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Sans vraiment sous-estimer l’imagination surabondante de nos chers auteurs lorsqu’ils nous proposent des visions d’autres mondes — souvent inspirant la terreur, mais dans lesquels nous aimons tant nous plonger —, il faut savoir que la réalité est souvent bien plus incroyable et effrayante encore.

Notre univers abrite en effet des environnements hostiles à l’homme et où l’homme n’a certainement pas l’intention de « fourrer son nez ».

Et de toute manière, les moyens d’y accéder d’assez près nous font toujours défaut étant donné que nous n’avons pas encore de vaisseau approprié ni ne pouvons enclencher la vitesse de la lumière pour pouvoir nous rendre à ces autres recoins de l’univers.

Heureusement pour nous, il est tout de même possible d’explorer de nouveaux mondes sans quitter la terre ferme et c’est d’ailleurs ce qui a permis de connaître l’existence d’espaces tout aussi fascinants et terrifiants les uns que les autres.

Retour sur 10 paysages apocalyptiques existants bel et bien dans l’immensité de notre cosmos.

Les exoplanètes du système « TRAPPIST-1 »

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En février 2017, la NASA nous a annoncé la découverte du plus grand nombre de mondes potentiellement habitables en orbite autour d’une étoile d’environ huit-milliards d’années — soit deux fois l’âge du soleil et donc relativement « vieille ».

Son nom « TRAPPIST-1 » viendrait de celui du télescope ayant permis son observation, le TRAPPIST (Transiting Planets and Planetesimals Small Telescope, dédié aux planètes en transit et aux planétésimaux) lui-même étant un jeu de mots sur les bières trappistes.

Ce télescope qui a pour but la recherche d’autres planètes environnantes s’est vu découvrir ce système situé à plus de 40 années-lumière — à savoir plus de 30 000 milliards de kilomètres — et dont même l’exoplanète orbitant l’étoile la plus proche de nous est encore loin d’être à portée de navette spatiale.

Le système est constitué de sept planètes telluriques (de TRAPPIST-1b jusqu’à TRAPPIST-1h) qui sont très semblables à la Terre — car les scientifiques pensent que beaucoup, sinon toutes, ont une sorte d’atmosphère et disposent d’eau liquide — mais en réalité chacune s’est révélée moins commode qu’on ne l’imaginait au début.

En tout, nous avons une naine rouge relativement froide d’environ 10 fois moins de masse que le Soleil et plus petite quoique un peu plus grande que Jupiter tout de même. Puis s’ajoutent sept mondes rocheux de la taille de la Terre. Dont seuls trois d’entre eux — les planètes e, f et g — se trouveraient dans sa zone habitable, le suspense étant maintenu concernant l’éventuelle présence d’une vie extraterrestre…

Comme nous l’avons dit plus tôt, ces terres sont peut-être en fait terriblement inhospitalières ?

TRAPPIST-1 Hubble ESA/Flickr

De la même manière que dans notre système solaire, les orbites sont rarement statiques. La Terre elle-même a parfois présenté une orbite plus elliptique — ce qui a été utilisé comme explication possible de nos nombreuses périodes glaciaires.

Une autre menace pourrait être un processus appelé induction magnétique, causant à beaucoup des mondes les plus profonds (même ceux de la zone habitable) d’avoir des océans de magma qui coule (comme « Io » autour de Jupiter).

Il y a aussi le fait que des étoiles naines ultras froides comme TRAPPIST-1 sont extrêmement actives. Elles sont plus nombreuses que notre étoile, ce qui pourrait s’avérer particulièrement dangereux pour les planètes qui gravitent autour de la même distance.

TRAPPIST-1 est également une étoile très faible. Les naines ultras froides n’émettent pas beaucoup de lumière visible, des processus tels que la photosynthèse peuvent donc être impossibles. Donc, nous pouvons probablement exclure une végétation riche.

