Avoir un animal de compagnie est devenu chose courante de nos jours, beaucoup de gens aimant se lier d’amitié et d’affection avec nos amis les bêtes.

Bien que certaines personnes optent pour l’originalité, voire le danger en adoptant de petits tigres ou d’adorables lionceaux (ce qui est fortement déconseillé), les animaux de compagnie traditionnels ont toujours la côte. Le chien, bien évidemment, en tête de liste suivi par le chat, le hamster ou encore le poisson rouge. Ce dernier est particulièrement prisé, car il représente l’une des rares espèces aquatiques, si ce n’est la seule, qu’on peut abriter dans son salon. Il requiert néanmoins une prise en charge rigoureuse et adaptée. Ceci en respectant certaines règles élémentaires.

Une conséquence fâcheuse

Originaire d’Asie occidentale, le poisson rouge existe depuis des siècles. Pas étonnant quand on connaît leur excellente faculté à résister aux différents milieux aquatiques, aussi hostiles soient-ils. De ce fait, l’état de New York interdit leur utilisation en tant qu’appât.

Il y a quelques années, un poisson rouge a été capturé par un employé de l’US Fish and Wildlife Department dans la Rivière Niagara à New York en aval d’une usine de traitement des eaux usées. La Buffalo Niagara Waterkeeper (BNW) indique que cette espèce de poisson est en mesure de survivre toute l’année dans ces eaux, leur prospérité impliquant la destruction de l’habitat des poissons indigènes. Il semblerait que le poisson ait été jeté dans les toilettes ou qu’on se soit débarrassé de lui d’une autre manière peu orthodoxe.

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Erreur à ne pas commettre

« Voilà pourquoi il ne faut jamais jeter son poisson dans la cuvette des toilettes ! Si quelqu’un ne peut pas garder son animal de compagnie, il doit le rendre à la boutique d’achat au lieu de s’en délester de la sorte », a déclaré la BNW dans un communiqué à IFLScience.

Avant de poursuivre : « Les Grands Lacs regorgent de poissons rouges, on en dénombrerait quelque dizaines de millions. Et il y a deux hypothèses plausibles pour expliquer comment ils se retrouvent là. Ou bien ils ont été libérés par leurs propriétaires dans les voies de navigation locales, ou alors ils ont traversé le système de canalisation de la ville. »

Le Département de la protection de l’environnement de l’état de New York précise que les eaux de pluie pénétrant dans les égouts peuvent saturer les canalisations, ce qui a pour conséquence le rejet direct de l’excès dans un cours d’eau.


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