Public Domain, Rawpixel

Contrairement à ce que l’on nous a fait croire durant toute notre scolarité, ce ne sont pas forcément les meilleurs diplômes qui font les meilleurs métiers, et pour cause : tandis que les carrières telles que celles des vétérinaires, des avocats ou des médecins ont longtemps fait fantasmer les plus jeunes (et surtout les parents), il existe aujourd’hui des professions grâce auxquelles vous pouvez gagner votre vie honorablement, tout en vous amusant de surcroit !

Retour sur les cinq métiers les plus insolites au monde que l’on serait tous prêts à faire, même en tant que simples stagiaires…

5. Expérimentateur de lits de luxe

Si « Je ne vous paie pas pour dormir ! » est certainement l’une des phrases préférées des employeurs, elle s’avère pourtant on ne peut plus fausse pour Roisin Madigan, une étudiante anglaise qui travaille pour la société spécialisée dans la literie de luxe « Simon Horn Ltd ».

Pour un salaire de 1 600 dollars, la jeune femme de 22 ans avait pour mission de dormir, durant 30 jours, dans différents lits hauts de gamme, de donner un avis objectif sur les modèles essayés et de répondre à quelques questions de son employeur.

« Quand j’ai vu la publicité pour le poste, j’ai pensé que c’était une blague, mais j’ai ensuite réfléchi sérieusement aux avantages et je me suis lancée », déclare M. Madigan qui se souvient encore du malaise qu’elle a pu ressentir les tout premiers jours en arrivant au travail en pyjama.

Soucieux de la qualité des lits qu’il propose à ses clients richissimes, le Directeur général Craig Roylance ne s’attendait pas à recevoir autant de candidatures : d’après lui, l’offre d’emploi a conquis pas moins de 400 personnes le premier jour, et 200 le deuxième, ce qui, avouons-le, n’est pas si étonnant que cela…

4. Faux cadre d’entreprise

Amtec Photos, Flickr

Costume flambant neuf, mallette à la main et faciès de type caucasien : c’est tout ce qu’il faut pour pouvoir espérer être embauché en Chine en tant que faux cadre d’entreprise.

Payé 1 000 dollars la semaine (soit environ 4 000 dollars mensuels), le faux directeur doit simplement se faire passer pour un cadre dirigeant en assistant à des meetings, à des dîners d’affaires, ou encore en allant faire un tour dans les locaux de l’entreprise de temps à autre.

Il faut savoir que le monde du travail est extrêmement important en Chine et que l’apparence y joue un rôle particulièrement important.

En faisant croire aux concurrents, mais aussi aux clients que ses employés sont américains ou européens, une entreprise est tout de suite perçue comme plus crédible et de confiance.

À ce propos, le journaliste canadien Mitch Moxley anciennement basé à Pékin a travaillé comme faux expert en contrôle de qualité pour une multinationale chinoise : nourri tous les jours dans les plus grands restaurants et logé dans des hôtels de luxe, les 1 000 dollars par semaine lui étaient octroyés simplement pour serrer des mains à longueur de journée, et prononcer des phrases telles que « Très bien, nous procèderons au contrôle de qualité ».

3. Testeur de toboggans aquatiques

Seb Smith, Matt Writtle/SWNS

Si vous souhaitez passer votre temps à voyager à travers le monde pour vous baigner tous les jours, le métier de testeur de toboggans aquatiques est très certainement fait pour vous.

Ce qui est sûr, c’est que cette expérience professionnelle hors du commun n’a clairement pas déplu au jeune Seb Smith, étudiant anglais de 22 ans.

Ainsi, pendant 6 mois, l’entreprise First Choice Holidays a demandé à M. Smith d’essayer les toboggans de leurs 20 complexes touristiques et de les noter.

C’est donc tous frais payés, en plus de son salaire annuel de 30 904 dollars, que le jeune homme a parcouru les glissoires aquatiques d’Égypte, de Majorque, de la Jamaïque ou encore de Turquie, avant de partager ses expériences sur les réseaux sociaux pour attirer les futurs vacanciers.

En parallèle, Seb Smith était tenu d’évaluer les émotions ressenties (vitesse, confort, adrénaline…), et d’en avertir ses supérieurs.

Choisi parmi plus de 2 000 postulants, il ne doute évidemment pas de la chance qu’il a eue d’avoir été sélectionné.

De leur côté, ses employeurs ont été largement conquis par son professionnalisme et son dynamisme : « Nous avons été impressionnés par son enthousiasme et ses compétences à chaque étape de notre recherche. Lors de la finale, il était clair que nous avions trouvé la personne idéale pour jouer le rôle de testeur » se souvient Luke Gaskins, l’un des responsables de la société First Choice Holidays.

2. Cartographe pour Google à tricycle

 

Connu pour être l’une des entreprises où l’environnement de travail est le plus agréable au monde, Google ne manque vraisemblablement pas d’imagination pour permettre à ses employés d’effectuer des tâches compliquées de la manière la plus captivante qui soit.

Alors que la plupart des cartographes travaillent sur le terrain muni d’un simple appareil photo et d’un véhicule de fonction tout à fait banal, ceux recrutés par Google en revanche connaissent un quotidien bien différent : dotés d’un tricycle ingénieusement raccordé à un générateur, ils partent ainsi à la découverte de contrées difficiles d’accès, pendant que les 9 caméras situées à l’arrière du trois-roues prennent des photos du paysage.

Ce véhicule hors-norme a été imaginé par l’un des ingénieurs de l’entreprise, Daniel Ratner, lorsque ce dernier, en voyage en Espagne, s’est rendu compte du nombre important de rues vraiment très étroites qui existent à Barcelone : impossible à photographier en voiture, il fallait donc penser à un moyen de transport capable de se faufiler, partout…

Cependant, compte tenu des efforts physiques que demandent les virées à tricycles, qui pèsent plus de 113 kilos, Google ne recrute principalement que des sportifs de haut niveau.

1. Dégustateur de chocolat

Public Domain, Pixnio

Tandis que la majorité d’entre nous paye pour manger quelques morceaux de chocolat, d’autres en revanche sont (bien) payés pour le faire.

Malheureusement, les offres d’emploi disponibles en qualité de dégustateur de chocolat, en plus de se faire rares, demandent une formation scientifique et de nombreuses connaissances en matière de chimie : même si les grandes entreprises ne le mentionnent pas obligatoirement dans leurs annonces, ils s’intéressent davantage aux biologistes et aux chimistes qu’aux autres.

Loin de ce que l’on pourrait imaginer dans nos rêves les plus fous, il n’est donc pas question ici de se gaver de sucreries : décrit comme une réelle activité scientifique, la dégustatrice de chocolat Orietta Gianjorio, employée chez Mars Chocolate-UC Davis, explique qu’il lui arrive de devoir passer des journées entières à goûter à des chocolats peu ragoutants (trop amer, goût de brûlé…) pour tenter de déterminer ce qui doit être corrigé.

De plus, tout comme pour les œnologues avec le vin, le chocolat est recraché pour que ses sens ne soient pas altérés au bout de quelques heures.

Quoi qu’il en soit, avec un salaire de 10,25 euros de l’heure, recracher les douceurs des plus grands chocolatiers ne devrait pas être une corvée trop embêtante…


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