Les chercheurs ont pu estimer l’environnement sur les planètes de ce système comme suit : TRAPPIST-1b, la plus proche de l’étoile, serait un monde si chaud que même des nuages ​​d’acide sulfurique, comme sur Vénus, ne pourraient se former. Les planètes c et d inhabitables à cause d’une atmosphère dense et sulfurée. Pareil pour les planètes extérieures f, g et h qui sont inhabitables à cause du gèle.

La plus intéressante reste enfin, TRAPPIST-1e, car elle peut potentiellement héberger de l’eau liquide sur une surface tempérée. Elle est également susceptible de posséder un noyau rocheux et de générer une magnétosphère. Les prochaines études d’habitabilité devraient donc se focaliser sur cette planète…

L’exoplanète noire « WASP-12b »

NASA

WASP-12b est une géante gazeuse située à plus de 800 années-lumière de la Terre et se trouve dans la constellation du Cocher, là où les forces de marée de son étoile mère naine sont très importantes et où le diamant est aussi abondant que le calcaire sur Terre. Malgré sa proximité avec son étoile, la planète n’émet presque aucune lumière, ce qui en fait l’une des exoplanètes les plus sombres jamais découvertes.

C’est une planète qui a été découverte en 2008, mais qui continue d’attirer l’attention du fait qu’elle soit si noire : imaginez un peu cette forme noire qui transite à la surface d’une étoile pas si différente de la nôtre. Elle émet aussi un étrange halo rouge de fer alors que son étoile parente le dévore, les forces de la marée l’écrasant et gonflant l’atmosphère jusqu’à ressembler à la taille de Jupiter.

Des astronomes de l’Université de Montréal ont étudié Wasp-12 de manière approfondie, grâce aux données récoltées par Hubble et ont publié leurs conclusions dans The Astrophysical Journal Letters. Wasp-12b, qui est plus grosse que Jupiter a attiré leur attention, car elle absorbe 94 % de la lumière qui lui est envoyée par son soleil. En temps normal, c’est 60 % de la lumière qui est renvoyée dans l’espace. Ainsi, de visu, la planète ressemblerait à une énorme boule noire.

Cette absence de luminosité s’expliquerait, selon les chercheurs, par la chaleur extrême de la planète. En effet, sa température grimperait à plus de 1 500 degrés Celsius, ce qui en ferait la planète gazeuse la plus chaude découverte jusque là.

La chaleur de la planète n’est d’ailleurs pas un bien pour elle. En effet, elle se montre extrêmement rapprochée de son étoile, qui consume son atmosphère à vitesse grand V. La planète brûle donc à une vitesse folle et les scientifiques estiment qu’il ne lui reste que 10 millions d’années d’existence, ce qui — à l’échelle d’une planète — est une broutille.

L’objet libre « PSO J318.5-22 »

MPIA / V. Ch. Quetz

Une autre découverte astronomique est celle de « PSO J318.5-22 », une petite exoplanète qui n’est en orbite autour d’aucune étoile, solitaire et errante.

Contrairement à la majorité des exoplanètes identifiées ces dernières années, PSO J318.5-22 a été observée grâce à une méthode d’observation directe. Elle a été découverte alors que les astronomes étudiaient des objets particuliers connus sous le nom de naines brunes. Un objet pas suffisamment massif pour être une étoile, mais plus massif qu’une planète géante. À cause de leurs températures moyennes, les naines brunes sont pâles et montrent des couleurs rouges. Pour observer ces objets, les chercheurs avaient donc réglé le télescope pour détecter la faible signature des naines brunes. Mais c’est une exoplanète qu’ils ont trouvée.

Elle existe depuis environ 80 années-lumière — soit 75 680 milliards de kilomètres — dans la constellation du capricorne. On pense que la planète est six fois plus grande que Jupiter et étonnamment chaude pour un objet flottant librement.

