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Dans un monde de consommation en plein essor, perdre du poids est devenu problématique, voire un enjeu pour un nombre croissant et impressionnant de personnes en surcharge pondérale.

Ce mal des temps modernes est essentiellement imputable à un déséquilibre énergétique entre les calories consommées et les calories dépensées. En d’autres termes, plus nous fournissons d’efforts physiques, plus nous dépensons en calories consommées et il se trouve que le mode de vie actuel n’est pas le seul à contribuer à inverser cette règle…

Parmi les outils permettant de dépister les déséquilibres pondéraux, y compris le surpoids par rapport aux normes mises en place à ce jour, l’IMC (Indice de masse corporelle) se définit par le poids de l’individu en kilogrammes, divisé par le carré de sa taille.

Ces moyens de dépistage permettent de constater éventuellement un état de surpoids en vue de sa prise en charge suivant sa gravité.

En règle générale, les sujets en excès de poids sont appelés à suivre des régimes alimentaires. Or, 80 % de ceux qui perdent du poids le retrouvent en un an. Beaucoup d’entre eux ont peut-être suivi consciencieusement leur régime alimentaire, mais leur corps ne semble pas faire de même.

Leur balance reste figée sur le chiffre de départ ou affiche une lente ascension, décourageant plus d’un à fournir plus d’efforts et donc, à aller plus loin.

Aussi incroyable cela puisse paraître, il apparaît que notre corps résiste au changement. Prenons l’exemple de sa température justement. Si celle-ci dépasse ou descend d’un degré ou deux le seuil de 37° Celsius, toutes sortes de mécanismes se déclenchent dans l’organisme pour la ramener à la norme de base.

En temps de chaleur, la transpiration est enclenchée pour rafraîchir le corps. En temps de froid, les capillaires du corps sont à l’origine des tremblements qui le secouent, lui permettant de retrouver une température agréable.

U.S. Air Force photo/Airman 1st Class Tammie Ramsouer

Ces mécanismes de défense de l’organisme se mettent en marche également face à « l’invasion » que constitue tout changement exogène, dont la mise en place d’un régime alimentaire. Notre cerveau est le centre de transmission de ces mécanismes.

Comme il est « programmé » à fonctionner suivant des normes préinstallées et à réguler naturellement tout dysfonctionnement, le processus de perte de poids est ainsi soumis à son contrôle. Lorsque le corps perd des calories, il s’en suit probablement une perte de poids, par une diminution du tissu adipeux.

À ce stade, la leptine, l’une des hormones de la faim qui indiquent le rassasiement, diminue. Le cerveau détecte ce signe d’alerte et passe à la défensive, augmentant la sensation de faim pour amener la personne à manger davantage et ralentissant son métabolisme pour conserver au corps son énergie.

Cela explique les effets boomerang des régimes amaigrissants qui semblent réussir sur une certaine durée et finissent par produire l’effet contraire.

Dans ce cas, le cerveau semble lutter contre toute tentative d’affamer l’organisme en diffusant des signaux de compensation au manque induit par le régime poussant la personne, contre son gré, à se rabattre sur les premiers aliments à sa portée pour assouvir une goinfre subit.

Par ailleurs, le ralentissement de notre métabolisme est plus difficile à constater. Celui-ci, se traduisant par l’absence de perte de poids, doit être obligatoirement déterminé par le médecin qui offrira un accompagnement thérapeutique, si l’origine s’avère médicale.

Dans tous les cas de figure, il est inutile de rappeler l’importance de s’en tenir aux bonnes vieilles méthodes de grands-mères et aux directives sans cesse évoquées par les organismes de santé, à savoir s’armer d’une bonne volonté et s’offrir, non s’« astreindre », à un régime alimentaire sain favorisant les fruits et les légumes, les céréales non raffinées et beaucoup de protéines, en plus de l’exercice d’une activité physique régulière et un bon calendrier de sommeil.

En outre, une perte de poids lente et régulière prépare à lutter contre le fameux effet « yoyo » et à installer de bonnes habitudes sur le long terme.

Effectivement, des recherches ont démontré que près de 20 % des individus en surpoids réussissent à perdre du poids (de la bonne manière) à long terme, à hauteur minimale de 10 % de leur poids corporel initial et en maintenant la perte pendant au moins 1 an…

Cette perte de poids sur le long terme nous permet de vivre en harmonie avec notre cerveau qui s’adaptera, petit à petit, aux nouvelles habitudes et évitera de « saborder » les efforts fournis.


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