Frites McDonald's, image de Natasha C Dunn

Nous savons tous que la nourriture de fast-food est néfaste pour notre santé, pourtant, la plupart d’entre nous en consomme allègrement et ce, plusieurs fois par semaine même. Mais qui peut nous blâmer ? Que la personne qui n’a jamais eu envie d’un menu Big Mac nous jette la première pierre !

Néanmoins, si vous souffrez d’une calvitie, vous allez pouvoir justifier votre amour pour ce cher McDonald’s, car il se trouve que les frites de ce dernier peuvent la guérir.

Du silicone dans les frites

La molécule en cause est la polydiméthylsiloxane, un polymère de la famille des siloxanes que l’on retrouve dans les shampooings, les colles, mais également dans les frites du McDonald’s ainsi que dans le Coca-Cola. Il est question d’un additif alimentaire anti-moussant, largement utilisé dans les huiles des fast-foods.

C’est à des chercheurs de la Yokohama National University, située au Japon, que nous devons cet exploit.

Lors d’une expérience menée sur des cellules souches de souris, ces derniers ont utilisé de la polydiméthylsiloxane afin de produire des germes du follicule pileux, ce qui fut concluant. En effet, pas moins de 5000 germes furent créés simultanément.

Le professeur Junji Fukuda, de l’université de Yokohama, a déclaré dans son étude avoir utilisé de la polydiméthylsiloxane perméable à l’oxygène dans le fond du récipient de culture, et que l’opération a bien marché. Sur les images parues avec l’étude, on peut apercevoir que des poils noirs ont poussé aux endroits où les fragments de cellules ont été implantés et ce, après quelques jours seulement.

Récipient de culture pour préparer les germes de follicules pileux (gauche). Poils poussés sur le dos d’une souris (droit). Image: Yokohama National University


La fin de la calvitie?

Le professeur Fukuda assure être très confiant quant à la réussite de cette méthode, qu’il qualifie d’ailleurs de simple mais prometteuse.

Il faut rappeler que la calvitie, scientifiquement appelée alopécie, touche énormément de personnes et peut s’avérer extrêmement handicapante lorsqu’elle survient à un âge jeune, soit dès 16 ans dans ses formes pathologiques, ou, chez les femmes, suite à une ménopause, qui est le facteur le plus courant d’alopécie chez ces dernières. Il y a aussi la chute de cheveux qui survient suite à un cancer, de par la toxicité de la chimiothérapie.

Et bien que cela ne représente pas un danger imminent pour la santé d’une personne, ça peut-être source de complexes et d’anxiété. Or, cette dernière est connue pour être un facteur de la chute de cheveux, et c’est ainsi que l’on se retrouve prisonnier dans une spirale infernale.

De nos jours, plusieurs personnes ont recours à des méthodes plus ou moins efficaces pour lutter contre la calvitie, allant de la simple utilisation de fortifiants capillaires jusqu’à la greffe de cheveux et le tatouage, qui sont des méthodes assez extrême. C’est pour cela que les recherches de l’équipe du professeur Fukuda constituent une révolution dans le domaine de la dermatologie, car ils permettront peut-être, à terme, de trouver un moyen moins contraignant et plus efficace afin de lutter contre l’alopécie.


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