Santé et Médecine

6 choses potentiellement cancérigènes que vous pourriez utiliser tous les jours

Fléau de ces quelques dernières décennies, le nombre de cancers ne cesse d’augmenter d’année en année.

La société moderne a beau avoir de multiples avantages, les inconvénients ne sont pas en reste pour autant : du matin au soir pour la majorité d’entre nous, nous sommes exposés, ne serait-ce qu’à petite dose, à des substances plus ou moins cancérigènes.

D’ailleurs, l’OMS est claire à ce sujet : si nous ne changeons pas impérativement nos habitudes et nos modes de vie, nous devons nous attendre à une augmentation de 70 % de cas de cancers d’ici 2040.

Le but n’étant certes pas de se couper du monde et d’arrêter de vivre, il suffit d’en prendre conscience et d’agir en conséquence, car parfois, même nos comportements quotidiens les plus basiques qui semblent tout à fait anodins sont en réalité en train de nous tuer lentement, mais sûrement…

6. Le sucre

Public Domain, Max Pixel

En plus d’être la cause première des maladies telles que le diabète et l’obésité, la consommation excessive de sucre est néfaste pour bon nombre de raisons.

Tout d’abord, il faut savoir que le sucre, et plus particulièrement le fructose qu’il contient, endommage les cellules présentes dans notre corps, ce qui, par définition, favorise grandement l’apparition de cancers.

Bien qu’il ne s’agisse pas de supprimer totalement le sucre de notre alimentation, il est essentiel d’en limiter sa consommation, surtout lorsque l’on sait que le sucre nourrit littéralement les cellules cancéreuses : en effet, elles ont besoin entre 8 et 12 fois plus de glucose que les cellules dites saines pour se développer.

À ce propos, le biologiste moléculaire Johan Thevelein qui a longuement étudié le lien entre le sucre et le cancer déclare : « La consommation de sucre hyperactive des cellules cancéreuses conduit à un cercle vicieux de stimulation continue du développement et de la croissance du cancer ».

5. La pilule contraceptive

Sarah C, Flickr

Utilisée par plus d’une femme en âge de procréer sur deux en France, la pilule contraceptive est un concentré d’hormones artificielles qui permet d’empêcher la fécondation, de traiter certaines affections comme l’acné, les kystes ovariens ou encore de réduire les symptômes du syndrome prémenstruel.

Si elle prévient effectivement quelques types de cancers, elle est également connue pour en favoriser d’autres…

Les études scientifiques ont démontré que prendre la pilule contraceptive diminue de 50 % le risque de contracter le cancer de l’endomètre et de près de 40 % celui des ovaires.

En contrepartie, le Centre International de Recherche contre le Cancer affirme que cette méthode de contraception augmente les risques de cancer du sein et du col de l’utérus.

4. Les aliments industriels

Gwen, Flickr

Réalisée sur un large échantillon de pas moins de 100 000 personnes (tous âges et sexes confondus), une étude française a prouvé que consommer des aliments de type industriels augmente considérablement le risque de cancers.

Ainsi, l’étude a révélé que ces aliments transformés (repas tout-prêts, aliments emballés, viennoiseries, pizzas, frites, boissons gazeuses, boites de conserve…), même s’ils sont moins chers que les fruits et légumes frais et qu’ils permettent un gain de temps conséquent, ils constituent un réel danger pour notre santé.

Cependant, les scientifiques qui ont mené l’étude n’ont pas encore réussi à déterminer si cet accroissement du risque du cancer est dû aux aliments eux-mêmes, à un additif particulier ou aux emballages, voire à tous ces éléments en même temps.

Quoi qu’il en soit, bien que la cause exacte n’a pas été établie, les conséquences quant à elles restent les mêmes.

3. Le Bisphénol A

Flickr

Présent dans certaines bouteilles en plastique, canettes, boites de conserve, biberons, résines et même dans certains papiers, le Bisphénol A, plus connu sous l’abréviation BPA, est un composé organique largement utilisé depuis la fin des années 1960 dans nos produits du quotidien.

Seulement, les scientifiques ont découvert qu’il s’agit d’un perturbateur endocrinien et métabolique qui se veut alors, par définition, néfaste pour notre corps et cause de nombreux dysfonctionnements hormonaux.

Alors que nous sommes en contact permanent avec le BPA, et ce, souvent depuis la naissance pour la plupart d’entre nous, cette substance est directement ou implicitement impliquée dans bon nombre de pathologies : de l’hyperactivité au diabète en passant par l’obésité, l’infertilité et différentes formes de cancers, les conséquences de notre exposition au Bisphénol A sont désastreuses et les risques réels.

2. La viande grillée

Chun Kit To, Flickr

Grand incontournable de nos barbecues entre amis ou de nos soirées d’été familiales, les viandes et les poissons grillés ont beau être particulièrement savoureux, elles ne sont malheureusement pas pour autant ce qu’il y a de plus sain.

L’Institut National du Cancer américain met donc en garde contre toutes les formes de grillades en expliquant que certaines substances hautement toxiques se forment et se dégagent lorsque les viandes (mais également les volailles et les poissons) sont grillées à feu vif : au contact des flammes, nos viandes, qui perdent alors leurs matières grasses, libèrent des Hydrocarbures polycycliques aromatiques (ou HAP).

Ces HAP sont mutagènes, c’est-à-dire qu’elles viennent modifier l’ADN, et se veulent également cancérigènes, notamment pour le foie, la prostate, la peau, le sein, les poumons, mais aussi le côlon, l’estomac…

1. L’exposition prolongée au soleil

Public Domain, Pxhere

S’allonger au soleil augmente les risques de près de 75 de développer un cancer de la peau : c’est la triste conclusion de la Skin Care Foundation, une organisation internationale axée exclusivement sur les cancers de la peau.

Tandis que nous prenons une belle couleur halée lorsque nous nous exposons au soleil, les ultraviolets agressent littéralement les cellules de notre peau, engendrant ainsi leur vieillissement prématuré et, au fil du temps, un mélanome (l’une des formes les plus courantes du cancer de la peau).

Même constat pour le bronzage en institut : l’exposition aux ultraviolets artificiels devient rapidement cancérigène au fil des séances, si bien que 400 000 cancers de la peau sont recensés chaque année juste aux États-Unis.

Bien sûr, il ne s’agit en aucun cas de rester cloitrer chez soi lorsque l’été arrive, mais plutôt de changer nos comportements comme toujours s’assurer d’avoir une crème solaire protectrice sur soi, ne pas rester exposé au soleil plus d’un quart d’heure, porter des chapeaux, des casquettes ou encore porter des lunettes.