L’objet fait partie d’un groupe d’étoiles appelé Beta Pictoris moving group qui s’est formé il y a près de 12 millions d’années. C’est relativement récent en termes cosmiques. Les scientifiques ne savent pas très bien comment des objets comme ceux-ci finissent par flotter tous seuls dans les profondeurs de l’espace interstellaire.

« Mira » une vraie étoile filante

NASA

À l’aide du télescope GALEX de la NASA, des astronomes ont pu observer une queue incroyablement longue s’étirant telle une draperie cométaire derrière une étoile filant littéralement à travers l’espace. Cette étoile n’est autre que Mira de la constellation de la Baleine. Comme son nom l’indique — car Mira signifie merveilleuse en latin —, c’est une étoile que les astronomes trouvaient merveilleuse depuis déjà 4 siècles.

GALEX (acronyme de Galaxy Evolution Explorer) a scruté la célèbre étoile au cours d’une étude et les astronomes ont alors remarqué ce qui ressemblait à quelque gargantuesque comète dotée d’une immense queue. En réalité, il s’agit de matériau expulsé par Mira et formant un sillage de 13 années-lumière de long, soit environ 20 000 fois la distance moyenne de Pluton au Soleil. Une telle structure n’avait jamais été précédemment observée au voisinage d’une étoile.

Les astronomes affirment que la queue de Mira offre une opportunité unique d’étudier la façon dont les étoiles comme notre Soleil s’éteignent et finissent par ensemencer de leur reste dans le milieu interstellaire.

Mira est une étoile d’âge nettement plus avancé que notre Soleil et ayant atteint le stade dit de la « géante rouge ». Les géantes rouges dispersent d’énormes quantités de matière dans l’espace. Tandis que Mira fend le cosmos, sa queue disperse force, carbone, oxygène et autres éléments essentiels dont auront besoin les futurs systèmes solaires pour se former, et peut-être héberger la vie.

En comparaison d’autres géantes rouges, Mira se déplace dans l’espace à une vitesse inhabituellement élevée, ce qui est peut-être dû à un coup de pouce gravitationnel que lui auraient fourni d’autres étoiles à proximité desquelles elle serait jadis passée. Elle file à présent à 130 kilomètres par seconde !

Les trous noirs errants

Geralt/Pixabay

Les trous noirs géants ne sont pas tous tapis sagement au cœur des galaxies. Certains sont nomades. Si cela ne suffit pas à vous faire peur, sachez qu’un trou noir est une région de l’espace dont rien ne peut s’échapper, même pas la lumière.

Les trous noirs errants sont terriblement communs dans notre galaxie, la Voie lactée. Les scientifiques ont découvert deux trous noirs de la taille de Jupiter dans des nuages ​​de gaz en utilisant ALMA, un ensemble de 66 télescopes répartis dans le désert d’Atacama au Chili. Et on pense qu’il ya près de 100 000 000 trous noirs dans notre seule galaxie.

Les collisions de galaxies suivies de fusions sont fréquentes dans le cosmos. Comme des trous noirs massifs sont présents dans presque toutes les galaxies — sous forme de trous noirs de masses intermédiaires pour les plus petites et sous forme de trous noirs supermassifs pour les plus grandes —, il doit aussi se produire des fusions de trous noirs.

On observe en effet parfois, la présence de deux trous noir géants au cœur d’une galaxie, témoignant d’une fusion récente à l’échelle de l’histoire de l’univers.

Mais que se passerait-il si un tel trou noir venait près de nous ? Concrètement, si un trou noir errant se rapprochait de notre système stellaire, ce serait un véritable désastre : cela plongerait les orbites de chaque planète, et du Soleil, dans un chaos total. Et la partie la plus terrifiante serait que nous ne le verrions même pas venir avant que Jupiter et les autres géants gaziers aient fini de se faire engloutir par l’immense gravité du trou noir, créant ainsi un disque d’accrétion.

