La disparition des dinosaures remonte à plus de 65 millions d’années, et la raison de leur extinction, suivant la théorie la plus plausible des scientifiques, serait la chute d’un astéroïde immense qui aurait causé la perte de toutes les races présentes sur la surface de la Terre.

Aujourd’hui, les spécialistes affirment que même s’il n’y avait pas eu cette catastrophe naturelle, les dinosaures auraient fini par s’éteindre pour une raison bien différente.

Une colonisation rapide de la Terre

Les dinosaures, alors souverains en ces temps-là se sont peu à peu approprié chaque recoin de la Terre. C’est d’ailleurs une étude de l’Université de Reading en Angleterre qui a permis de retracer le parcours terrestre des différentes espèces. Elles ont notamment profité de l’extinction Permien-Trias pour coloniser le reste du Globe et imposer leur domination.

Le Docteur Chris Venditti, co-auteur de l’étude affirme que du T-Rex au Diplodocus, tous ont migré de façon importante dans divers endroits de la planète pour avoir plus d’espace et de sources de nourritures. Le Dr Ciara O’Donovan qui a collaboré à cette recherche, affirme quant à elle, que cette situation aurait pu causer leur perte sauf dans le cas des espèces volantes.

Public Domain, Pxhere

Pour mieux mesurer leur déploiement sur les différents continents, des scientifiques ont mis au point une méthode de calcul qui a pu définir un rythme de 1000 km/million d’années, à savoir que leur domination a duré plus de 170 millions d’années.

Un mouvement qui aurait pu leur coûter cher

Les chercheurs ont affirmé que cette dispersion rapide et générale autour du globe a entraîné une certaine concurrence et un manque en nourriture, ainsi qu’une situation qui a quelque peu freiné le développement de nouvelles espèces avec leur adaptation à leur nouveau milieu naturel.

Un ouvrage publié dans Nature Ecology and Evolution renvoi vers une étude antérieure qui atteste que la race des dinosaures était en déclin environ 50 millions d’années avant la catastrophe engendrée par la chute de l’astéroïde.

Cette déduction n’a pu convaincre tout le monde, c’est d’ailleurs le cas de  Martill David, Professeur de paléobiologie à l’Université de Portsmouth qui affirme à la BBC que les dinosaures étaient bien au contraire en pleine diversification lors de l’impact.

En 2017 en Floride, une nouvelle hypothèse a incriminé un autre facteur compromettant dans l’évolution des races, qui serait le temps d’éclosion des oeufs de dinosaures.

Ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est que 65 millions d’années plus tard, les spéculations continuent d’affluer autour de ce phénomène qui a marqué l’Histoire de notre planète.


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