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Le sommeil est une fonction biologique des plus importantes et ses avantages nous sont aujourd’hui bien connus. Tout comme ne pas dormir suffisamment peut à l’inverse avoir de terribles conséquences sur notre santé physique et mentale.

En outre, il y aurait également trois fois plus de risques qu’un accident de voiture se produise si l’on est fatigué.

Bien qu’il soit donc nécessaire de bien dormir pour garder la forme et une bonne santé, pratiquer n’est pas toujours chose aisée. De même qu’après avoir banni nos écrans, fait baisser le thermostat, et adopté un rythme constant de coucher/réveil, certains restent coincés dans ce cercle vicieux de « sommeil éveillé » durant lequel ils passent leur temps à réfléchir à leurs tracas quotidiens, sans parvenir à s’endormir et se reposer.

Les scientifiques ont déjà constaté qu’une perspective optimiste avait des effets bénéfiques majeurs sur la santé, tels que la protection contre les maladies cardiovasculaires et un meilleur taux de récupération après des chirurgies ; le pontage gastrique par exemple. Les études ont montré que les optimistes sont également plus susceptibles de suivre les consignes des médecins et de modifier leur mode de vie pour réduire les risques.

Afin de tester le lien entre le sommeil et l’optimisme, une nouvelle recherche publiée dans le Journal of Behavioral Medicine a analysé les données de l’étude CARDIA, un projet qui examine la santé cardiovasculaire d’une sélection diversifiée de jeunes Américains, soit plus de 3 500 cas rencontrés entre 2000 et 2006.

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Les participants avaient rempli un sondage en 10 points, conçu pour mesurer leur niveau d’optimisme en leur demandant d’évaluer dans quelle mesure ils étaient en accord ou en désaccord avec des affirmations telles que « je suis toujours optimiste pour mon avenir » ou « je ne m’attends pas à ce que les choses aillent bien », pour ensuite rendre compte de la qualité et durée de leur sommeil. Une minorité d’entre eux a également dû porter des moniteurs d’activité dans le but de collecter des informations sur la durée de leur sommeil et guetter la présence de signes d’agitation pendant que ceux-ci dormaient.

En fin de compte, il s’est avéré que l’optimisme et le sommeil étaient étroitement liés. Les sujets optimistes étaient 78 % plus susceptibles d’avoir un sommeil de qualité et « suffisant » (soit six à neuf heures par nuit).

Même si les scientifiques ne savent toujours pas exactement comment l’optimisme influence notre sommeil, ils supposent que cela dépend de la manière dont les optimistes ont tendance à gérer le stress.

« Les optimistes sont plus à même de s’engager activement dans une stratégie d’adaptation centrée sur le problème et d’interpréter les événements stressants de manière plus positive, réduisant ainsi l’inquiétude et les pensées ruminantes quand ils s’endorment et tout au long de leur cycle de sommeil », a déclaré la Dre Rosalba Hernandez, principale auteure de l’étude, dans un communiqué.


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