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Tandis que les atrocités commises durant la Seconde Guerre mondiale ont fait des millions de victimes, les domaines tels que l’aéronautique et l’artillerie lourde, quant à eux, ont connu une avancée sans précédent durant cette période, notamment du mincôté des Allemands.

En effet, les moyens déployés par l’armée allemande étaient tellement développés qu’il est difficile de croire qu’ils aient été construits il y a maintenant plus de 80 ans…

7. Le Fritz X

National Museum Of The US Air Force

Effrayant et particulièrement efficace, le Fritz X est une bombe allemande dite planante : en d’autres termes, il s’agit d’un missile radioguidé, spécialement conçu pour couler les navires ennemis.

Déployé à plus de 1300 km/h, le Fritz X peut voler à quelques 6000 mètres d’altitude, soit beaucoup plus haut que tous les canons qui tenteraient de le mettre hors d’état de nuire

De plus, compte tenu de sa vitesse et de son poids qui avoisine les 1 400 kg, la force de son impact est telle que même les plus gros navires de guerre ne peuvent lui résister : à ce propos, l’appareil a réussi à détruire deux navires militaires américains ainsi qu’un cuirassé italien durant la Seconde Guerre mondiale, en 1943.

6. Le Horten Ho 229

Prototype de ce que l’on appelle « aile volante », le Horten Ho 229 a été développé par deux frères d’origine allemande, Reimar et Walter Horten.

Étonnamment avancée pour son époque, tant par ses caractéristiques que par son apparence extérieure, l’aile volante Horten semble tout droit sortie d’une bande dessinée futuriste.

Capable de contenir près d’une tonne d’explosifs à 977 km/h et de voler à 15 000 mètres d’altitude, le Horten Ho 229 constituait une véritable révolution en matière d’aéronautique militaire.

Cependant, ce chasseur-bombardier n’a pas été utilisé durant la Seconde Guerre mondiale, bien qu’il ait été construit en l’honneur d’Adolf Hitler : l’aéronef n’a pu être opérationnel qu’après la fin des hostilités.

5. Le Panzer VIII Maus

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Conçu par le célèbre ingénieur (puis plus tard industriel automobile) Ferdinand Porsche, le Panzer VIII Maus est le tout premier modèle de char dit « super lourd ».

Comme son nom l’indique, son poids de 188 tonnes dépasse largement celui de ses compères, qui eux, ne pèsent que très rarement plus que les 60 tonnes.

Bien que très impressionnant à regarder, son poids retentit directement sur sa vitesse, qui elle, n’atteint que les 13 km/h : en temps de guerre, cela reste relativement lent, si bien qu’après avoir passé une commande de 150 chars de ce type auprès de l’ingénieur Porsche, Hitler s’est vite rétracté, craignant que le Panzer VIII Maus ne soit trop fragile…

4. Le Schwerer Gustav

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C’est en 1941 que le plus gros, mais surtout le plus lourd canon de l’Histoire jamais créé a vu le jour : du haut de ses 1 350 tonnes, de ses 12 mètres de hauteur et 43 de largeur, son canon à lui seul (sans le charriot) mesurait pas moins de 33 mètres de longueur.

Ses obus, quant à eux, qui pesaient chacun un peu plus de 7 tonnes chacun, pouvaient facilement être propulsés à 29 km de distance.

Mais au-delà de sa très longue portée et de son efficacité, son poids, ses dimensions et son cout restaient malgré tout des inconvénients non négligeables : compliqué et fastidieux à transporter, une seule autre réplique du canon Gustav, appelé Dora, a été fabriquée par l’armée allemande, avant d’être tous deux détruits quelque temps avant la fin de la guerre.

3. Le StG44

Joe Loong, Wikipedia Commons

En 1942, l’Allemagne développe un nouveau type de fusil, le fusil d’assaut.

Tandis que les armes individuelles les plus communes durant la Seconde Guerre mondiale étaient les mitraillettes et les fusils, l’armée allemande a eu l’idée ingénieuse de construire, à partir de ces deux modèles, une arme hybride qui pouvait aussi bien tirer en masse et de manière automatique (comme la mitraillette), que plus précisément et sur de plus longues portées (tout comme le fusil).

Le succès du StG44 a tellement été important qu’il n’est devenu autre que l’ancêtre de l’arme la plus connue de notre époque : l’AK 47 (ou « Kalachnikov »).

2. Le Messerschmitt Me 163 Komet

National Museum Of The US Air Force

Apparu durant les tout derniers mois de la Seconde Guerre mondiale (en 1944), le Messerschmitt est un avion de chasse qui a la particularité d’être doté d’un propulseur de fusée : en d’autres termes, si l’extérieur ressemblait bel et bien à un avion de chasse, son moteur en revanche s’apparente davantage à ceux que l’on trouve dans les fusées.

Jamais un avion-fusée de chasse n’avait encore été vu auparavant : considéré comme l’avion le plus rapide de la guerre 1939 – 1945, il pouvait atteindre les 900 km/h.

À ce sujet, l’Historien et chargé de mission au Centre d’études stratégiques aérospatiales Patrick Faucon relate les propos de l’aviatrice de l’armée allemande Hanna Reitsch dans son livre « Les as de l’aviation de Clément Ader à Charles Yeager » : « le Komet atteignait 800 km/h au bout de l’aérodrome puis montait à 30 000 pieds en 2 minutes. C’était fascinant, j’avais l’impression d’avoir fait un trou dans le ciel » raconte-t-elle.

1. La mine à chenilles Goliath

Adrian Grycuk, Wikipedia Commons

Avant de devenir une machine de guerre, la mine à chenilles Goliath n’était autre qu’une voiture télécommandée.

La différence avec l’un des jouets préférés des enfants réside dans le fait que cette dernière est capable de faire voler en éclats tout ce qui se trouve sur son passage.

Malgré sa petite taille (1m50 de longueur pour 0,56 cm de hauteur), elle pouvait à elle seule contenir pas moins de 100 kg d’explosifs, utilisée notamment pour détruire les chars ennemis qui ne résistaient en aucun cas à l’attaque de cette machine ingénieuse.

Cependant, les quelques défauts que la mine à chenilles Goliath comporte ont constitué un réel handicap pour l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale.

Extrêmement lente (à peine plus de 9 km/h), son prix de fabrication était bien trop élevé, sans compter que chacun des Goliath envoyé était destiné à exploser sur place.

De plus, il n’était pas télécommandé à distance, mais bien par un long câble de 600 mètres de long : pour le rendre inactif, il suffisait donc à leurs ennemis de sectionner tout simplement ledit câble.


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