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La science moderne permet aujourd’hui de comprendre de mieux en mieux le monde qui nous entoure : de l’atome à l’expansion de l’Univers, rien ne semble échapper à son analyse de l’environnement dans lequel nous vivons.

Pourtant, contre toute attente, certaines connaissances considérées comme acquises depuis des siècles comme le temps, le sommeil ou encore l’eau ne sont pas aussi simples qu’elles n’y paraissent…

5. La complexité chimique de l’eau

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Au-delà de son côté vital pour l’être humain à l’état liquide, l’eau est avant tout une substance chimique constituée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène : H2O.

Si jusque là nous n’avons aucune difficulté à comprendre l’état liquide de la molécule H2O, son état solide en revanche est un peu plus complexe et demeure toujours inexpliqué : en effet, la science a beau avoir constaté qu’un liquide qui se solidifie perd normalement en volume, l’eau quant à elle semble passer outre cette vérité scientifique.

Tandis que la majorité des matières se condensent une fois solides, la glace (donc l’état solide de l’eau) elle, gagne en volume et prend donc plus de place : on appelle ce comportement chimique étrange « anomalie dilatométrique » et bien que diverses théories quant à cette particularité aient été avancées, aucune d’entre elles n’a encore été prouvée.

Mais le mystère autour du comportement si singulier de la molécule d’eau ne s’arrête pas là : pour une raison encore inconnue, l’eau chaude se solidifie plus rapidement que l’eau froide.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas parce que l’eau froide est plus proche du 0 degré (température à laquelle l’eau gèle) qu’elle se transforme en glace plus vite.

4. La notion de temps

Geralt, Pixabay

Le temps n’est qu’une illusion : c’est la conclusion des scientifiques quant à la notion de temps.

Ainsi, d’un point de vue de la science, le temps ne serait qu’une sensation, un concept presque subjectif propre à l’être humain.

À son époque déjà, le génie Albert Einstein décrit ce principe dans sa théorie de la relativité restreinte en 1905, affirmant alors que le temps n’est en rien une constante universelle.

Évidemment, cela ne nous empêche pas de tous ressentir le temps qui passe, mais le fait est que tout comme les émotions telles que la colère, la tristesse ou la joie, la notion de temps n’est pas une donnée scientifique à part entière.

En d’autres termes, nous pensons à tort, que parce qu’il est calculable (fuseaux horaires, montres, kilomètres/heure, décalages horaires…), il est forcément mathématique ou physique.

Or, ce principe est tellement relatif que le temps passe plus vite sur Terre que dans l’Espace, si bien que les satellites de type GPS sont obligés de tenir compte de cette inconstance pour pouvoir nous fournir des données exactes et précises (bien que la différence de temps soit de l’ordre de quelques nanosecondes).

En outre, nous pensons à tort, mais instinctivement qu’il existe une sorte de « flèche du temps » qui va du passé vers le futur.

Mais ce n’est pas parce qu’il nous est impossible de prédire l’avenir tandis que l’on a tous des souvenirs du passé que cela implique forcément que la science fonctionne de la même manière, comme l’a prouvé l’expérience de physique quantique où le temps a été inversé.

3. L’intelligence mathématique des plantes

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Si nous savons que les plantes sont bien des êtres vivants, une étude anglaise menée par les chercheurs du Centre John Innes de Norwich ont démontré qu’elles ont en plus une certaine forme d’intelligence mathématique.

Bien entendu, il ne s’agit pas d’admettre qu’elles sont dotées d’un cerveau ou d’une conscience quelconque, mais la découverte de la Professeure en biologie Alison Smith et son équipe n’en reste pas moins surprenante : durant la nuit, les plantes effectuent chaque soir des équations mathématiques pour utiliser à bon escient la réserve d’amidon qu’il leur reste jusqu’au lever du soleil.

Il faut savoir que les plantes stockent une quantité plus ou moins importante d’amidon durant la journée grâce à la lumière du soleil (processus de photosynthèse).

Une fois la nuit tombée, elles divisent naturellement la quantité d’amidon en réserve par le temps qu’il reste avant l’aube pour déterminer précisément à quelle vitesse elles doivent le consommer durant la nuit pour survivre.

Autre fait surprenant, il existe une forme de communication entre les végétaux : bien que non verbale ni gestuelle, elle reste cependant efficace notamment pour prévenir les autres plantes d’un danger.

Ainsi, lorsqu’un herbivore s’approche de trop près, elles émettent automatiquement un gaz particulier qui prévient les autres plantes d’une présence indésirable.

De même, quand un prédateur commence à les dévorer, elles se mettent instinctivement à produire une quantité importante de tanin pour le répugner et ainsi l’éloigner et produisent ce fameux gaz pour que les plantes ou les herbes aux alentours en fassent de même.

2. Le nombre Pi

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Si le nombre Pi permet effectivement de calculer le périmètre d’un cercle ou l’aire d’un disque, il est en réalité beaucoup plus intrigant que les formules de mathématiques qu’il permet.

Souvent décrit comme étant égal à 3,14, le nombre Pi est bien plus complexe que cela.

Tellement plus complexe qu’il est considéré par la majorité des scientifiques comme un nombre dit « univers », « irrationnel » ou encore « transcendental » : peu importe la suite de chiffre à laquelle on pense, elle existe forcément dans les décimales de Pi.

Infini, le nombre Pi englobe donc toutes les combinaisons de nombres possibles et imaginables de ce monde, de nos diverses dates de naissance à n’importe quel code-barre en passant par absolument toutes les séquences de chiffres que l’on souhaite.

1. Les raisons du sommeil

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Grâce à la science, nous savons que le sommeil est un processus naturel vital à la survie de l’Homme, et nous connaissons également les effets du manque du sommeil sur notre santé.

Mais ce qui demeure un grand mystère, c’est la raison pour laquelle l’être humain ressent ce besoin irrépressible de dormir.

Si les théories sur les effets du sommeil sont nombreuses, elles ne sont en revanche que des suppositions : « dormir permet de régénérer nos cellules », « le sommeil nous offre la capacité de pouvoir assimiler plus rapidement »… ces affirmations ont beau être réelles, elles n’expliquent pas pour autant les causes qui poussent une personne à dormir, mais seulement ses effets.

 


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