Le sujet de la vie extraterrestre a toujours fait couler beaucoup d’encre : souvent considérée comme de la pure science-fiction, il existe pourtant quelques faits qui laissent perplexes même les plus cartésiens d’entre nous.
D’ailleurs, compte tenu de nos connaissances grandissantes en matière d’exploration de l’Univers, il n’y a rien, en soi, de fantaisiste à penser que nous ne sommes pas forcément seuls à connaître la vie dans cet infiniment grand.
Après tout, nous découvrons bien de nouvelles espèces animales chaque année sur Terre, et ce n’est pas parce que nous ne les connaissions pas avant leur récente découverte qu’elles n’existaient pas pour autant. En d’autres termes, nos limites scientifiques ne doivent pas nous enfermer dans l’idée qu’il ne peut exister seulement ce que nous connaissons actuellement.
6. Les signatures chimiques de Viking Mars
En 1976, les atterrisseurs du Programme Viking chargés d’explorer la planète Mars ont rapporté avec eux des preuves d’une vie microbienne martienne : en examinant les prélèvements effectués sur le sol martien, les scientifiques ont découvert qu’une réaction chimique étrange se produisait, indiquant notamment la présence de méthane radioactif.
Si cette présence de méthane radioactif est si importante, c’est parce qu’elle implique fortement une vie microbienne.
Malheureusement, sur les quatre analyses de sol, seule une d’entre elles a détecté du méthane radioactif : au regard de ces résultats, les scientifiques sont incapables d’affirmer avec assurance que la vie existe bel et bien sur Mars et se voient forcés de considérer qu’il ne s’agit que d’un faux positif.
« Même si l’on est pas convaincu que les résultats Viking donnent des preuves solides pour la vie sur Mars, ce document montre clairement que la possibilité doit être envisagée. Nous ne pouvons pas exclure l’explication biologique » déclare l’exobiologiste de la NASA Chris McKay.
5. Le signal « Wow ! »
Le 15 aout 1977, le radiotélescope américain Big Ear a reçu un signal radio des plus étranges.
Appartenant à l’Université de l’Ohio, il est utilisé notamment pour rechercher des signaux d’origine extraterrestre : tandis que l’astronome Jerry R. Ehman analysait les données enregistrées par le radiotélescope, il a remarqué un signal anormal de près de 72 secondes.
Devant une telle stupéfaction, Jerry R. Ehman n’a pas pu s’empêcher d’écrire « Wow ! » sur l’imprimé, exclamation qui a d’ailleurs donné son nom à cette découverte surprenante qui, même 40 ans plus tard, reste la plus incroyable : d’un point de vue scientifique, compte tenu du fait que l’étoile la plus proche ne soit située qu’à 200 millions d’années-lumière, un signal pareil de 72 secondes ne puisse provenir que d’un astre ou d’une intelligence extraterrestre.
Cependant, malgré les recherches qui ont suivi, aucun autre signal de cette ampleur n’a été émis depuis, si bien que les scientifiques penchent davantage pour un évènement isolé de type comète que pour une vie extraterrestre, bien que le doute reste entier.
4. Les fossiles martiens à l’intérieur de la météorite ALH84001
Découverte en décembre 1984, il aura fallu attendre près de 2 ans pour que la météorite ALH84001 ne soit analysée.
C’est ainsi qu’en aout 1986, les scientifiques ont réalisé quelque chose d’absolument extraordinaire : cette météorite de presque 2 kilogrammes contenait des microbes fossilisés.
D’après les études effectuées par la NASA, elle provient de la planète Mars et a voyagé dans l’Espace pendant quelque 15 millions d’années avant de s’écraser sur le sol américain il y a 13 000 ans.
Les analyses ont alors montré des traces de nanobactéries, de magnétite ainsi que des molécules organiques, mais même si tout porte à croire qu’il y aurait eu de la vie sur Mars il y a de cela 4 milliards d’années, quelques doutes subsistent : sachant que nous savons qu’elle a atterri sur Terre il y a au moins 13 000 ans, rien ne dit que les molécules organiques ne sont pas d’origine terrienne.
Par contre, il faut noter que la magnétite trouvée à l’intérieur de la météorite ALH84001 ne peut en aucun cas s’être formée sur notre planète…
3. Les résultats de l’équation de Drake
Proposée en 1961, l’équation de l’astronome américain Frank Drake, connue sous le nom « d’équation de Drake » permet de calculer combien de planètes sont susceptibles d’être dotées de civilisations intelligentes qui peuvent entrer en contact avec nous.
En prenant en compte divers paramètres comme le nombre d’étoiles qui se forment chaque année, celles qui réunissent les conditions propices à la vie ou encore les signaux qui peuvent être considérés comme des preuves de vie extraterrestre, l’équation de Drake a permit d’affirmer qu’environ 10 000 civilisations intelligentes existent dans notre galaxie.
Évidemment, les résultats de cette équation sont purement hypothétiques et ne constituent en rien une preuve tangible quant à l’existence des extraterrestres, mais elle reste un instrument de calcul intéressant à prendre en compte.
Quarante ans plus tard, en 2001, les nouveaux calculs ont démontré que, toujours d’après l’équation de Drake, la Voie lactée abriterait en réalité plus de 100 000 planètes qui sont viables et probablement dotées d’intelligence.
2. La présence de méthane dans l’atmosphère de Mars
À plusieurs reprises, les scientifiques qui ont analysé les données fournies par la sonde Mars Express de l’ESA (l’Agence spatiale européenne) ont tous mis en évidence la présence de méthane dans l’atmosphère entre 2004 et 2005.
Si ce constat est si intéressant, c’est parce que sur notre planète, le méthane est produit par une réaction chimique entre des bactéries et d’autres microorganismes unicellulaires vivants : partant du principe scientifique que le méthane ne peut laisser de traces au-delà de 300 ans, sa présence sur Mars ne peut être que récente.
Plus étonnant encore, un des chercheurs de l’ESA a même trouvé du formaldéhyde (qui résulte de l’oxydation du méthane) : pour qu’une telle substance puisse apparaître, elle nécessite la production de 2,5 millions de tonnes de méthane.
Toutefois, de nombreux scientifiques pensent qu’elle ne suggère pas forcément une forme de vie martienne, mais que ces composés chimiques émanent tout simplement de la zone volcanique que l’on peut largement croiser sur Mars.
1. L’étrange signal radio reçu par l’Institut SETI
L’Institut SETI est une organisation chargée d’étudier l’Univers et les potentielles formes d’intelligences qui peuvent y exister.
En 2003, alors que les chercheurs américains de SETI examinaient les différentes zones de l’Univers soupçonnées de contenir de la vie, leur télescope a reçu un signal étonnant : si certains pensent qu’il ne s’agit que d’une anomalie due à un dysfonctionnement d’un satellite, d’autres en revanche sont persuadés qu’il s’agit d’un appel d’une civilisation intelligente extraterrestre.
La théorie qui soutient la vie extraterrestre explique que le point d’où provient le signal, entre les constellations Poisson et Bélier, a été choisi de sorte que l’on ne puisse pas penser qu’il s’agit d’un signal naturel provenant d’une planète ou d’une étoile : en effet, aucun astre n’existe à cet endroit, laissant alors penser qu’il s’agit d’un moyen pour une intelligence extraterrestre de se manifester, et ce sans compter que ce même signal a été envoyé 3 fois de suite.
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