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L’oxygène est considéré comme l’un des éléments indispensables au développement de la vie. C’est pourquoi la possibilité de l’existence de créatures extraterrestres paraît nulle.

Pourtant, de nouvelles données semblent tout remettre en question.

À ce propos, les astronautes de l’Observatoire astronomique de Shanghai ont décelé de l’O2 moléculaire au sein de la galaxie Markarian 231, située en dehors de la Voie lactée à environ 581 millions d’années-lumière.

Markarian 231/© NASA

L’équipe, menée par Junzhi Wang, a fait cette étonnante découverte en analysant les ondes lumineuses qui avaient atteint la Terre.

Mais ce qu’il faut savoir, c’est que dans notre atmosphère, il est particulièrement compliqué d’obtenir des lectures précises de ces flux, car ils sont constamment absorbés ou redirigés par les différents gaz présents dans l’air.

Les ondes de Markarian 231 proviennent des QSO (objets quasi stellaires), plus communément appelés « quasars ».
Ceux-ci, similaires à des étoiles, se veulent considérablement distants.

En outre, ils se déplacent à une fréquence inférieure à la normale, ce qui leur permet entre autres de traverser l’atmosphère terrestre sans aucun effet de distorsion.

Ainsi, les scientifiques ont pu prendre les mesures des ondes lumineuses à deux endroits différents : à Grenade (Espagne) grâce au télescope IRAM et au NOEMA, dans les Alpes (France). 

Téléscope IRAM / Wikimedia Commons

Par ailleurs, d’après les estimations des experts, il y aurait pas moins de 100 fois plus d’oxygène à Markarian 231 que ce qui a été enregistré jusqu’à présent.

D’autres régions ont déjà été signalées au cours des 20 dernières années comme contenant de l’O2 moléculaire, comme c’est le cas pour le nuage de Rho Ophiuchi, ou encore pour la nébuleuse d’Orion.

Bien entendu, ce gaz pur n’est respirable que pendant de très courtes périodes, sinon quoi cela risquerait de provoquer des lésions pulmonaires permanentes à cause de sa toxicité.

Nébuleuse d’Orion / ©NASA

En effet, notre hémoglobine serait automatiquement submergée de plus d’atomes qu’elle ne peut en transporter.

Quoi qu’il en soit, des recherches supplémentaires seraient susceptibles de fournir de plus amples explications concernant la distribution d’oxygène et son rôle dans le développement des galaxies.

À l’avenir, la communauté scientifique espère également élucider tous les mystères de la création des conditions nécessaires à la formation de la vie.


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