Dafne Cholet/Flickr

Tout le monde a, un jour ou l’autre, rêvé d’être rapide en calcul mental dans les différents paliers de la scolarité et dans la vie au quotidien. Mais on a fini par comprendre que tous les gens ne sont pas égaux face à l’apprentissage des connaissances, à la mémorisation et à la capacité de procéder à un calcul arithmétique mental sans l’aide d’outils électroniques.

Des théories suggèrent que les êtres humains sains naissent avec des fonctions cognitives visuospatiales, exécutives et intellectuelles différentes où la génétique occupe une place déterminante, exception faite de certains troubles établis comme la dyslexie, la dyspraxie et la dyscalculie

En neuro- linguistique, les spécialistes font également ressortir le profil dominant de chacun dans les différents types de mémoire, à savoir, la mémoire visuelle ou photographique, la mémoire auditive, kinesthésique ou motrice.

Cependant, bien que le calcul mental n’occupe plus une grande place dans notre vie présente, grâce aux appareils et outils électroniques comme l’ordinateur et les calculatrices, nous sommes toujours fascinés par les prouesses de nos semblables à résoudre, en quelques secondes, une opération mathématique compliquée.

Inutile de dire que nous sommes encore plus impressionnés, lorsqu’une personne parvient à nommer le jour de la semaine d’une date aléatoire, peu importe l’année.

Ce que beaucoup d’entre nous ignorent, c’est que de plus en plus de méthodes sont mises en place pour pallier aux difficultés d’exécution de certaines fonctions telles que le calcul mental.

En effet, on peut citer la méthode japonaise Soroban largement adoptée dans le monde, dans le renforcement des techniques de calcul mental.

Dans le cas de la détermination rapide du jour inhérent à une date antérieure, la science vient de nouveau démontrer que l’on n’a pas besoin d’avoir une mémoire photographique pour parvenir à se situer dans le temps.

Effectivement, n’importe qui peut le faire en utilisant la règle Doomsday, un algorithme simple conçu par le mathématicien John Horton Conway dans les années 1970.

John H Conway, inventeur de l’algorithme Doomsday.
Wikipedia Commons

En fait, rien de bien sorcier. Au sens littéral, le doomsday signifie — jour du jugement dernier —, un terme désignant la fin du monde, mais il fait également référence à un phénomène mathématique du calendrier grégorien que nous utilisons aujourd’hui.

Généralement, les questions que l’on pose pour savoir le jour d’une date donnée se rapportent à un — fait marquant — de la vie individuelle ou collective, rendu facilement mémorable grâce à l’application de la règle doomsday.

Des observateurs ont été amenés à réaliser que chaque année comporte son — doomsday — ou jour décisif de la redondance de certains faits liant une communauté réduite ou la communauté internationale.

De même que cela semble plus clair si l’évènement donné coïncide en chiffre avec le nombre de classements du mois y afférent, exemple : 4/4 ; 5/5 ; 6/6… etc.

Pour faire simple, la règle doomsday nous permet de calculer le jour d’une date donnée relative à un évènement ou une poignée d’évènements qui peuvent « tomber » un lundi d’une même année et un samedi d’une autre année, en tenant compte du décalage entre les années communes ou bissextiles.

Par ailleurs, il faut un dispositif mnémonique facile pour rappeler certaines autres. Par exemple : on se souviendra des 5/9, 9/5, 7/11 et 11/7 en partant de la phrase, à titre d’exemple, « Je travaille de 9 à 5 le 07/11 ».

En somme, ces règles et algorithmes sont des outils de calcul mental de réorganisation de notre pensée et de notre mémoire.


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