Le champ électrique supermassif

Simulation d’un nuage de gaz passant près du trou noir supermassif au centre de la galaxie/Wikipedia Commons

Les jets astrophysiques sont un phénomène très répandu en astronomie. Beaucoup d’objets stellaires qui ont des disques d’accrétion possèdent des jets, mais ceux qui proviennent de trous noirs supermassifs sont en règle générale les plus rapides et les plus actifs. Alors qu’on ignore encore comment les disques d’accrétion accélèrent les jets ou produisent du plasma électron-positron, on pense qu’ils génèrent des champs magnétiques emmêlés qui accélèrent et concentrent les jets.

Pourtant, rien n’est censé pouvoir sortir d’un trou noir… Une fois qu’il a avalé les gaz et les poussières qui s’en approchent trop, ceux-ci disparaissent derrière son horizon. Sauf qu’avant, ils tourbillonnent et brillent. La matière prise par la fantastique attraction des trous noir spirale autour d’eux, se comprime en raison de la gravité et chauffe à des milliers de milliards de degrés. Sous l’effet de cette chaleur, des vents puissants sont émis dans toutes les directions. Certaines fois, ce plasma brûlant crée même un intense champ magnétique des pôles duquel s’échappe une partie de la matière sous la forme de deux rayons très fins qui partent à plusieurs centaines de kilomètres par seconde.

S’approcher de plus de 150 000 années-lumière signerait une fin certaine due à ce rayonnement immense et à ce champ électrique réputé comme le plus puissant de l’univers.

Le jet cosmique résultant du trou noir supermassif au cœur de la galaxie 3C303, qui équivaut à un trillion d’éclairs, est le plus puissant courant électrique jamais détecté dans l’univers. Les scientifiques ne savent pas pourquoi le champ électrique est si puissant, mais ils ont en théorie une relation avec les jets créés par le trou noir supermassif situé au centre de la galaxie.

Considérant que la Voie lactée n’aurait qu’un diamètre d’environ 100 000 années-lumière, c’est impressionnant, voire terrifiant.

La « Main de Dieu »

NASA

Le télescope spatial NuSTAR (ou Nuclear Spectroscopic Telescope Array) a permis à une équipe de la NASA d’observer depuis les profondeurs de l’espace, un nuage de matière spatiale à la forme étonnante qui a poussé les scientifiques à la surnommer la « Main de Dieu » (ou Hand of God).

Son décor nous apparaît comme une main fantomatique qui s’est levée pour saisir ce qui reste d’une étoile devenue supernova. La formation de cette main reste un mystère que les scientifiques tentent encore de résoudre.

Selon la NASA, ce nuage de matière est situé à 17 000 années-lumière de la Terre et est ce qu’on appelle un « plérion » (ou pulsar wind nebula). Le plérion possède des rayons X dangereux et est alimenté par le cœur dense d’une étoile qui a explosé en supernova. Il tourne sur lui-même à raison de sept fois par seconde dans la constellation du Compas. Et tout en tournoyant, il libère un vent de particules qui balaie la matière éjectée suite à l’explosion de l’étoile.

Les plérions, comme celui qui crée la nébuleuse de la Main de Dieu, sont donc en fait des étoiles à neutrons en rotation rapide qui émettent des impulsions d’ondes radio intenses et de radiations électromagnétiques.

Si notre Terre était trop proche d’un plérion comme celui-ci, et sur le trajet direct de ses rayons gamma et de ses rayons X, toute la vie sur Terre — à l’exception des extrémophiles dans les grottes et près des bouches océaniques volcaniques — disparaîtrait probablement.

La nébuleuse du Boomerang

NASA, ESA and The Hubble Heritage Team

La nébuleuse du Boomerang est une nébuleuse protoplanétaire créée par une étoile géante rouge arrivant à ses fins et localisée à 5000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Centaure.

