ChichesterDC

Les personnages du passé n’ont de cesse de nous « hanter », du moins pas dans le sens fantomatique du terme. Même six pieds sous terre, leurs existences « chatouillent » notre curiosité et on ne se gène pas pour les déranger dans leur sommeil éternel. Qui étaient-ils ? Que faisaient-ils ? Comment sont-ils partis ?

Autant de questions auxquelles les scientifiques tentent encore et toujours de trouver les réponses…

Il y a douze ans, l’on découvrait la mystérieuse sépulture d’un homme entouré de ses somptueux atours sur les terres d’Angleterre ; une épée et un fourreau décoré, une lance, un casque, une coiffe et un bouclier orné d’une tête en bronze, mais également des pots et d’autres objets ont été découverts près du corps de l’Âge du fer.

Un financement a récemment été débloqué à The Novium Museum de Chichester pour découvrir qui il était.

« En plus de 30 ans d’archéologie, il s’agit de la découverte la plus spectaculaire à laquelle j’ai assisté », déclare James Kenny, archéologue du conseil du district de Chichester. « Grâce aux recherches scientifiques, aux analyses et à la participation d’archéologues de renommée mondiale, l’histoire du mystérieux guerrier s’améliore tout simplement. »

Les soins apportés à ses arrangements funéraires laissent penser que le mystérieux guerrier aurait été l’un des plus prestigieux du pays et aurait même combattu dans l’armée de la Gaule résistante à Jules César et aux Romains.

 

 

Il est possible que l’épée, la lance et le bouclier aient été délibérément brisés après la disparition éternelle de l’homme — un moyen de mettre hors service des objets qui avaient été utilisés au combat, une fois que le soldat qui les maniait n’était plus.

« C’est l’une des découvertes les plus exceptionnelles de cette période archéologique et elle revêt une importance internationale. », a indiqué Kenny.

Les experts estiment que l’homme était âgé de 30 à 45 ans quand il a cédé à la vie, sur la base de dossiers dentaires et d’autres éléments de preuve ; il mesurait environ 1,57 mètre.

Le squelette montre également qu’il jouissait d’une vie active et qu’il pratiquait très probablement l’équitation. Cependant, rien ne prouve que l’homme soit parti au combat. Ce qui laisse encore beaucoup de « creux » dans l’histoire de ce guerrier.

Un document de 2014 aurait par ailleurs suggéré, suite à l’examen du site de la tombe et le paysage alentour, que l’homme puisse être un prêtre plutôt qu’un guerrier.

Une nouvelle exposition est sur le point de révéler quelques détails sur cet homme et son lieu de sépulture, décrit comme « la tombe du guerrier le plus richement équipé » jamais trouvée dans le pays.

Mais même si le voile plane toujours son identité et son histoire, le public sera en mesure d’examiner de manière appropriée ce qui reste du présumé combattant et de sa vaste collection d’armes. L’exposition ouvrira ses portes le 25 janvier 2020 et sera accompagnée d’ateliers, de journées d’activités et de lectures.


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