L’océan abrite des créatures aussi incroyables les unes que les autres. Parfois, il essaie de nous les faire connaître à sa manière, en les faisant s’échouer sur la plage. 

Il s’agit, cette fois, du gros vers d’aubergiste, un poisson qui ressemble plutôt à un organe masculin. Et oui, on l’appelle, d’ailleurs, le Urechis unicinctus. Quel nom bizarre, me direz-vous !

Vous ne le savez, peut-être pas, mais l’animal tient son appellation de son anatomie qui rappelle étrangement le sexe masculin !

Une découverte intéressante

Le 6 décembre dernier, des milliers de poissons-pénis ont recouvert la plage de Bay Area, pour la plus grande satisfaction des mouettes qui se sont régalées, ce jour-là, à ne plus pouvoir tenir debout. David Ford, qui a été témoin de la scène, a bien observé ces créatures, hors du commun.

David Ford.

Elles étaient roses, mesurant six pouces, environ et ayant une protubérance en forme de mamelon à la pointe. Ne sachant pas de quoi il s’agissait, il était stupéfait par le nombre exorbitant de ces poissons éparpillés partout sur la côte.

Pour tenter d’obtenir plus d’informations à ce sujet, Ford a fait appel à Bay Nature, tenant une colonne intitulée « Demandez à un naturaliste », pour l’éclairer sur la forme des vers et comment ils s’étaient retrouvés là.

Analyse et explications

Le biologiste et journaliste à Bay Nature, a expliqué que le gros aubergiste est ainsi façonné à cause de sa vie souterraine d’autrefois. En effet, celui-ci creuse un terrier assez long dans la plage, mais de sa propre largeur.

Son entrée principale est comme une cheminée de sable et à l’arrière, des tas de pièces moulées sont projetés au bout du tunnel, grâce à un jet d’eau des quartiers arrières du ver.

Malgré quelques hésitations, Parr pense que la récente tempête et le penchant de l’animal pour les milieux sablonneux sont pour quelque chose, dans son arrivée, en masse, sur cette plage. Selon lui, ce n’est pas la première fois que cela se produit.

Le biologiste raconte la façon dont le ver glisse jusqu’à la cheminée de son terrier et sécrète un filet muqueux collant d’un anneau de glandes semblables à des méduses en décomposition, pavés autour de l’ouverture du terrier.

Ford a pris l’habitude de se promener sur la côte à cause de sa soif pour les phénomènes inhabituels de ce genre : il considère que c’est une chance de voir ces créatures dans un phylum, à elles seules, suivant leur chemin d’évolution, depuis des centaines de millions d’années.

La plage californienne avait connu d’autres scénarios mystérieux, en cette journée du 6 décembre : Des éléphants de mer, plutôt phalliques, une carcasse de tortues de mer étrangère à la plage et la carcasse d’un requin-ange.

La nature ne cesse de nous impressionner par de nouvelles créatures, dont on n’aurait pas soupçonné l’existence. Elle nous offre des spectacles que, même les plus grands scénaristes ne pourraient pas imaginer. Alors, vous pensez toujours que l’océan n’a aucun secret pour vous ?


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