Il est connu que les nébuleuses issues de géantes rouges en fin de vie relâchent de grandes quantités de gaz et le vent subit une telle dépression que sa température se réduit très rapidement.

Sachant que l’endroit le plus froid sur Terre (situé en Antarctique) enregistre moins 133,6 degrés Fahrenheit ou que le zéro absolu (qui est un point potentiellement inatteignable auquel tous les mouvements thermodynamiques s’arrêtent) est à moins 273,15 degrés, la température moyenne de la nébuleuse du Boomerang est quant à elle de moins 458 degrés Fahrenheit (soit 1 degré Kelvin).

La nébuleuse est également plus froide que le fond diffus cosmologique ainsi que de l’environnement naturel de l’espace vide, qui possède une température moyenne de moins 270,4 °C. Elle est de ce fait, l’objet le plus froid connu dans l’univers.

À présent, les scientifiques vont chercher des preuves supplémentaires afin de confirmer leurs suppositions. Une chose qui est certaine est que la nébuleuse ne maintiendra pas cette température extrême pour toujours ; l’équipe a constaté que la nébuleuse protoplanétaire commence à se réchauffer, et ils pensent que nous pourrions trouver d’autres objets similaires dans l’Univers.

L’amas de galaxies « RXJ1347 »

NASA

Nous avons vu précédemment l’endroit le plus froid de l’univers. Et bien maintenant est arrivé le tour de présenter le plus chaud !

Le satellite Rosat ainsi que l’un des télescopes de l’observatoire La Silla, au Chili viennent d’observer un amas de galaxies à 5 milliards d’années-lumière, baptisé « RXJ1347.5-1145 » et appartenant à la constellation de la Vierge.

Celui-ci produit des rayons X à très forte dose, la plus forte enregistrée à ce jour, soit environ 1,5 million de fois supérieure à l’énergie totale produite par le Soleil. L’origine de ces émissions serait probablement un gaz très chaud situé au cœur de la nouvelle venue.

De surcroît, une anomalie apparaît sur les clichés : deux arcs très lumineux, qui, comme des bras bienveillants, encerclent l’amas lointain.

En supposant que nous disposions d’un vaisseau capable de nous emmener à cet amas de galaxies, celui-ci fondrait probablement quelques secondes après être entré en contact avec cet endroit connu comme le plus chaud de l’univers.

La même chose se produirait avec la Terre si jamais celle-ci venait à rejoindre cette grappe…

Le Vide du Bouvier (ou Grand Vide)

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Nous voici arrivés à la fin du classement avec un véritable gouffre d’où naissent les cauchemars.

Ce dernier endroit n’est rien d’autre que noirceur et obscurité. Il y est impossible de s’orienter, dans tous les sens, nous n’y voyons absolument rien. Peu importe, où l’on regarde, il n’y a ni étoiles ni planètes, rien à part le néant noir pour informer nos sens.

Le Vide du Bouvier (Boötes Void) est le plus grand vide de l’univers connu. Il fait près de 330 millions d’années-lumière de diamètre et son existence est quelque peu déroutante. La plupart de l’univers semble ressembler à une éponge et s’étend de manière uniforme, mais la présence d’un tel vide, où des milliers de galaxies pourraient (ou devraient) être facilement ajustées, soulève de nombreuses questions sur les origines de l’univers.

Des réponses, telles que les civilisations extraterrestres de TYPE IV ou V, capables d’exploiter la lumière et l’énergie de leurs galaxies, à l’énergie noire ou à d’autres phénomènes, ont été proposées comme explications potentielles du grand vide. Certains pensent même que c’est peut-être l’épicentre même du Big Bang, et d’autres pensent que son existence même réfute le Big Bang dans son ensemble.

Le fait est que ce néant est la plus grande chose jamais découverte dans l’univers connu. Si la Terre avait été placée en son centre, nous n’aurions pas su qu’il y avait même d’autres galaxies jusqu’aux années 1960.


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