10 ans de recherches et d’expériences, le Dr. Wiseman a conclu que les personnes chanceuses se basent en fait sur ces 4 principes :

  • Maximiser les opportunités d’avoir de la chance, en étant attentif aux bonnes occasions qui s’offrent à nous ;
  • Être à l’écoute des bons pressentiments et foncer lorsqu’on a une bonne intuition ;
  • Espérer être chanceux, avoir la certitude que le futur nous réserve de belles choses nous aidera à avancer même en cas d’échec(s), car cela nous permettra de toujours nous relever ;
  • Transformer la malchance en chance en voyant toujours le côté positif des choses et en se disant que cela aurait pu être pire. C’est là un véritable boost pour le moral ;


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