Nicola Albertini/Flickr

Finir ses études provoque en nous l’un des plus grands soulagements de notre vie, bien qu’un peu trop temporaire, car nous nous voyons faire face (presque tout de suite) aux difficultés de trouver le « bon » emploi.

Ce qui nous stresse le plus ne se résume pas au fait de décrocher un travail, comme beaucoup le diraient, mais surtout au fait d’en trouver un – que l’on aime, sans pour autant avoir l’expérience nécessaire pour mener à bien ce que l’on attend de nous.

C’est un peu comme posséder une belle voiture, s’y installer confortablement et ne rien connaître en matière de conduite. La destination nous inquiète.

Tandis que tomber sur un bon mentor – qui nous apprend ce qu’il sait, et parfois, au-delà – relève de la chance, le cas échéant repose complètement sur nous, et rarement où l’on considère la situation telle une partie de plaisir.

Mais avant d’aller plus loin, comment faire le pas ? Est-ce vraiment possible de réaliser le rêve professionnel les mains nues ? Comment préserver son métier et gravir les échelons simplement et sans trop soucis ? Il existerait des techniques qui pourraient nous donner un coup de pouce.

Être soi-même

D.Reichardt/Flickr

Parler c’est bien, mais en dire trop… n’est pas aussi bon pour nous. Les gens en général, les employeurs, lisent et comprennent ce qui est et n’est pas et peuvent finir par développer des préjugés.

Il est important d’admettre ses lacunes, d’être humble, tout en montrant que vous êtes plus que prêt à vous donner à fond, à travailler dur.

En adoptant cet état d’esprit, il ne vous sera pas compliqué de trouver, non pas un, mais des emplois qui feront que vous progressiez.

Ursula M. Burns, actuellement CEO de VEON, un des plus importants opérateurs de réseau mobile au monde, avait débuté en tant que simple stagiaire chez Xerox, une grande entreprise américaine.

Mais impressionné par son acharnement à faire du bon travail, son manager l’a conduit au succès. Très vite, elle a gravi les échelons et s’est vue porter le titre de président du conseil d’administration de la société.

Faites des efforts, donnez de vous-mêmes et soyez patient. Devenez Ursula à votre manière. De grandes choses vont arriver.

Passer moins de temps sur les réseaux sociaux

De nos jours, nous ne cessons de croire et d’entendre les autres se plaindre d’être occupés, mais le sommes-nous réellement ? Des statistiques ont montré que nous passons en moyenne 50 minutes par jour sur des réseaux tels qu’Instagram, Facebook ou Messenger. Ce nombre multiplié, nous sommes collés à l’écran de notre Smartphone plus de 24 heures par mois !

Cela étant dit, personne ne vous demande de quitter les médias, car nous le savons, ceux-ci peuvent se montrer d’une grande utilité (si utilisés correctement). Tout est dans la modération, non la privation ; faites quelque chose pour vous-mêmes, passez plus de temps sur votre personne. Cela vous changera.

Internet est la bibliothèque la plus grande et la plus riche que l’homme peut avoir. Apprenez quelque chose, chaque jour, en l’utilisant. Profitez des cours, des articles et des vidéos que vous pourriez trouver. Ainsi, vous aiderez à la construction de votre expérience.

Au vent les conférences « qui changent la vie »

Malgré la richesse du Web et des ressources informatives, tout le monde n’absorbe pas ce qu’il apprend, mais le consomme seulement, et ce n’est pas le meilleur des choix que l’on puisse faire.

Vivre, pratiquer, expérimenter, tout est là. Aucun support, aucun livre d’entraide ne changera le cours de votre vie. Combien de discours et de conférences sont donnés chaque minute dans le monde entier ? Combien sont accessibles ? Presque tous. Et nous avons bon penser que ces paroles qui nous sont transmises ont le pouvoir de nous convaincre du meilleur, le fait est, aucune de ces choses ne compte à moins que nous prenions des mesures. Les solutions « miracles » n’existent pas.

Il est à nous de les mettre en œuvre, d’en faire bon usage. Vous vous montrerez autonome et vos employeurs seront des plus impressionnés.

Être terrible

Chris Rock. TheeErin/Flickr

Il faut avant tout être « terrible » afin de devenir bon. Prenez pour exemple le fabuleux comédien Chris Rock et ses blagues.

Son talent n’est pas inné, loin de là. Une nuit, il a eu l’idée folle de faire une apparition « surprise » dans un club de comédie se trouvant sur son chemin.

Il a tenté une « série » de blagues qu’il a improvisées, mais la majorité ont terriblement échouées. En fait ses blagues étaient tellement mauvaises qu’il allait jusqu’à demander aux spectateurs de ne pas le filmer. Cela ne l’a pas arrêté, bien au contraire. Il a commencé à apparaître ici et là, passant par tous les clubs de comédie locaux.

Mais il suffit qu’une seule blague soit bonne pour que le public rugit. Et à chaque fois que cela arrivait, il prenait note (littéralement).

Il mit au point ce même processus 5 nuits par semaine pendant une année. Maintenant il a sa propre émission sur HBO – et elle dure 60 minutes.

À première vue, on dirait qu’il est né pour faire ce qu’il fait, mais ce n’est clairement pas venu naturellement. Pas pour Chris.

La vérité est toute simple ; Chris Rock a réussi, car il a eu le courage de commencer à échouer. Cela est relatif au travail. Tout expert était autre fois une « recrue ». Il vous faut bien commencer quelque part.


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