Leonora (Ellie) Enking, Flickr

Qu’ils soient d’origine naturelle ou construits par l’Homme il y a des milliers d’années, certains endroits qu’abrite notre planète sont tellement étranges qu’ils semblent provenir d’un autre Monde.

Si nous savons déjà que de nombreuses civilisations anciennes détenaient des secrets qui sont aujourd’hui perdus, certains monuments relèvent presque de la science-fiction…

5. Le cratère Patomsky

Découvert en 1949 par le géologue Vladimir Kolpakov, le cratère Patomsky est situé dans une région reculée du sud de la Sibérie, au milieu d’une très vaste forêt.

D’une hauteur de 40 mètres, son périmètre quant à lui mesure pas moins de 180 mètres.

Composé de roches, ce cratère on ne peut plus volumineux abrite en son centre creux une étrange bosse de 12 mètres de haut, comme si une excroissance de roches y avait poussé…

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il étonne tant par sa taille, par sa forme que par son emplacement : même si la majorité des Sibériens ne l’avaient jamais vu, ils avaient pourtant tous ouï-dire d’un mystérieux « nid d’Aigle du Feu » qui se trouve au fin fond des bois.

Les mythes qui régnaient autour de ce fameux cratère avaient la vie dure : d’après la population locale, toute personne ou animal qui s’y approche tombe gravement malade.

D’autres estiment même qu’il s’agit du crash d’un, voire de plusieurs OVNIs qui seraient entrés en collision au-dessus de la forêt.

Quoi qu’il en soit, le cratère Patomsky reste un mystère pour la communauté scientifique, qui, jusqu’à présent, ne sait pas d’où il provient.

Devant une telle structure et malgré les nombreuses expéditions de cette dernière décennie, aucun chercheur ne peut dire avec assurance s’il s’agit d’un volcan, d’une météorite ou si le cratère est tout simplement un chef-d’œuvre de la nature…

4. Sacsayhuaman

Diego Delso, Wikipedia Commons

Situés au sud-est du Pérou, trois murs parfaitement parallèles ont été construits en pierres de chaux de différentes tailles.

Ce qui est frappant ici, c’est que jamais une construction de ce type n’avait jamais encore été observée avant celle-ci par les scientifiques.

Si nous avons longtemps pensé que les Incas étaient à l’origine de ces murs, les différentes analyses menées sur le site ont démontré qu’eux-mêmes déjà pensaient qu’ils avaient été construits par un peuple ancien qui détenait des pouvoirs qu’un dieu leur aurait transmis.

Si cette théorie qui date de maintenant quelques siècles paraît loufoque, le fait est qu’à l’heure actuelle, nous ne savons ni comment ni pourquoi ces murs se trouvent à cet endroit : il faut savoir que parmi cet amas de roches parfaitement taillées, certaines d’entre elles pèsent plus de 200 tonnes.

Plus étonnant encore, ces pierres s’emboitent parfaitement sans même être collées à l’aide d’un quelconque mortier, preuve d’un travail long et laborieux de la part d’une mystérieuse civilisation, qui, d’après un étrange système d’écriture retrouvé sur le site en 2016, aurait vécue il y a pas moins de 30 000 ans.

3. Kodinhi ou « le village aux jumeaux »

Petit village calme et paisible situé dans la région de Kerala, en Inde, la population de Kodinhi ne dépasse pas les 2000 familles.

Si jusque là Kodinhi semble tout à fait ordinaire, ce village abrite pourtant un phénomène extrêmement particulier : sur ces 2000 familles qui y cohabitent, il existe pas moins de 500 paires de jumeaux.

En d’autres termes, si la moyenne nationale indienne de jumeaux est de 9 pour 1000, celle du village de Kodinhi, elle, est cinq fois plus élevée, avoisinant alors les 45 pour 1000 : ces résultats ont beau être surprenants, ils ne cessent pourtant d’augmenter au fil des années, si bien qu’ils ont littéralement doublé en l’espace d’à peine dix ans, passant de 208 paires de jumeaux en 2008 à 400 en 2017.

Au regard de cette singularité, une équipe internationale de chercheurs a entamé les toutes premières analyses sur la population de Kodinhi en 2016 pour tenter d’expliquer ces nombreux cas de jumelages.

À l’heure actuelle, aucune autre information n’a été donnée, si ce n’est la déclaration du Professeur Preetham de l’Université de Kerala qui affirme « qu’à ce jour, le phénomène n’a pas encore obtenu d’explication scientifique »

2. le Trilithon de Baalbek

À l’est du Liban, dans le Temple de Jupiter, se trouve un trilithon géant posé au sommet d’une vaste colline.

Cet édifice romain pèse à lui seul près de 2 400 tonnes, chacune des trois pierres pesant 800 tonnes, et rien n’explique comment elles ont pu être menées jusqu’au Temple.

De même, le podium de 13 mètres de hauteur sur lequel il est posé laisse perplexe les chercheurs et archéologues : en fait, tout ce qui se situe à l’intérieur du Temple semble beaucoup trop lourd et bien trop volumineux pour être déplacé et travaillé.

Devant le manque probant d’explications, de nombreuses théories, parfois mystiques voire relevant d’un autre monde ont vu le jour : si certains pensent que le Temple a été construit par des extraterrestres, d’autres imaginent que la civilisation romaine possédait déjà des machines bien plus avancées que l’on ne peut le penser, mais que cette dernière aurait volontairement caché ces informations, avant que l’Empire ne disparaisse au fil du temps et emporte ses secrets avec lui.

1. Le complexe de Pumapunku à Tiwanaku

Meister, Wikipedia Commons

Situé en Amérique du Sud, dans l’ouest de la Bolivie à Tiwanaku, le complexe de Pumapunku a, d’après les experts, été créé aux alentours de 536.

Ce complexe est en réalité un très grand groupe d’édifices, aussi complexes à réaliser les uns que les autres : certains blocs pèsent jusqu’à 400 tonnes et aucune des pierres ne présente des marques qui laisseraient penser qu’elles ont été difficilement déplacées.

Difficile d’imaginer qu’il y a 1 500 ans, une cité entière a pu être construite sans les machines modernes que nous connaissons à notre époque, tout en sachant qu’une grande partie des blocs de pierre utilisés proviennent de carrière qui se trouve à environ 8 kilomètres du complexe.

D’après certains archéologues, le site aurait été créé par une civilisation inconnue qui maitrisait des techniques très avancées, s’aidant de peaux de lamas qui servaient de cordes, de marteaux de pierres et de divers plans inclinés : à certains endroits, les pierres s’emboitent tellement parfaitement que même une lame de rasoir ne peut passer entre les deux.

Une légende ancienne raconte que cette civilisation, qui n’était pas humaine, était capable de transporter les blocs grâce à l’air et le son : cette affirmation a beau faire sourire, les scientifiques les plus cartésiens et expérimentés n’en savent malheureusement pas davantage…


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